Hades [ Livaïl X OC ]

chapitre 5

𝔈𝔭𝔯𝔢𝔲𝔳𝔢𝔰 2

Un gémissement sort de la bouche d'Amandine lorsque Mia attrape son bras pour le tordre.

La deuxième épreuve avait était annoncée, le corps à corps, ce qui n'est pas pour me déplaire. Nathan avait réussit à battre Théo, bien qu'il se dise le plus fort la première place de sa promo ne devait surement pas lui être dû grâce aux combats car ses coups restaient très brouillon. Le corps d'Amandine s'effondre sous les coups de Mia, la gagnante vient d'être annoncé. La brune accourt vers son amie pour l'aider à se relever et lui lance un regard désolé.

Tout le monde avait combattu, sauf moi.

- Très bien Nathan contre Mia en position.

Je me tourne vers le caporal agacé. Il a fait exprès de m'oublier ou quoi. Il me remarque et sans jeter un regard vers moi il s'approche et soulève mon haut. Je tape sa main baladeuse et recule de lui furieuse.

- Nan mais cava ne vous dérangez pas surtout !

- Tch, mais qu'est ce que tu t'imagines gamine, je veux juste vérifier l'état de ta blessure.

- « Dis Hades comment va ta blessure ? » ça marche aussi vous savez.

- Montre la moi.

Je souffle et soulève mon haut pour laisser apercevoir ma plaie.

- Très bien au prochain tour tu passes.

Je m'agite sur le banc impatiente de me battre. En réalité je me demande pourquoi il a insisté à regarder ma coupure alors que ce matin même je me battais contre Amandine mais peux m'importe le principal est qu'il me laissait faire.

Le combat se termine par une victoire de Mia, bien que toute fine cette fille a de la force dans les bras c'est certain.

- Hades en place.

Je lève enfin mon cul de ce banc, j'allais finir par m'y enraciner, et me met en position de combat. Plus loin Livail dépose sa veste contre le grillage. Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je compris. J'allais avoir ma vengeance.

- Prête gamine ?

Je ne prend pas le temps de répondre et m'élance vers lui pour ne pas lui laisser le temps de dominer le combat. Les coups s'enchaînent et nous encaissons la douleur chacun de notre coté sans qu'aucun de nous deux n'abandonne malgré le sang qui commence à couler le longe nos visages. D'un point de vue extérieur on aurait dit deux bêtes arrangés. L'agacement s'empare de moi lorsque je remarque que le caporal ne fléchit pas une seconde sous mes coups. Déjà plus de 30 minutes que nous combattons et aucun n'arrive à prendre le dessus. Je tente alors une feinte et lance mon poing vers sa joue. Il s'abaisse pour l'éviter mais au dernier moment je glisse sur le sol et déstabilise ses jambes. Il s'effondre au sol et je grimpe sur lui pour le bloquer. Il encercle ma taille de ses jambe et bascule sur le coté, la situation s'inverse et il se retrouve maintenant au dessus de moi. Il attrape ferment mes poignet et les plaquent au dessus de ma tête. Je me débat de toute mes forces pour tenter de m'échapper de son emprise mais en vain.

- Perdu.

Il relâche mes poignets et se relève, son éternel air blasé scotché au visage. Une chose était sur, c'est quelques années en tant que soldats l'ont rendu plus fort, cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas fait battre de la sorte.

- On a finit les morveux.

Les jeunes soldats soufflent de soulagement. Seul le grand roux ne bouge pas d'un pouce attendant surement le résultat du caporal.