Chapitre huit : Visite à l'hôpital

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Ideki était allongé sur le lit, dans la chambre d'hôpital où on l'avait enfermé. Il ne se rappelait plus très bien de ce qui c'était passé après que les lumières de sa classe se soient éteintes. Il se rappelait seulement de s'être senti satisfait... et d'avoir vu Nashi. Pour le reste, il n'en savait rien. Il avait tout oublié. Soudain, la porte de sa chambre s'ouvrit et Asano, accompagné de ses sœurs, rentra dans la pièce.

« Les Asano !, s'écria Ideki, Puis-je savoir en quel honneur je dois votre présence ?
- On était à l'hôpital pour Sarada, dit Kyosuke, On s'est dit qu'on devait passer te voir.
- Pourquoi donc ? On n'est pas ami, que je sache.
- Mon cher Ideki, dit Hori en souriant, Je t'interdis de parler à Kyosuke de cet façon.
- On voulait te parler de l'incendie, dit Kyosuke, Ce n'est pas toi, le coupable ?
- Bien sûr que non !, s'exclama Ideki, Pourquoi vous me posez tous cette question ?
- Ideki, dit Kyosuke, Je voulais juste m'en assurer.
- Moi, dit Sarada, Je suis toujours sûr que c'est le rouquin.
- Sara, dit Kyosuke, Tu n'aides pas, là. Enfin... Ideki... Le fantôme... C'est lui le coupable, non ?
- Quel fantôme ?, demanda Ideki, Cela n'existe pas, les fantômes.
- Ne fais pas l'idiot avec moi. Je connais l'existence du fantôme. Ueno m'a tout raconté.
- Laisse les fantômes en dehors de ça !, cria Ideki, Cela n'existe pas !
- Tu t'énerves facilement. Ideki... Connais-tu vraiment ce fantôme ?
- Il n'y a pas de fantôme.
- Ideki, si tu crois que je vais te cracher au visage à cause de ce fantôme, tu te trompes. C'est plutôt ton comportement actuel qui me donne envie de te laisser seul.»

Ideki détourna le regard puis soupira.

« Je ne connais pas le fantôme..., dit il, Elle est... très distante et souvent absente... Nashi est quelqu'un de gentille, elle ne peut pas faire du mal à quelqu'un.
- Donc, il y a bien un fantôme, dit Kyosuke.
- Je pense que tu l'as déjà entendu. La fois où j'étais venu chez toi avec Ueno. Nashi était là.
- Non, je n'ai rien entendu, dit Kyosuke, Maintenant que tu me le dis,  Ueno m'avait aussi parlé de ça...
- Tu ne l'as pas entendu ?
- Moi non plus, dit Sarada.
- Je... C'est vous qui êtes bizarre !, s'exclama Ideki, Pas moi !
- Bon..., dit Kyosuke, Ideki... Nous devons comprendre pourquoi le fantôme te suit et pourquoi elle est venue au lycée.
- Je sais pourquoi ! C'est parce que je lui avais demandé !
- Tu lui avais demandé ?
- Oui... Je lui ai demandé de faire peur aux élèves de la classe...
- Coupable indirect, dit Sarada.
- Les enfants, dit Hori, Je veux bien comprendre que vous voulez savoir pourquoi ce fantôme suit Ideki mais... il faut aussi savoir pourquoi il existe.
- Cela risque d'être compliqué, dit Ideki, On ne connait rien de Nashi. Même pas son nom.
- Pourtant, dit Kyosuke, Elle a été enterrée dans le village, non ?
- Oui, dit Ideki, Mais les villageois ne connaissaient pas son nom. Il n'y a rien de marqué sur sa tombe.
- Très bien, dit Hori, Je vais vous aider.
- Moi aussi !, s'exclama Sarada.
- Mais avant cela, dit Kyosuke, Il faut que tu sortes de l'hôpital et que tu règles cette histoire d'incendie. Ainsi que ton harcèlement.
- Oui, dit Hori, Il est apportant que tu ailles mieux.»

Ideki soupira. Qui étaient vraiment les Asano ? Cette famille de citadins vraiment étrange... Qui n'hésitaient pas à l'aider alors qu'il était l'anomalie. Oui... pourquoi voulaient-ils l'aider ?

« Ideki, dit Kyosuke, Quoique tu dises, je t'aiderai. Alors, arrête de me dire qu'on n'est plus ami. Sinon, je te baffe.»

Ideki fut surpris puis sourit.

« D'accord, dit il en souriant, J'aimerais éviter de me faire frapper.»

°

Ueno était assise sur son lit d'hôpital. En face d'elle, se trouvait Nikki.

« On m'a dit que je pourrais sortir demain, dit Ueno.
- C'est vraie !?, s'exclama Nikki, C'est super ! J'avais un peu l'impression d'être seule, en cours.
- Cela fait une semaine, dit Ueno, J'ai eu la peur de ma vie.
- Je suis sûr que c'est la faute de Ideki !, s'exclama Nikki, énervé, Pourquoi il a fait tout ça !?
- Nikki... Si il a fait ça... C'était peut être parce que on est allé trop loin avec lui.
- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
- Depuis tout petit, on l'harcele et il n'a jamais rien dit. On lui a tout mit sur le dos... Il fallait bien qu'il explose un jour.
- Tu es bizarre, Ueno. Ideki est l'anomalie ! Ce n'est pas un humain !
- Bien sûr que si ! Je ne le vois que maintenant mais... il a besoin d'aide.
- Ueno ! Tu as bien vu qu'il a essayé de te tuer !
- Moi, j'ai juste vu qu'il avait besoin d'aide. Le reste, c'était de la faute du fantôme.
- Ueno, tu es la première à demander aux autres de ne pas parler à Ideki, tu ne peux pas changer comme ça !
- Nikki ! On a vu la même chose ! Il a besoin d'aide ! Pourquoi tu ne le comprends pas !?
- Désolé Ueno, mais j'ai juste vu quelqu'un tenter de nous tuer.»

Ueno soupira d'énervement. Pourquoi Nikki ne comprenait pas !? Et, est-ce que, elle, était comme ça depuis tout ce temps ? C'était le cas. Elle ne comprenait que maintenant que Ideki avait besoin d'aide.

« Je veux aider Ideki, dit elle, Et quel que soit ton avis, je le ferais.
- Tu es sûr de toi ?
- Plus que jamais.
- Je... Je ne veux pas te laisser seul avec ce fou...
- Il n'est pas fou ! Il est normal ! Du moins... C'est nous qui l'avons rendu comme ça ! »

Nikki recula et se braqua. Ueno soupira. Elle n'avait pas l'habitude de se disputer avec sa meilleure amie. Mais elle devait aider Ideki. Elle savait que, maintenant que Nashi était venu au lycée, la situation du rouquin allait sûrement se dégrader.

« Nikki, je ne te demande pas d'être d'accord avec moi. Mais...
- Je... Très bien... Fais ce que tu veux. Je te suivrais. Comme toujours.
- C'est vraie !?
- Oui... Je ne veux pas me disputer avec toi alors... je suis prête à aider Ideki pour continuer à être ton ami.
- Nikki... »

Ueno avait conscience que son amie était dans le faux. Mais elle savait aussi qu'elle pourrait peut être la faire changer d'avis. Elle voulait aider Ideki. Ce n'était pas une anomalie mais une personne normale. Une personne qui avait besoin d'aide. »

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Désolée pour le retard ! J'ai du réécrire entièrement la conversation entre Nikki et Ueno car elle ne me plaisait pas. J'espère que vous aimez cette version.

~ Akane

Nashi, le fantôme de OōsanoyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant