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Septembre 2016

France

PDV HAKIM

Je suis arrivé devant l'adresse. J'ai vérifier à deux fois. Je ne pensais pas que ça allait se passer là dedans. Sachant que je n'ai pas tellement le choix, je sors de ma voiture et je rentre dans le café. Instinctivement je vais au bar me commander un café et je me dis que suivre le mouvement est la meilleure des solutions. Mon portable en main je ne cherche pas à être sociable. Je suis même très bien derrière mon portable et sous ma casquette. 

Au bout d'une bonne demi heure je trouve cela bizarre que rien ne bouge. J'ai fermer mon portable et j'ai regarder la café. Il y a une bonne ambiance, loin de celle que je m'imaginer. Des rires, beaucoup de complicités. 

-Salut. 

-Salut. je répond. 

-Je peux? 

Je me contente de répondre d'un signe de tête.

-Première réunion? 

-Ca se voit tant que ça? 

-C'est déroutant quand on se rend compte que c'est pas du tout ce à quoi on se penser. 

-Y'a pas de bonjour, je suis niania et je suis dépend à niania depuis? 

-Nan. C'est juste un moment ou on peut parler à qui on veut, si on veut, et autour d'un café. Mais si t'y tiens, je suis Roxane, et je suis annorexique depuis plusieurs années.

-Hakim, je pense pas être alcoolique, mais pas loin. 

-Pas loin? 

-J'ai pas le besoin de boire tous les jours, mais si je bois, je bois au point de mettre ma vie en jeu. Enfin si, je lui suis peut être. J'espère être arrivé à temps pour ne pas, que ce soit trop tard. 

-Ce n'est jamais trop tard. Tu vois lui là bas avec le costume. Il a perdu femme et enfant à cause de pari le déclique c'est le décés de sa femme. Depuis il se bat pour être clean et pour pouvoir connaitre ces petits enfants. Elle, elle est devenu accro aux drogues des suites d'un accident de la route. 50 ans plus tard, elle est là. Il est jamais trop tard, il faut juste avoir le déclic. 

-C'est le tiens?

-On m'a dit que j'allais finir comme mon père. 

-Dépendant? 

-Ouais. C'est un miracle qu'il soit encore en vie. Et toi? 

-Moi? Quand j'ai pu su tenir sur mes jambes, et rien garder dans mon estomac.

-Et maintenant?

-Je crois que mon corps parle pour moi. J'ai repris du poil de la bête, mais j'ai encore beaucoup de travails ur moi même à faire.

-C'est efficasse? 

-De quoi? 

-Ce groupe? 

-Si t'es sincère et que t'as envie oui. 

-Je savais pas quoi faire, je veux pas en parler à mes proches. 

-Pourquoi? 

-C'est mes problèmes. Je m'occupe de régler les leurs. 

-Et toi? Tes problèmes? 

-Je passe après eux. 

-Pourtant si tu es là, c'est que tu veux avancer pas vrai? 

-Ouais. C'est pas une vie. 

Je me suis recommander un café et elle m'a suivit. On est rester en silence.

-Ca marche comment? je demande. On a des parrains ou des bails dans le genre? 

-Du tout. elle sourit. On agit plutôt ici sur des relations de confiance et amicale. Il y a forcément ici une personne avec qui tu t'entendras bien, et ça se fera tout seul. Tu tissera des liens avec elle et tu l'appleras. 

-Rien de ce que je pensais. C'est qui ta personne? 

-Ca a était pendant un long moment Eddy, avant qu'il ne parte. Depuis c'est moi contre moi même.

Je me contente d'hocher la tête. 

-Combien de tatouage? je lui demande. 

-Houla. elle rigole. Je crois que j'ai arrêter de compter à 25. Y'en a bien eu une dizaine en plus. 

-Quand même? 

-J'aime bien. 

-C'est le principal. 

-C'est ma carrappace. J'ai l'impression d'être bresson.

Je rigole.

-Quoi? elle demande. 

-C'est mon surnom. Le bresson. 

-Ca te va bien, t'as des airs mystérieux. elle me sourit. J'ai l'air besson? Avoue je t'intimide de fou? 

-J'irais ap jusque là.

Elle ma tuer du regard et j'ai rigoler. 

-Finalement on va s'arrêter là. elle dit en se levant. Salut. 

-Un peu bresson le regard. je commente.

-Je le savais. elle sourit.

-Je suis plus bresson que toi. 

-Pas du tout. 

-Si si. 

On a facilement parler pendant encore une bonne heure, jusqu'à ce que le café se vide. 

-Tiens. elle me dit. Si jamais t'as besoin n'hésite pas. 

-Cimer.

-De rien. T'as fait le plus dur en étant là. 

-On verra bien. 

-Appel moi, n'hésite pas. 

-Ouais. 

-A la semaine pro si tu viens. 

Elle est parti et j'ai rejoins ma voiture. Je suis aller en direction de chez mon frère. Les gars sont devant la play. Je me suis posé dans le canapé et j'ai jouer avec eux. Une soirée mec. Rien de fou, mais ça fait du bien. 

Addiction MEKRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant