Chapitre sept : Chaos

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Ueno regarda, avec stupéfaction, les lumières s'éteindre.

« Les lumières ne marchent plus !, s'exclama quelqu'un.
- Tout le lycée est dans le noir !, s'exclama un autre.
- Je n'arrive pas à ouvrir la porte !»

Ueno se leva et essaya d'ouvrir la porte. Quelque chose semblait la retenir fermer.

« Qu'est-ce qu'il se passe ?, demanda Nikki, Pourquoi la porte ne s'ouvre pas ?
- Je n'en sais rien, répondit Ueno, Essayons les fenêtres.»

Mais d'autres avaient déjà essayé. Impossible de les ouvrir. Ils étaient coincé dans la salle de classe. Les 1-A (ndt : équivalent de la seconde en France) étaient bloqués. Soudain, un rire retentissas dans la classe. Un rire féminin qui ne semblait appartenir à personne.

« Ueno, dit Nikki, J'ai peur.
- Moi aussi, dit la jeune fille en prenant la main de son amie.»

La classe était trop terrifié pour réagir. Seul Ideki ne semblait pas avoir peur, il était juste... surpris. Puis, il se mit à sourire et éclata de rire. Pas d'un rire qu'on avait l'habitude d'entendre, mais un rire malsain, atroce... Tout comme le rire sans propriétaire...

« Alors, comme ça, dit il en souriant, Tu m'as compris ?»

Ueno prit peur en voyant la flamme de la folie dans les yeux du rouquin.

« Montre leur, dit il en écartant les bras, Montre leur ce que cela fait de s'en prendre à nous !»

Les vitres commencèrent alors à se fissurer.

« Ideki, murmura Ueno, Que fais tu ?»

Puis les vitres explosèrent, projetant des bouts de verres sur les élèves. Ceux-ci se mirent à hurler de terreur. La pluie, dehors, s'intensifias et commença à rentrer dans la salle.

« Ueno !, s'exclama Nikki en se blotissant contre elle.»

Les affaires des élèves se mirent soudainement à voler dans la classe, intensifiant les cris des élèves. Ideki, lui, riait aux éclats. Il semblait complètement avoir perdu la raison.

Je n'ai pas bien fait, mais mal fait. Ideki a besoin d'aide, je ne peux pas le laisser seul.

Les paroles de Asano retentissèrent dans sa tête. Ueno respira longuement. Tout allait bien. Elle devait juste calmer Ideki, et tout rentrera dans l'ordre. C'était ce qu'elle cru avant d'entendre le cri inhumain d'une élève : la bibliothèque de livres avait prit feu et celui-ci commençait à se propager sur le plancher en bois. Une vague de panique balaya la classe et tous se précipitèrent vers la porte, ne faisant plus attention à qui que ce soit.

« Je n'ai pas envie de mourir, murmura Nikki.
- Les fenêtres, dit Ueno en se levant.»

Elle obligea Nikki à se lever et les deux filles se dirigèrent vers les fenêtres. Mais Ueno ne fit pas attention aux objets qui volaient à côté d'elle, encore moins à la chaise qui fonçait droit sur elle.

°

Elle était heureuse. Voir toutes ces personnes qui avaient détruit Petit frère pleurer de peur la remplissait de joie. Voir touts ces élèves hypocrites ne faire plus attention qu'à leur peau... Cela ne faisait que renforcer son idée que ces gens ne méritaient pas de vivre. Personne ne devait survivre. Ils allaient tous mourir. Petit frère le lui avait demandé. Il lui avait enfin demandé de l'aide. Elle ne devait pas le décevoir. Il allait être fière d'elle. Personne ne devait survivre. Mourir... Ils devaient mourir. Payer pour ce qu'ils avaient fait.

Est-ce que tu seras heureuse ?

Bien sûr, qu'elle le sera ! Petit frère allait enfin être heureux et libre, donc elle aussi, non ?

Faire cela ne te transformera pas en quelque chose pire qu'eux ?

Ces gens avait fait du mal à Petit frère, ils devaient le payer de leur vie. Elle voulait son bonheur alors que eux n'avait souhaité que son malheur.

Petit frère le souhaite t-il vraiment ?

Il lui a demandé. Bien sûr qu'il souhaite leurs morts !

Vraiment ?

Il le veut... Oui, il le veut.

Regarde le.

Elle se tourna vers Petit frère. Il était là, au milieu des flammes. Il semblait avoir perdu la raison. Elle compris. Si ces gens mourraient, Petit frère allait perdre la raison. Et elle ne voulait pas. Petit frère était tout ce qu'elle avait de plus cher.

Alors, que vas-tu faire ?

Elle ne voulait pas... Petit frère le lui avait demandé... Mais...

Tu n'es pas comme ça.

Elle le savait mais...

Pense à lui. Ne commet pas d'erreur. Sinon, il disparaîtra à son tour.

Elle soupira. La porte de la classe s'ouvrit.

°

Sarada dessinait l'image du bâtiment en feu. La nouvelle était passé à la télévision : une salle de classe avait pris feu subitement alors que les élèves y étaient enfermés, incapable de sortir. D'autres élèves avaient entendu des cris et des bruits de verres avant que l'incendie soit provoqué. Résultat, la moitié du lycée avait prit feu avant d'être stopper par les pompiers. Les causes restaient inconnues.

« Qu'est-ce que tu regardes encore ?, demanda Kyosuke.
- Il y a eu un incendie dans ton lycée, tu ne le savais pas ?
- Que... Comment !?
- Un incendie dans ton lycée. On pense que c'est ton copain, Ideki, le coupable. Et ta copine Ueno est à l'hôpital, blessé grave paraît il.
- Ideki, coupable ?
- Ton copain est un criminel, comme quoi, on peut faire confiance à personne.
- Ideki n'est coupable de rien du tout. Il n'est pas capable d'un tel geste !
- Tu dis ça mais tu ne le connais pas.
- Je le connais assez pour savoir qu'il ne fera jamais du mal à qui que ce soit !
- Peut être. En tout cas, Ideki est le seul à s'en être sorti indemne. Et tout les élèves de ta classe encore en capacité de répondre disent qu'ils l'ont tous vu vrillée fou. Il a lui aussi été emmené à l'hôpital. Problème à la tête, sûrement.
- Ideki..., murmura Kyosuke, Qu'est-ce qu'il s'est passé.»

Le garçon regarda le dessin de sa soeur. Il le prit et retourna la feuille, dévoilant le dessin d'un homme à tête de chien.

Un incendie dont on ne connaissait pas la cause.

Ideki qui était impliqué.

Le fantôme.

C'était lui le coupable.

Nashi, le fantôme de OōsanoyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant