PDV WAYNE
Je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. Qu'est-ce qui m'avait pris d'être à ce point honnête? si je m'étais contenté de lui montrer à quel point je la désirais, elle ne serait pas partie et serait peut-être surement dans mon lit.
Mais qu'est-ce que je dis ? c'est mieux comme ça. Heureusement que demain c'était le weekend. J'allais pouvoir me concentrer et remettre mes idées au clair avant notre prochain rencontre.
On frappa à la porte m'obligeant à revenir sur terre et à sortir de mon canapé également.
Emily se tenait devant moi les mains croisées et le regard lointain, comme si on l'avait réprimandé. Dieu du ciel, elle était si désirable.
-Tu as oublié quelque chose ? demandai-je
elle fit non de la tête
-Alors pourquoi tu es là ?
Ma voix était plutôt sèche et ça a du la déconcerter. Tant mieux, elle m'avait laissé sur une faim plutôt désagréable.
-Je... je ne sais pas
-Pourquoi ? répétai-je
Elle leva ses magnifiques yeux vers moi et je compris que je perdais patience. Si elle restait là à me fixer de cette façon, je ne répondrai plus à rien.
-Emily s'il te plaît ! Je ne suis pas un saint alors rentre chez toi avant que je ne réponde plus de ma personne. la suppliai-je presque
Mais au lieu de ça, elle s'avança vers moi et posa ses mains sur ma poitrine.
-Qu'est-ce...
Je n'eus pas le temps de finir que déjà, elle m'embrassait. Ô Seigneur ! à quoi jouait-elle ? je la repoussai calmement
-Tu fais quoi ?
-ça ne se voyait pas ? je t'embrassais
-Pourquoi ?
Elle semblait perdre patience
-Parce que j'en avais envie... j'ai envie de toi Wayne. Finit-elle par dire
-Tu as dis que tu cherchais l'amour et que...
-Je sais très bien ce que j'ai dit...
Elle entra, enleva ses bottines puis sa veste. Tiens donc ! elle était rentrée et s'était changée. Comment se fait-il que je ne l'ai pas remarqué quand j'ai ouvert la porte ? Elle avait troqué son jean et pull par une robe noire qui m'était vaguement familière. Elle dut remarquer mon étonnement car elle ajouta:
-Je me suis changée avant de revenir
Elle prit ma main et me guida jusqu'au canapé, elle me poussa et s'assied en califourchon sur moi et sans attendre que je ne puisse dire mot, elle prit mon visage en coupe et m'embrassa avec une telle fougue que je perdis tout sens de raisonnement. Elle était majeure et consciente de ce qu'elle faisait. Si elle était là c'est qu'elle l'acceptait. Mais je devais m'en assurer.
-Je ne te demande pas de m'épouser ! dit-elle comme si elle lisait dans mes pensées.
-Cette robe me dit vaguement quelque chose.
Elle haussa les épaules et se remit à m'embrasser et cette fois je répondis avec la même fougue à son baiser en chassant toute pensée négative. Pour l'instant je devais juste m'occuper de cette merveille.
Je passai mes mains sous sa robe et remontèrent jusqu'à sa hanche. Zut ! elle ne portait rien en dessous ! Elle s'était donc bien préparée avant de venir. Bref assez plaisanté ! Je la renversai sur le canapé mais elle me poussa et je me retrouvai par terre.
-Tu as envie de faire l'amour par terre ? plaisantai-je
Elle rougit ce qui ne fit qu'accroître mon désir. Je la soulevai et l'emmenai dans la chambre. Pour une première nuit ensemble, elle méritait mieux. Là j'entrepris de la déshabiller mais il n'y avait pas grand chose à enlever à part sa robe. Elle me retira mon t-shirt et m'attira vers elle. Tout en l'embrassant avec fougue, je me préparai déjà à lui faire goûter un monde de plaisir.
PDV EMILY
Quand je me suis finalement décidé à revenir chez Wayne je ne m'attendais pas à ce qu'il soit de si mauvais humeur. J'avais donc pris l'initiative et ensuite tout se passa très vite. Je me retrouvai dans son lit, nos corps nus entrelacés. Ses mains parcouraient chaque centimètre de mon corps me procurant du plaisir à chaque instant. Il captura mes lèvres une dernière fois avant de me faire découvrir l'extase du bonheur.
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LE GOÛT DE L'INTERDIT
RomansaJ'en ai lu des histoires sur les élèves qui tombent amoureuses de leur prof et j'ai toujours trouvé ça stupide de mettre en péril son travail ou ses études pour ces romances souvent passagères. Mais est-ce que le vivre peut te faire changer d'avis...