Hades [ Livaïl X OC ]

chapitre 18

𝐉𝐞 𝐭𝐞 𝐯𝐞𝐮𝐱

Installé dans mon nouveau bureau en compagnie de mes soldats, je rédige le rapport sur l'expédiât avec leur aide.

- Amandine nombre de titan tué.

- deux !

J'inscris son résultat, et demande à chaque soldat.

- Très bien, j'ai finis.

- Et vous caporal combien?

- Je ne vais pas vous le dire, vous allez mourrir de jalousie.

Il peste, mais insiste quand même.

- Si on compte ceux en équipes ça fais un total de 10.

Il me regarde tous ébahit et je rigole. Je me lève de mon siège et m'adosse sur le bureau.

- Je suis fier de vous, aucun de vous est mort.

Ils se regardent tous très souriant que je les félicites.

- Bon aller, c'est pas tout mais il est déjà 21 heures alors au lit. Demain on reprend les entraînements.

Trois jours sont passés depuis notre retour. Le QJ est plongé dans le  deuil et peu à peu la bonne humeur revient n'oubliant pas nos camarades perdus.

Un toquement retentit sur la porte et je souffle en constatant que je n'allais pas être tranquille de si tôt.

- Entrez !

La porte s'ouvre sur un visage connu, il porte son poing à son cœur.

- Repos soldat. Qu'est ce que je peux faire pour toi.

- Je venais vous remercier caporal, merci de m'avoir redonné la force de me battre.

Ce garçons que j'avais retrouvé agenouillé dans le sang de ses camarades semble plus déterminé.

- Quel est ton nom ?

- Raph madame !

- Très bien Raph, ne perd plus jamais cette force.

Il hoche la tête, et je lui demande gentiment de partir prétextant que j'avais encore beaucoup de choses à faire.

En réalité j'avais surtout besoin de repos. Alors je m'avance vers ma douche personnel. Être caporal à ses avantages. L'eau chaude coule délicatement sur mon corps détendant mes muscles endoloris. Quelques brûlure ornent mon corps provoqué par le sang brûlant des titan. Tout mon être s'apaise sous la pression de l'eau. Je sors avec difficulté de la cabine et me dirige vers la chambre.

Livaïl se trouve la assis sur le bord de mon lit sa tête entre ses bras. Le brun ne m'avait pas dédaigner un regard depuis une dizaine de jour et le voilà dans ma chambre.

- Livaïl ?

Il se redresse et balade son regard sur mon corps. Je resserre la serviette autour de mon moi pour être sur qu'elle ne tombe pas.

- Je peux savoir ce que tu fais là ?

Il se lève et se plante devant moi.

- Je suis désolé mais je n'y arrive pas.

- Mais enfin de quoi parles tu ?

- Je n'arrive pas à rester loin de toi. Je suis désolée j'ai essayé de te laisser tranquille. Afin que toi et Mat vous puissiez reconstruire votre vie et tout le merdier qui va avec mais..

Il plante son regard dans le mien et la tension montre d'un cran. Face à lui je me sens toute ridicule, il ne fait qu'une bouchée de moi.

- Mais si finalement il y a la moindre petite chance que ce sois moi. Je ne sais pas où cette histoire va nous mener, je ne sais même pas si on peut dire que c'est de l'amour.