"On se demande souvent ce qu'aurait pu être notre vie si un moment de celle-ci n'avait pas eu lieu. Si une simple fraction de seconde s'était passée autrement.
J'ai toujours cru au destin, au fait que le moindre de nos actes peut avoir des conséquen...
Les mains tendues, j’admire mon œuvre et ajoute une dernière photographie pour la touche finale.
Voilà, comme ça c’est parfait.
Je m’approche lentement du premier mur et laisse glisser le bout de mes doigts sur chacune des photographies. Je caresse son doux visage et ferme les yeux en l’imaginant juste là, face à moi. Mon pouls s’accélère, ma respiration devient saccadée et, lorsque je rouvre enfin les yeux, mes pupilles sont dilatées à leur maximum. En pleine extase, je ris et lui souffle doucement à quelques centimètres de sa bouche :
- Mon amour, ma petite muse.
Alors que j’appose enfin mes lèvres contre les siennes, j’ai l’impression de sentir son parfum vanillé et d’avoir le goût de son thé à la menthe dans la bouche.
Me reculant légèrement, j’admire une nouvelle fois le mur face à moi.
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Bientôt j'ajouterai de nouvelles photos de toi ma Lana. Et de nous, l’un contre l’autre, main dans la main, bouche contre bouche.
Jetant un rapide coup d’œil à ma montre, je m’empresse de m’asseoir devant l’écran de mon ordinateur. Lana, toujours endormis, ne va pas tarder à s’éveiller et commencer à se préparer pour aller garder le petit des Smith. Je caresse doucement l’écran et soupire de plaisir à l’observer enroulée ainsi dans ses draps de soies.
Cinq minutes plus tard, elle sort sa première jambe du lit et, vêtue d’une simple nuisette, s’étire légèrement. Je laisse alors glisser mon regard sur les courbes de son corps et, dans un long soupire, je repose les doigts sur l’écran. Je me languis d’elle.
Il est temps que je débute la deuxième phase de mon plan.
Maintenant les présentations officiellement faites, il me faut me rapprocher d’elle et devenir son ami. J’ai déjà pris suffisamment de retard dans mon plan à cause de Nicolas Perrac, que j'ai d'ailleurs été obligé de retirer de l'équation. Il était de trop.
