Chapitre 1 : La proposition

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Pov de Shadow

Je marchais sans but dans les rues faiblement éclairaient par la lune de Saint-Louis. L'une des villes d'Amérique avec le taux de mortalité le plus élevé de tout le pays. Dans cette ville, une personne peut disparaître du jour au lendemain que personne ne fera la différence ou ne s'en rendra compte. Ici, si on veut faire les choses bien, il faut les faire soi-même. Cette ville est littéralement infestée par les criminelles ou autres raclures des bas-fonds en tous genres. C'est pourquoi je suis là, pour faire ce que les soi-disant « héros » n'ont pas le courage de faire. Qu'est-ce que c'est ? C'est simple. Se débarrasser une bonne fois pour toute des criminels qui sévissent dans cette ville alors que les véritables héros perdent leurs temps à capturer les criminels. Simplement pour qu'on apprenne qu'ils se sont échappés quelques jours voir quelques semaines après leur arrestation. Contrairement à eux, je fais en sorte qu'ils ne puissent plus jamais courir en liberté.

J'ai poursuivi mon chemin, mes yeux regardant droit devant moi et non sur les choses qui m'entoure, mon manteau noir se soulevant par la légère brise de vent. Je finis par passer devant l'entrée d'une ruelle et alors que j'aurais pu poursuivre ma route, mes oreilles parviennent à entendre la voix d'une personne. Je tourne la tête en direction de la source de la voix, elle provenait de la ruelle juste à côté de moi. Bien que mon ouïe soit largement plus élevée que la moyenne, je ne peux pas entendre toute la conversation. Les seuls mots que j'arrive à comprendre sont "argent" où encore "si tu tiens à la vie", des mots que j'ai beaucoup trop entendu au fil du temps. Pour ma part, j'en avais suffisamment entendu pour mettre un terme une bonne fois pour toute à cette histoire. C'est sans la moindre hésitation que je m'engouffre à l'intérieur de la sombre ruelle.

Les bâtiments qui englobent la ruelle laissent peu de lumière y pénétrer, sans parler de l'odeur, une sorte de mélange de moisissure et d'égout, tout le charme des grandes villes. Les ombres jonglent sur ma silhouette alors que je m'avance plus profondément dans la ruelle, mes pas résonnant dans les quelques flaque d'eau à mes pieds. Je passe un coin de ruelle et atteint finalement l'origine de la voix, ils étaient là. La première personne que je vois n'est nulle autre qu'un homme de carrure relativement importante, il menaçait en ce moment une femme avec ce qui semble être une queue de scorpion s'échappant du bas du dos. Son dard n'était qu'à quelques centimètres de l'œil de la femme. Je pouvais en finir en un rien de temps, mais je suis tout de même resté sur ma position, et voir si la femme allait se défendre de quelque façon qu'il soit. J'observe la scène dans l'ombre et je constate que la femme ne semble pas répliquer avec son Alter. Je continue d'observer pendant quelques secondes et je commence à me demander si cette femme possède un Alter pouvant l'aider à se défendre ou peut-être qu'elle ne possède pas tout simplement pas d'Alter ou était-ce tout simplement la peur qui l'empêcher de faire la moindre action. Je ne pouvais pas laisser une femme se faire tuer comme ça s'en rien faire. Déplaçant ma main dans ma poche, je récupère mon masque noir que j'enfile juste après, je tire la capuche de mon manteau sur ma tête et sort lentement de l'ombre tout en faisant bien attention à garder mon visage masqué dans l'ombre. La première personne à me remarquer sera la femme, quand mon pied claque contre une flaque d'eau. Elle détourna les yeux de son assaillant, établissant un contact visuel avec moi, le méchant ne tarde pas à faire de même. En me voyant, l'homme à queue de scorpion se déplaça derrière la femme dans l'unique but de se servir d'elle comme bouclier humain.

Voyou : T'es qui toi ?

Dit-il d'une voix légèrement tremblante, alors qu'il menace la femme avec sa queue de scorpion. De mon côté, je me suis contenté de croiser les bras sur mon torse et de le regarder en silence.

Voyou : Je te préviens ! Si tu avances je la tue sans hésiter !

Il pensait me faire peur avec ces menaces à deux balles. Malheureusement pour lui, il n'est pas le premier type dans son genre que j'affronte et il ne sera pas le dernier, loin de là. Je lève ma main droite vers l'avant. Je me suis concentré sur mon Alter, derrière mon masque, mes yeux rouges sont devenus oranges, des flammes se sont formées sur mon bras avant de se concentrer dans la paume de ma main et de se transformer en un pistolet constitué seulement de flammes. Avec mon arme dans la main, le méchant mit à exécution sa menace en éloignant sa queue de scorpion pour ensuite la diriger vers la gorge de la femme qu'il tenait encore en otage. Un héros professionnel aura fait en sorte d'éloigné l'otage pour lui éviter le moindre risque, mais je ne suis pas un héros. C'est sans la moindre once d'hésitation que je tire sur le voyou. La balle enflammée traversa sa jambe de part en part, il hurla de douleur en plus de tomber presque immédiatement sur le sol, l'obligeant ainsi à relâcher son otage. La femme profita que son ravisseur soit à terre pour prendre immédiatement la fuite. Elle sprinta hors de la ruelle le plus vite possible. Je pouvais entendre le bruit de ses talons s'éloignaient et une fois que cette dernière soit sortie de la ruelle, je peux pleinement sortie de l'ombre, révélant ainsi mon masque au voyou.

Devenons des héros livre 1 ( My Hero Academia x oc )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant