Le sang nous réunit

Prologue

Le sang.

Quoi ? Comment ça on ne commence pas une histoire comme ça ? Je fais ce que je veux.

Bon. Le sang.

Je m'appelle Shiroi Heiwa. J'ai 4 ans et demi. Mon prénom veut dire blanc car j'ai de longs cheveux d'un blanc de neige me tombant sur les épaules. Mon nom de famille signifie paix, me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien. Mes parents sont deux héros peu célèbres. Mon père, c'est Black kick. Ma mère, c'est peace. Pffff... Vraiment ridicules. En plus, ils tiennent à ce qu'on les appelle soit par leur nom de héros, soit maman et papa ! À tel point qu'on ne connaît pas leurs véritables noms... À croire qu'ils en ont honte.

Mon alter, c'est la régénération et l'oxygène. J'ai un deuxième alter car une amie, Tsuki Taiyō, a un pouvoir permettant de "copier" celui de quelqu'un sur quelqu'un d'autre. L'alter de régénération, c'est celui de mon frère, Kuroi Heiwa. Il a lui des cheveux d'un noir de jais, comme son nom l'indique. Il possède également mon pouvoir, celui de manipuler l'oxygène à ma guise, ainsi que celui de manipuler les souvenirs (il m'a été très utile), qui appartient à son frère de cœur, Mizu Saikopasu.

Comment ça, un gosse de 4 ans peut pas penser comme ça ? Alors déjà, c'est 4 ans ET DEMI. Ensuite, c'est UNE gosse je vous prie. Et enfin, les enfants sont plus intelligents qu'ils n'en n'ont l'air.

Donc. Le sang.

Hier, j'ai trouvé un petit chat, mon animal préféré, écrasé sur la route.

Bizarrement, je n'ai pas ressenti une seule once de tristesse en le voyant, ni en le ramassant. Au contraire, j'ai trouvé son sang... Magnifique. J'en ai posé une goutte sur ma langue. Délicieux. Je l'ai ramené à la maison, et je l'ai offert en cadeau à mes parents.

Je n'avais pas compris. Je n'ai compris qu'après, lorsque mon frère, âgé de 10 ans, m'a tout expliqué, en modifiant les souvenirs de nos parents. Je n'ai pas compris grâce à ses explications, auxquelles je n'ai prêté aucune attention. Non, aucune attention. J'étais distraite par la lueur d'effroi que j'ai lue dans son regard.

"C'est moi... Qui lui fait peur à ce point là ?"

365 mots

C'est vraiment pas beaucoup, mais le prologue est une introduction, une mise en place du décor et des personnages. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaires, et si vous avez des conseils, je suis preneur !