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Juin 2017

France 

PDV ROXANE 

-C'est le clip de Roxane portant sur les violences conjugales. Roxane bonjour, comment ça va? 

-Ca va. je répond. On se tutoie? 

-J'allais te le demander. me dit Faustine en souriant. Pas un sujet facile. 

-Du tout. je répond. Et pourtant, c'est plus courant qu'on ne le pense. 

-C'est pour ça que le sujet est important pour toi? 

-Oui. Parce qu'il faut comprendre qu'une baffe, c'est pas juste une baffe. Et ça c'est dure à comprendre. 

-Et c'est un sujet qui te touche personnellement? 

-Oui. J'ai était victime de violence conjugales. 

-C'est plus simple de parler quand on connait? 

-Pour le moment non. Je sais que c'est un sujet tabou pour moi. C'est le grand coupe de pied au cul cette chanson et être là.

-Alors? elle demande. On est en séance papotage entre copine. On parle simplement pas de pression. 

-Je me suis mariée très tôt. J'étais très amoureuse et on pleine rebelion contre mes parents. Donc gros bingo quand j'ai pu avoir les deux. je dis en souriant. C'était géniale, j'avais plein d'attention, de cadeau. On voyager, on avait tout. 

-Le rêve quoi? 

-C'est ça. Et puis il y a la première claque. Alors là, bah on comprend pas, et elle m'a marquer à vie. C'était pour une chaussette qui trainer. Elle était si forte que je suis tombé et je me suis évanouie. Je me suis réveiller tout était propre, tout était fait, tout était parfait. 

-C'est la phase lune de miel. dit le psychologue. C'est toujours comme ça. 

-C'était ça? 

-Ouais. Ca a toujours fonctionner comme ça. Des coups des insultes et ensuite les excuses et les cadeaux. Sauf à un moment il n'était plus comme ça. Il s'en moquait total. 

-Les premières violences physique? 

-Oui, et verbales "t'es qu'une pute, une salope, une trainé". Et encore c'était pas les pires. 

-Ca détruit mentalement? 

-Oh que oui. A un moment donner on y croit et on se laisser aller. Pourquoi continuer à faire des efforts si je suis qu'une merde. Et puis il a raison, je m'habille comme une pute. 

-Il y a un formatage. 

-Ouais. 

-Est ce qu'il y a un éloignement des proches? 

-Je parlais plus à ma famille, mais mes amis oui. Et puis je pouvais approcher personne. Parce que une je suis une salope et que je cherche tout les gars que je trouve, que si je me fais violer et bah c'est de ma faute. 

-C'est dur. 

-Pour moi tout ça c'était normal. Tout ce qui était innaceptable je l'ai accepter. 

-Les mots ont les imagines facilement, mais les coups? 

-C'étais quotidien. Des coups de poing, de pieds, des claques, des tirages de cheveux, des brulures de cigarette. 

-Des brulures de cigarette. elle dit choqué. 

-Ouais. Il avait un bout de bambou, comme les chien, un petit coup, de trochon. Tout était bon pour taper et pour me faire des marques. Il le disait, "plus t'aura de marque, meilleure femme du sera". Un marteau, tout, vraiment. 

-Je vais regretter mais un marteau. 

J'ai poser ma main à plat sur le fauteuil et j'ai taper.

-Est ce qu'il y avait une monté? 

-Ca dépendait de comment je réagissait, si je m'évanouissait, si ça saigner, son humeur surtout.

-C'est une réelle torture que tu subissait. 

-Etrangement ça allait. Parce que j'ai découvers l'éxistance des viols conjugaux. J'avais pas conscience à l'époque, pour moi j'étais sa femme c'était normal. 

-Comment est ce qu'on supporte tout ça? Est ce que t'as des idées noires? Envie de partir? 

-Je pouvais pas partir, il me menaçait moi, mes frères, mes parents. Et j'avais peur. Et je suis tombé enceinte. 

-Ca l'a calmer? 

-Les trois premier mois. J'étais tellement heureuse, il était redevenu celui que je suis tombé amoureuse. Jusqu'a ce soir là. Il était énerver, j'avais fait trop bruit. 

-Nan, je t'arrête. elle me dit. Ce n'est pas de ta faute. Depuis toute à l'heure tu dis que c'est de ta faute, mais ce n'est pas le cas. Tu n'y est pour rien. 

-Il aavait décider de me frapper, pendant plusieurs jours, j'étais enferme j'avais ni à boire ni à manger. Et j'ai fini par perdre mon bébé. Il m'é déposer sur le parking de l'hopital et j'ai accoucher toute seule. J'ai accouché d'un bébé mort. J'ai su à ce moment là, que j'ai su qu'il s'arretterai pas avant de me tuer. 

-Il a essayer avant ce soir là? 

-Oui. Il a essayer plein de fois, mais je suis coriace. je dis en souriant. J'ai eu le déclic et j'ai voulu partir.

PDV HAKIM

On est tous devant la télé, et putain je sais pas comment est ce qu'on fait pour être aussi silencieux. La violence qu'elle a subit est horrible. Elle a subit bien trop de chose horrible. 

-Mais ce qu'il faut retenir c'est qu'il y a un après. elle dit en souriant. Il y a un futur positif. C'est long, c'est dur mais on revis. La première claque, il faut partir. C'est dur parce qu'on aime, il dit aimer, mais c'est pas ça aimer. Il faut partir parce qu'il y a mieux. Et quand on entend, même si c'est un doute, on agis. Un cri, un bleu, une parole c'est jamais annodain. Et j'en ai marre d'entendre, oui t'es rester parce que t'aimais ça, tu le voulais, t'as pas aimé ton fils. Je suis rester parce que j'avais pas le choix, je suis rester parce que j'aimais mon fils. Je suis rester parce que j'avais peur, et quand j'ai demander de l'aide personne ne m'a aider. Il faut croire les femmes parce que sinon ça tue. Et je crois qu'on ne se rend pas compte à quel point on est forte et courageuse, et il veut nous détruire mais ça marche pas. 

-Tu n'est absolument pas détruite. dit la présentatice. Tu es une bête de nana. 

-J'essaye. 

-Tu porte très bien cette voix. Et le après, comment c'est pour toi? 

-Et bah ça va. elle dit en souriant. J'ai encore beaucoup de confiance en moi à reprendre, mais ça va.

-Quelqu'un dans ta vie? 

Roxane à rigoler. 

-J'ai dit quelques? 

-J'ai ma famille et mes amis devant la télé. Tu poses la question qui brulent les lèvres. 

-Ah nan. Je vais pas savoir. 

-J'ai quelqu'un. elle dit en souriant. 

J'ai tous les regards sur moi, et je lève les yeux au ciel avant de confirmer les paroles de ma copine. On a couper la télé quand l'interview est terminer. 

Quand Roxan est revenu, Logan l'a pris dans les bras et il a pleurer. Ils ont pleurer et parler en croate. On s'est tous greffer au câlin, mais j'ai eu le droit à mon câlin personnel. Avec un bisous obligatoire en prime.

Addiction MEKRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant