"On se demande souvent ce qu'aurait pu être notre vie si un moment de celle-ci n'avait pas eu lieu. Si une simple fraction de seconde s'était passée autrement.
J'ai toujours cru au destin, au fait que le moindre de nos actes peut avoir des conséquen...
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SACHAPARKER
- Bonjour ma Lana, me dis-je à moi-même en m'asseyant dans un coin reculé du bar.
Lana est assise un peu plus loin et, un café dans la main, attend patiemment que ses amis de l'association de dessin viennent la rejoindre.
J'ai eu une sacré chance d'avoir installé ces caméras dans son appartement. Ce n'était pas prévu dans son programme ce petit rendez-vous et si je n'avais pas mis tous ce matériel de surveillance chez elle, jamais je n'aurai su qu'elle avait changé ses plans.
De loin, je l'observe se pencher pour admirer la rue tandis que sa petite robe noir bien moulante vient se relever sur ses cuisses nues. Alors qu'elle pose ses lèvres pulpeuses sur le rebord de la tasse, je me lèche le pourtour des lèvres et replace machinalement mon pantalon qui me sert soudainement.
Bordel ce que j'aimerai que ses lèvres se posent ailleurs que sur cette foutue tasse.
Dans un brouhaha infernal, ses amis ouvrent la porte du bar, me laissant admirer une énième fois le corps de Lana lorsqu'elle se relève pour les saluer. Je reste assis là, dans ce bar, pendant des heures à les écouter parler crayons et peintures.
Ça ne me dérange pas. Ça me laisse tout le loisir d'admirer le sourire de Lana et les courbes de son corps chaque fois qu'elle se penche pour examiner le travail de ses camarades.
Au bout de 3h, ils commencent enfin à ranger leurs affaires et je me lève brusquement à mon tour.
C'est le moment d'entrer en jeu.
Attrapant rapidement ma veste et mon sac, je me dirige rapidement vers Lana et la bouscule volontairement. Son sac s'éparpille alors sur le sol du café comme lors de notre première rencontre et je répète les mêmes gestes que ce jour là.
- Excuses-moi, je ne t'avais pas vu, lui dis-je faussement désolé.
Lana relève très vite la tête au son de ma voix et, dans un petit sourire, me répond :
- Comme ça on est quitte.
Me relevant, j'attrape sa main douce et l'aide à se relever à son tour.
- On devrait essayer de se voir sans se bousculer., lui réponds-je avec mon sourire le plus charmeur.
Un léger rire discret s'échappe de sa gorge et une envie de la prendre là maintenant, sur cette table, s'incruste dans mon crâne. Secouant la tête pour effacer les images qui commencent à s'imprimer dans mon esprit, je lui tends la main et me présente.
- Sacha Parker.
- Lana Land, me sourit-elle en prenant ma main dans la sienne.
- Alors Lana Land, que fais-tu ici à part bousculer les gens ?
