Chapitre 4

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- Comment peux - tu dire ça ? m'exclamai-je en courant sous la pluie.

Fuir, je ne le faisais pas souvent, mais quand les paroles me blessaient je fuyais sans problèmes.

Je n'étais pourtant pas du genre à m'avouer vaincu mais après ses paroles je ne pouvais pas me retenir.

La pluie tombait sur ma chemise et sur mes cheveux qui devenaient bouclés, autrefois elle aimait passer ses doigts dedans, mais après notre discussion je crois que mes espoirs sont enfouis au fond de mes pensées.

Karol, la seule à mes yeux, et je l'ai vu, ivre, de mes propres yeux. Elle était en train de draguer un mec en me regardant avec un air de défi dans ses prunelles, comme si, elle voulait jouer avec ma jalousie.

Karol, quand je l'ai connue elle était jeune et innocente. Attentionnée et trop gentille. Rigolote et joyeuse. La Karol que je connaissait avant n'aurait fait souffrir personne pour rien au monde  et elle n'aurait pas même été capable de faire du mal à des traitres, des traitres comme moi.

Il y a une semaine, j'avais emménagé dans un appartement près du centre-ville de Buenos Aires, pour être plus près du studio d'enregistrement.

Et aujourd'hui j'ai voulu essayé d'aller dans un bar pas très loin et j'ai vu Karol, elle m'a vu aussi, elle a tout d'abord dragué un mec non connaissable pour me rendre jaloux.

Après, elle a dansé avec lui, elle a repris un énième verre d'alcool, puis est - enfin - venue vers moi pour me demander d'arrêter de la regarder, je lui répondu que la Karol que je connaissait n'était pas comme ça et elle ne s'est pas démontée elle m'a dit la même chose dans le sens inverse. Je lui ai répondu qu'elle était ivre. Mais elle ne m'a pas écouté et elle m'a lancé des injures et s'exclama au passage que je n'avais pas changé, que j'était toujours Ruggero le toxique. 

Et ça m'a blessé... Qu'est- ce que je raconte ça m'a énormément blessé, que j'ai répondu " comment peux - tu dire ça ? ", et puis je suis parti chez moi.

La seule chose qui me réconforte après ma tristesse est de me préparer un bon chocolat chaud avec de la crème fouettée et des petits chamallows. 

Ca fait peut-être enfantin mais quand je le bois tous mes malheurs s'en vont.

La sonnerie de mon téléphone se fait entendre, un appel entrant de Mick.

- Allo... dis-je en espérant cacher ma voix cassée.

- Salut, me réponds-il, c'est moi ou tu as ta voix qui essaye de cacher ta tristesse ? 

- Comment tu sais ça ? demandai-je  

- Je suis ton ami, Ruggero, je te connais par cœur.

- Dis plutôt que tu es ma mère, c'est plus crédible.

- Je suis ta mère alors si tu veux... Bon sinon qu'est ce que tu as ? 

- Et toi pourquoi m'appelle tu ? 

- Je t'appelle parce que Karol m'as dit que je devait t'appeler parce - que elle est en bas de ton appartement et elle a peur de t'appeler voilà. Et toi ? 

Je raccroche au nez de mon ami, et curieux de savoir ce que Karol a de si important à me dire, pour venir jusqu'à chez moi.

Je loge au quatrième étage, je dévale donc les escaliers à toute vitesse pour arriver au rez de chaussée et je vois Karol les yeux bouffis par les pleurs ses chaussures à talons à la main.

J'ouvre la porte principale et la laisse entrer en restant neutre, cette fois-ci je prends l'ascenceur avec Karol.

Pour passer le temps je commence à parler avec elle.

- Qu'est ce qui se passe ? pourquoi es- tu venue ? demandai-je 

- Ben... Je voulais m'excuser pour mon comportement de tout à l'heure, je me suis emportée sous l'effet de l'alcool. Et... moi... non plus je ne me reconnais plus dit-elle avant d'éclater en sanglots. Après notre dispute après la tournée Soy Luna... J'ai... J'ai changé de personnalité et puis quand on s'est revu, je me suis revue moi avant. 

- Alors pourquoi tu as été si froide avec moi ce soir ? demandai-je 

- Alors voilà... soupira t-elle. Je voulais me venger parce-que je n'étais pas bien, pas dans mon état normal. J'ai lu un article sur internet qui disait que... 

- Passe - moi ton téléphone je veux le voir.

Karol me passa son téléphone et au même moment la porte de l'ascenseur s'ouvrit et je sortis les clefs de ma poche de mon jean. Puis j'ouvris la porte bleue de mon appartement.

Karol rentra timidement dedans et je lui fis signe de s'installer sur le canapé dans le salon. J'avais toujours son téléphone en main et j'allai sur internet, regardai son historique.

- Si tu veux savoir c'est un post Instagram, mais tous les journaux en parlent. m'expliqua t'elle

Dans ce post Instagram, ils parlaient de moi et de ... Candelaria, mon ex quoi ! Des rumeurs circulent comme quoi, je me serais remis avec elle et bien evidemment, Karol y a cru. Elle m'a expliqué qu'elle a voulu se venger car elle croyait que je jouais avec elle, mais pas du tout ! 

Elle sanglotait et s'excusait toutes les deux minutes et pour  cacher son visage elle  mis un coussin gris devant sa tête. 

Prise d'une soudaine envie, je la pris dans mes bras et ressentis de la compassion pour elle et elle se blottit à son tour dans mes bras. 

- Au moins, on est égal à égal... lançai-je 

- De... Quoi ? demanda t-elle

- On a tous les deux fait des erreurs dans notre amitié et dans notre couple, du coup on est à égalité.

- Tu n'as pas faux... ria t-elle

Nous riions un long moment ensemble et nous commencions une bataille de coussins de canapé, malgré l'heure tardive.

- Ti veux dormir ici demandai-je

- Si je ne te déranges pas je suis d'accord ! m'expliqua t-elle

Je me levai et Karol me suivi nous allions dans le couloir et je lui montrait la chambre d'amis juste en face de la mienne.

Vu qu'elle n'avait pas de pyjama, je lui prêtai un de mes pyjamas de filles* et on se souhaita tous les deux une bonne nuit de sommeil.


* Ruggero a toujours eu des pyjamas de filles dans son armoire, celà peut paraître bizarre au premier plan mais c'est de pyjamas que Cande n'aimait pas du coup il l'ai a gardé ( très belle histoire, oui oui je sais ) .


Bonjour, bonjour...

Ca fait assez longtemps que je n'ai as écrit d'histoire mais j'avais le début mais plus d'inspiration pour la fin de l'histoire ; j'espère qu'elle sera à la hauteur de vos attentes et je vous souhaite une bonne journée de reprise d'école pour les primaires ( même si bon je ne pense pas que des primaires lisent cette histoire 😂😂 ) et une bonne semaine de télé-collège ou télé-lycée.

Bye Bye.

Ps : N'oubliez pas de voter et de mettre des commentaires, ça me motive énormément. 


Pardonne-moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant