Chapitre 04 : Guilt

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𝐓𝐖 : 𝐁𝐥𝐞𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐚𝐧𝐠, 𝐦𝐚𝐥𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐦𝐞𝐧𝐚𝐜𝐞𝐬, 𝐧𝐞́𝐠𝐥𝐢𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞, 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧, 𝐭𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐭𝐫𝐞, 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐨𝐦𝐞𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞

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𝐓𝐖 : 𝐁𝐥𝐞𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐬𝐚𝐧𝐠, 𝐦𝐚𝐥𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞, 𝐦𝐞𝐧𝐚𝐜𝐞𝐬, 𝐧𝐞́𝐠𝐥𝐢𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞, 𝐩𝐨𝐬𝐬𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧, 𝐭𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐭𝐫𝐞, 𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐨𝐦𝐞𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞

✿✿✿

" I didn't wanna believe that I could lose you. "

| (𝙋𝙧𝙚́𝙣𝙤𝙢) 𝙙𝙚́𝙩𝙚𝙨𝙩𝙚 𝙨𝙤𝙣 𝙖𝙡𝙩𝙚𝙧 |

"Joyeux anniversaire, Aguri !"

La plus âgée des deux sourit, déclenchant l'appareil à confettis qu'elle tient en main.

Des volutes de jaune, de rose et de bleu éclatent autour de la table, virevoltant comme des lucioles magiques et captivant le regard de l'enfant.

"On coupe le gâteau ?" Déclare l'aînée, ses doigts effleurant doucement le bras de sa petite sœur.

Elle sort deux assiettes à dessert, finement décorées, visiblement coûteuses, et les pose sur la table.

Le silence du manoir, oppressant, semble étouffer la joie éphémère qu'elle tente d'instaurer. L'ambiance festive s'évapore rapidement, remplacée par une solitude écrasante.

"Grande soeur... Et maman et papa ?" demande la petite fille d'une voix douce. Elle désigne les assiettes, levant vers sa sœur des yeux immenses, pleins d'innocence et d'un abandon injuste.

(Prénom) pose une main réconfortante sur sa tête, forçant un sourire qui n'efface pas ses propres doutes.

Que pourrait-elle répondre ? Elle n'a pas les mots pour expliquer pourquoi des parents cessent d'aimer leur enfant.

L'amour inconditionnel n'a jamais fait partie de leur histoire. Pas pour Aguri, du moins.

Ce nom, ses parents le lui ont donné après son cinquième anniversaire, une année qui aurait dû être marquée par l'apparition de son alter. Mais, il ne s'est jamais manifesté.

C'est à cet âge qu'Aguri comprend ce que signifie être inutile. Dès sa naissance, les attentes avaient été gravées dans sa tête.

Maîtrise ton alter, et ne nous déçois pas.

Mais elle n'a pas eu d'alter, seulement des fièvres récurrentes et un corps fragile. Pour leurs parents, c'était un mauvais présage, une tache indélébile sur leur lignée prestigieuse.

Le poids des murmures méprisants des adultes tombe sur les frêles épaules d'Aguri, au point qu'elle finit par s'excuser d'exister.

Rien ne blesse davantage (Prénom) que son incapacité à protéger sa petite sœur. Elle, l'aînée, celle qui a hérité d'un alter. Celle que leurs parents vénèrent, malgré son propre fardeau.

𝐂𝐚𝐫𝐚𝐦𝐞𝐥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant