LE GOÛT DE L'INTERDIT

Chapitre 9

-Non, je ne vous considère pas comme une simple étudiante. Vous êtes aussi mon assistante.

J'ai eu l'impression de recevoir un coup dans le ventre. Quelle honte ! je venais littéralement de faire des avances à mon prof. Mais sérieusement, tout ça parce qu'il m'a aidé. Je suis tellement puérile.

-Je vois 

-Pourquoi ? vous espériez une autre réponse ? dit-il en s'approchant de moi.

-Je... non pourquoi ?

Notre proximité me mettait mal à l'aise tout d'un coup

-Vous aviez l'air déçue

-Pas du tout.

Je fis volteface et retourna devant mon ordi.

-C'était qui la personne au téléphone ? demanda-t-il après un moment

-Jason

-Votre petit ami ?

-Ex petit-ami. rectifiai-je

-Le jeune homme d'hier je présume ?

-Pourquoi directement penser à lui ?

-Et bien je vois que j'ai raison.

-J'ai le droit d'embrasser qui je veux je vous signale !

Pourquoi me jugeait-il ? j'embrasse qui je veux que ça soit mon ex ou pas.

-Je n'ai jamais dit le contraire. Et puis vous m'avez également embrassé donc je crois pouvoir confirmer que vous embrassez qui vous voulez. 

Sa bouche s'élargit en un sourire pendant que je devenais rouge de honte face à ces mots. Non mais ! la première fois c'était lui qui m'avait embrassé. je bondis de ma chaise et me planta devant lui

-Il faut être deux pour embrasser ! 

-Alors pourquoi accuser votre ex de vous avoir volé ce baiser ?

Mais comment il savait de quoi je parlais ? il est télépathe ?

-Le son de votre appel était plutôt élevé.

-Je n'ai pas répondu à son baiser, pas vraiment non. Vous par contre vous en avez fait plus.

-Vous êtes sûre ? parce que moi je pense que je ne vous ai rien fait du tout.

D'un coup il était à quelques centimètres de moi. Prise de panique, je reculai jusqu'à me retrouver adossée à la porte. 

C'est une blague ?! Dois-je toujours me retrouver dans des situations pareilles ?

Wayne posa une main contre la porte au niveau de ma tête et de l'autre, il caressa ma joue, puis mes lèvres en s'y attardant particulièrement, mes yeux descendirent sur les siennes puis remontèrent vers ses yeux dont les pupilles étaient légèrement dilatés. Était-ce du désir ? Serait-ce possible qu'il me désirait même un petit peu ? J'étais si engloutie dans mon plaisir que je n'eue même pas conscience du chemin que prenait sa main.

Sa main s'arrêta sur la ceinture de mon jean, le déboutonna avant de s'introduire à l'intérieur. Je me tendis lorsque deux doigts s'aventurèrent dans ma partie intime. Je ne pus réprimer un cri de gorge lorsqu'il caressa délicatement ma chair sensible.

Oh mon Dieu ! Que c'était bon. Je ne savais même pas qu'un plaisir pareil pouvait exister. Je relevai la tête vers lui et lu un désir aussi fou que le mien. Il me désirait c'était certain. J'avançai mes lèvres vers lui mais juste avant de rencontrer les siennes, il retira sa main et s'éloigna de moi. J'avais l'impression qu'une partie de moi avait été arraché.

On se regarda pendant quelques instants avant qu'il ne se retourne pour rejoindre son bureau. C'est tout ? Il n'allait rien dire ? comment pouvait-il me faire connaître ce genre de plaisir et tout de suite après m'ignorer ?

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