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Octobre 2017

France

PDV HAKIM

Le portable de Roxane à sonner tôt ce matin. On lui a demander de passer en urgence à l'hôpital. J'ai annuler ma journée studio et je me retrouve à attendre à ces côtés.

-Roxane assied toi. Tu me fait stresser. je lui demande. 

-Pardon. 

Elle s'assois à mes côtés et c'est maintenant sa jambe qui tremble. Je pose ma main dessus et la force à me regarder. 

-Je suis là. je lui chuchote. Ca va aller. 

-Il fait chaud là nan? 

Je me suis lever et lui est ramener une bouteille d'eau.

-Merci. 

-Putain une heure trente de retard. je commence à m'impatienter. 

-Je t'ai fais stresser on dirait. elle sourit

-Rigole. 

-Mademoiselle Anderson. 

-Oui. 

On s'est lever et on a suivit le médecin dans son bureau. 

-Je suis le docteur Zaner. elle se présente. Roxane nous nous sommes déjà vu. Vous êtes? 

-Hakim Akrour. 

-Le compagnon? 

-Oui. 

-Vous êtes au courant de la démarche de votre compagne? 

-Oui. 

-Bien. Nous avons reçu les résultats de votre biopsie, et les clichés qu'ils nous manquer. Comme vous pouvez le voir, on peut constater des grosseurs. Ici, ici, ici et ici. 

Elle a entrourner tout ça sur les clichés. 

-C'est pourquoi nous avons fait une biopsie, pour savoir ce qu'il en est. Les résultats me sont parvenu, les quatre grosseurs sont cancéreuse. 

Roxane reste silencieuse, mais vu comment elle serre ma main, un poid tombe sur ces épaules. Je la serre fort, et je prend sur moi. -

-C'est un stade assez avancer, vu qu'il y en a plusieurs. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il est trop tard. J'ai besoin de savoir si vous voulez commencer un traitement ou non? 

-Oui. elle dit catégoriquement. 

Je souris, je sais qu'elle va se mettre en position de combat, elle ne vas pas se laisser abattre. 

-D'accord, la priorité c'est que ça ne se généralise pas, et ne se multiplie pas. On va faire de la radio et de la chimiothérapie. On va partir sur un traitement de deux mois, à une raison d'une séance semaine. On fera un point dans deux mois, et on avisera le traitement, si il fonctionne ou non. 

-Je ne veux pas d'ablation. dit ma copine. 

-Il n'en n'est pas question pour le moment. elle la rassure. 

-Merci. 

-Les effets de la chimio thérapie sont nombreux, mais ce qu'il m'inquiété dans votre cas c'est votre poids. Vous allez perdre du poids, et vous êtes peu menue. Il va falloir vous faire suivre. 

-D'accord. 

-Le traitement va être lourd et va vous affaiblir physiquement et pshychologiquement. Vous allez être suivit pas un psychologue. 

-D'accord. elle continue.

-Il y a donc en effet secondaire sauts d'humeurs, perte de poids, vomissement, fatigue et pertes de cheveux. Vous allez avoir un traitement à côté avec des vitamines, des anti-dépresseurs et anti-douleurs. 

-Je vais faire tout ça. elle dit. 

-On va caler un rendez vous. Mardi prochain c'est bon pour vous? 

-On devait aller en vacances.

-Je suis désolé Roxane. Mais si on ne commence pas maintenant, vous allez laisser les cellules cancéreuses prendre le dessus. 

-C'est bon pour nous. je dis. Mardi prochain. 

-10 heures. 

Elle a donner à Roxane tout un tas de papiers avec des informations et son suivit. 

-Vous avez des questions? elle nous demande. 

-Est ce que je vais mourir? demande ma copine.

-Je vais être honnête, ça va pas être facile, mais vous avez de bonnes chances de survis. Vous n'êtes pas condamné. 

Je crois que c'est ce qu'elle avait besoin d'entendre. Les papiers en main on a quitté l'hôpital pour rejoindre la voiture. Elle a prit le volan jusqu'à chez moi. 

-Tu ne voulais pas aller chez toi? je demande.

-Je vais te le dire une fois Hakim. elle me dit les larmes aux yeux. T'as entendu comme moi? Si tu veux me quitter c'est maintenant. 

-Pardon? 

-J'aurais plus aucune source de féminité. elle me dit en pleure. Encore moins de formes, plus de cheveux de sourcils, de cils, je vais être maigre, je vais être méchante, ou insupportable. Je sais être moche, je vais te faire honte. Alors si tu veux me quittez je comprend, mais fait le maintenant, pas quand je serai en train de me battre contre moi même. 

Je me suis approcher et j'ai pris son visage entre mes mains pour essuyer ces larmes. 

-Je vais te le dire autant de fois que nécéssaire. je lui dit droit dans les yeux. Il est aboslument hors de question que je te laisse tomber, aujourd'hui, demain ou dans six mois. Je reste à tes côtés, tu vas te battre contre toi même, et je serai là. Je te lâcherai pas. Et oui ça va être dur, mais je serai là. Et tu sais quoi, même sans cheveux, sans soucils, sans cil, sans formes, avec du vomis au coin de la bouche je te trouverai toujours belle. 

-Tu restes alors? 

-Bien sur que je reste. je souris. Pour le meilleur et pour le pire. 

-C'est pour le mariage ça. elle sourit. 

-Je reste. je répond. 

-Tant mieux, parce que j'ai besoin de toi. 

-On va y arrivé. 

-Je sais, je suis pas condamné. 

Je souris, je savais que c'était la phrase qu'il fallait entendre. Elle va se battre. 

-Comment je dis ça a ma famille? elle me demande. 

-Je ne sais pas. Tu veux qu'on les appels ensemble? 

-S'il te plait. 

On s'est assit et on a appeler ces parents. Sa mère à fondu en larmes, son père croit en la force de sa fille. Pour ce qui est de ces frères, ça a était plus compliquer. Tout le monde étant sur Paris, sauf Mathys, une soirée câlin frères et soeurs s'est imposé. Ce qui est sur c'est que ma petite nana n'est absolument pas seule pour affronter ce qui arrive.

Addiction MEKRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant