Chapitre 2

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Le soleil tapait les volets bleus de ma chambre et des rayons passèrent à travers la fenêtre ce qui me réveilla et me poussa à lever mon corps paresseux pour descendre dans la cuisine prendre un petit- déjeuner.

Depuis quelques jours, je vivait chez mon ami Agustin et sa copine Carolina, ils m'avaient gentiment accueilli, un soir après une dispute hebdomadaire avec Cande, je n'avait pas de toit.

  Je descendis les escaliers sur la pointes des pieds pour ne pas réveiller les tourtereaux, mais je découvris que la lumière était déjà allumée dans la cuisine : Carolina préparait des pancakes.

- Salut, salut ! lançai-je à mon amie.

- Bonjour, bonjour me répondit-elle.

Aujourd'hui j'avais décidé de me rendre à mon studio, le confinement était enfin fini depuis quelques mois et je pouvais enfin réenregistrer de nouvelles chansons.

Je mangeai un pancake et me rendis dans la salle de bain pour me laver, ensuite je sortis ma décapotable, pour me rendre en centre-ville.

Le centre-ville était assez éloigné de chez Agustin, c'était plus proche de mon ancien chez moi mais j'aimais bien rouler en décapotable avec le sentiment de légéreté et de liberté quand je roule.

Je me gare sur une place libre et ferme ma voiture à clefs en reculant pour l'admirer mais je fonce dans une personne pas inconnue.

- Désolé dis-je géné

- Pas grave... répondit la personne je voulais te parler d'ailleurs 

Cette personne n'était autre que Karol, j'étais destiné à la voir tous les jours, ce qui ne me dérangeait pas forcément.

- Tu veux me dire quoi ? demandai-je le sourire aux lèvres.

- Je voudrais te proposer un projet, m'aider à composer un morceau.

- Donc en gros écrire une chanson en collaboration avec toi.

-Exact tu acceptes ? 

- Avec joie Karol

Elle me sourit satisfaite et repartit ; cette fille me surprendra toujours.

J' ouvris la porte blanche du studio et avançai les mains dans les poches jusqu'à mon piano.

Je jouai quelques notes en faisant danser mes doigts sur les touches, les yeux fermés.

- Bravo, bravo Ruggero. me dit  mon frère.

Mon frère depuis quelques temps avait la clef de mon studio et pouvait facilement rentrer, je m'entendais à merveille avec lui. C'était aussi en quelque sorte mon coach de travail.




Chapitre très court

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