Chapitre 03 : Chapped

1.5K 75 30
                                    

𝐓𝐖 : 𝐕𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

𝐓𝐖 : 𝐕𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞

✿✿✿

| (𝙋𝙧𝙚́𝙣𝙤𝙢) 𝙚𝙩 𝙆𝙖𝙩𝙨𝙪𝙠𝙞 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙨𝙚́𝙥𝙖𝙧𝙚́𝙨 |

"Quoi ?"

Katsuki fixe la fille qui se tient devant lui, ses sourcils froncés traduisant une confusion agacée. Il scrute chaque détail de son visage, comme si les réponses qu'il cherche pouvaient s'y cacher.

Mais il ne trouve rien, à part ses yeux éclatants comme deux soleils d'été et ses lèvres courbées en un sourire insolent, semblable à un croissant de lune.

Tout, chez elle, semble rayonner en sa direction, comme si elle voulait le provoquer.

"Tu m'as demandé dans quelle agence je voulais faire carrière après notre diplôme." Explique-t-elle en haussant les épaules. "Et j'ai répondu, la tienne." Sa voix est légère, presque insouciante, tandis qu'elle aspire les dernières gouttes de son jus de fruit dans un bruit agaçant.

Lui, il reste figé, tentant de décoder ce qu'elle vient de dire.

La tienne.

Elle parle sûrement de son agence à lui, celle qu'il ouvrira une fois devenu héros professionnel.

Mais une autre interprétation germe dans son esprit, peut-être sous-entend-elle qu'elle le suivra dans celle qu'il choisira.

"Ridicule..." Inutile d'aller chercher plus loin. Elle n'a pas réfléchi à ce qu'elle disait. "C'est une idiote finie, incapable de résoudre une simple équation mais toujours prompte à balancer des phrases énigmatiques comme celle-ci." Cela ne fait même pas deux semaines que les cours ont repris, et elle échoue déjà en maths. "Pathétique..."

"Allô ? La Terre à Katsuki, tu m'entends ?" Plaisante-t-elle, sa main agitée devant son visage brisant le fil de ses pensées.

Il se rappelle soudain ce qu'elle lui avait dit lorsqu'ils ont quitté le collège.

Poursuit tes rêves sans retenue. Je serai toujours là, quoi qu'il arrive.

Elle a toujours des mots comme ça, des promesses lancées à la légère. Pas étonnant que certains croient qu'ils sortent ensemble.

"Ils ont tort..." Ils ne pourraient pas être plus différents. Il ne perdrait jamais son temps avec quelqu'un comme elle. "Je t'ai entendu, idiote." Grogne-t-il en détournant le regard, visiblement agacé. S'appuyant contre la barrière derrière lui, il laisse la brise fraîche effacer la chaleur qui monte à son visage. "Arrête de penser à moi et fais ce que toi, tu veux faire."

𝐂𝐚𝐫𝐚𝐦𝐞𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant