chapitre 17

5 0 0
                                    

𝐝𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐦𝐮𝐫𝐬

Les soldats rangés un à un devant la grande porte, on pouvait entendre le bruit de la mort qui nous attendais derrière. Un attroupement s'était formé atour de nous et les civils ne s'empêcher pas de cracher leur mécontentement face à cette nouvelle expédition. Je tourne mon regard vers le ciel et repense à cette semaine qui est passé trop vite.

Beaucoup trop rapidement.

Le major nous avais annoncé qu'une expédition allait avoir lieux et nous y voila. Depuis la terreur règne au saint du bataillon, les entraînements se sont enchaînés pour perfectionner nos techniques avant le jour fatidique.

Et nous y voila.

Depuis cette annonce Livaïl et moi nous étions pas touché un mot, il agit comme si je n'existais plus, comme si j'étais déjà morte.

Je reporte mon attention sur mon escouade, leur visage sont déformés par la peur. Une boule s'est formé au creux de mon ventre. Qui reviendra vivant ? Qui allais-je encore perdre?

Je me bloque sur le visage de Mat qui me regarde depuis tout à l'heure. Il a peur, peur de me perdre. Je m'approche vers lui et vérifie que l'équipement de son cheval est bien attaché.

- Tu es prêt ? Le questionnais-je.

- Je crois oui.

- Tu crois ?

Il prend les rennes de son cheval et l'emmène prêt des autres.

- J'ai peur.

Je regarde autour de moi. Qui ici n'a pas peur. La plupart des soldats vont y laisser leur vie. Sont-ils conscient de leur mort imminente.

Suis-je consciente.

Derrière moi mes soldats ne disent pas un mot, le regard encré sur le sol, ils prononcent sûrement leur dernière prière.

Je repense à ces lettres que j'ai du écrire à mes proches. Ce foutu testament ou j'ai du délivrer mes dernières volontés.

Mes dernières paroles.

- Approchez!

Mon escouade s'approche, leur cheval à la main et se plante devant moi.

- C'est quoi ces têtes de déterré ?

Marc se gratte l'arrière de la tête.

- C'est juste qu'on essaye d'accepter notre mort probable.

Je claque de la langue et les toise un par un.

- Bande de faibles.

- Hazel ! Me réprimande Amandine.

- Non arrêtez, je vous est entraîné, fais de vous des soldats compétents, je vous est préparé et aujourd'hui vous vous pissez dessus ?

Ils se redressent et reprennent un peu plus confiance en eux.

- Alors maintenant ôtez vous la mort du crâne, parceque c'est pas aujourd'hui que vous allez crevé. Et si c'est le cas compter sur moi pour venir vous massacrer une deuxième fois, c'est clair ?

Hades [ Livaïl X OC ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant