Thralldom (Francais)

Chapitre 9

Après avoir passé la nuit avec Ethan, je me sens moins seule. Quelques jours se sont écoulés maintenant et la douleur s'estompe lentement mais sûrement.

Jonathan est venu à la maison alors que j'étais au travail jeudi, ne perdant plus de temps, comme il l'a dit. C'était dur de rentrer à la maison et de ne plus sentir sa présence. Cependant, les oreillers sentaient toujours comme lui, ce qui rendait le sommeil difficile.

Vendredi était un lavage. Je ne pouvais pas rassembler l'énergie pour me ressaisir et viser le site Web. Ethan a tout à fait compris. Il m'a dit de prendre tout le temps dont j'avais besoin. Bien sûr, Jackie viendra dans seulement deux semaines. Je suis sûr que je serai prêt alors. Travailler avec elle sera une diversion bienvenue.

Quoi qu'il en soit, je suis heureux d'avoir réussi le week-end. Je n'ai plus besoin de me lever et de faire semblant de me sentir bien.

Cependant, je me suis rendu compte que ce n'est pas seulement mon travail et ma vie personnelle qui ont changé. Jonathan, bien qu'il ne me devait rien, m'aidait à payer les dépenses et les courses. Je dois maintenant étudier mes finances pour faire des ajustements pour cela également. Je décide que pour l'instant, je ne m'inquiéterai pas pour l'argent. Je détermine qu'il vaut mieux dépenser moins jusqu'à ce que je puisse analyser complètement la situation.

Aujourd'hui est censé être une belle journée. Je me frotte vigoureusement les yeux et bâille. Je regarde ma cellule et découvre qu'il est 9h45. Je n'ai pas de projets pour la journée, mais je suppose que j'ai dormi assez longtemps. Je me traîne hors du lit et fais le court trajet dans le couloir jusqu'à mon salon. Lorsque j'atteins la vitre avant, je retire les voiles fins et me prélasse momentanément au soleil. Il doit faire au moins 80 degrés à l'extérieur. «Il faut aimer les hivers de Floride», me dis-je.

En m'éloignant de la fenêtre et en laissant les voilures se remettre en place, je décide qu'aujourd'hui serait une autre belle journée pour la plage. Je ne peux pas dépenser d'argent là-bas, et le soleil m'aidera à me remonter le moral. Je peux même laisser mon téléphone portable à la maison pour ne pas être dérangé. Bien que je ne veuille pas être seul, être détaché pendant un certain temps devrait m'aider à penser clairement.

Je bois mon Joe du matin avant de retourner dans ma chambre pour me préparer pour la plage. Je ne perds pas une minute à me changer en bikini noir (il correspond un peu mieux à mon humeur que le rouge) et à faire un sac. Je jette de la crème solaire et de l'eau supplémentaires. J'y resterai probablement presque toute la journée, car je n'ai pas de problèmes urgents à régler.

Une fois que j'ai tout ce dont j'ai besoin, je me précipite vers la porte et je saute dans ma voiture. Je fais le petit voyage chez l'écrivain en écoutant des tubes pop du début des années 2000. C'est une maladie, je sais. Mais écouter des paroles et de la musique familières est apaisant pour mon âme en ce moment. Je ne veux pas remonter le temps, mais je souhaite parfois que le monde soit un tout petit peu plus simple.

En atteignant l'accès à la plage et en rentrant dans le petit terrain, je remarque qu'il est vide. Cela me fait plaisir. Je ne veux pas partager mon réconfort avec qui que ce soit pour le moment. Je gare rapidement le Scion et sort rapidement de la voiture. Je prends mes vêtements de plage, claque la portière de la voiture et me dirige vers le sentier des dunes de sable.

Je savoure la courte promenade jusqu'à la plage et je suis encore plus satisfait quand je vois que la plage est immobile et vide sur une longue distance. Je décide que le fait de n'avoir que le bruit des vagues qui s'écrasent sur la plage, le tirant d'eau douteux et mes pensées intérieures m'aideront à ralentir mon esprit et à donner un sens à ma réalité actuelle.