Chapitre 7

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Point de vue de Solis : 

J'ignore encore comment nous en étions arrivés là. Reyhi et moi méditions dans la forêt pour renforcer nos liens avec la nature et tous les autres membres de sa confrérie se sont joins à nous, découvrant les pouvoirs que notre mère à tous avait à leur offrir. 

En une semaine ils avaient fait des progrès incroyables. 

J'ai aussi eu la chance de croiser les familiers de Fareïm et de Rulidia et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils étaient envahissants. Un loup-garou, sous couvert de loup-magique pour Fareïm, qui m'a sauté dessus et un éléphant du Gange pour Rulidia. 

Bref, ils ne tenaient certainement pas dans ma tente. 

Vadel et moi étions naturellement devenus très proches. J'étais pleinement consciente que je l'aimais. Quelle erreur maintenant que j'y pense, j'aurais dû garder ces sentiments pour moi, cela m'aurait évité tellement de problèmes. 

Vers le milieu de la semaine de camp, alors que le professeur Ïorul revenait d'expédition, un troupeau de lézard ardents à passé la barrière de protection et le Dragon n'a rien pu pour nous à cause de ses chaînes. 

La moitié de l'équipe des soignants avait été touchée et nous ne pouvions plus nous occuper de tous les animaux et des créatures de la même manière qu'avant. 

Je m'étais aussi fait remarquée en déviant une créature de ça créature rien qu'en lui parlant. Il a sentit le lien qui m'unissait à notre mère à tous et il a accepté de me répondre. 

La seule chose qu'il me dit fut "tu devrais nous suivre, fuit tant qu'il est encore temps, notre mère à tous ne va pas tarder à rendre les coups !"

J'aurais dû prendre en compte cet avertissement et le suivre. 

J'étais au plus bas car certains élèves se comportaient étrangement avec moi, je savais qu'ils avaient comprit que je n'étais pas qu'une simple soigneuse et qu'ils allaient faire des recherches sur moi. 

C'est à ce moment-là que Vadel m'a emmené voler avec son familier. Le couché de soleil, le vent dans les cheveux, moi qui m'approche désespérément à lui pour ne pas tomber. C'était tout bonnement magique. 

Le plus magique a été quand il m'a embrassé. 

Son familier s'est alors écrié : 

- Enfin ! J'ai cru que ce jour ne viendrais jamais ! Depuis le temps qu'il se demande comment faire !

- Ferme-là espèce de poulet divin ! J'essaye de montrer mon bon côté ! 

- Quel bon côté ? Demanda innocemment l'oiseau. 

J'avais bien rit. 

Le lendemain, les novices m'ont bombardé de question sur comment j'avais fait et j'ai sortit le mensonge le plus énorme de toute ma vie. 

"J'ai essayé d'imiter le professeur Ïorul. Il dit que les créatures magiques et les plantes nous comprennent quand on leur parle alors j'ai tenté le tout pour le tout."

Étrangement tout le monde y avait cru et les élèves reprenaient leurs indifférence habituelle vis-à-vis de l'équipe des soignants. C'était vraiment ingrat comme métier, pas la moindre reconnaissance.

Ensuite la fin du camp arriva.

Les chaînes de Sulam étaient toutes fragilisée et personne ne s'en était rendu compte. Ce n'était qu'une question de semaines. 

Ensuite vint le moment de la réception en plein air organisée par le roi. Des invités des pays du nord étaient présent et c'est ainsi que j'ai rencontré Treliadem, mon oncle. 

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