Chapitre 5

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Il ouvre la porte puis je découvre une nouvelle fois sa chambre. Le lit qui est très grand est placé en plein milieu de la pièce. De chaque côté de ce dernier il y a des petites tables qui supportent des lampes assez étranges aux couleurs vives. Je m'approche donc pour en allumer une mais Zeidan réagis :

— Eh ! je t'ai pas autoriser à toucher mes affaires. Déjà que je dois me coltiner une humaine, c'est pas pour qu'elle fouille ma chambre. 

Qu'est-ce qu'il est désagréable ! Je lui fais face puis je réponds :

— Écoute, je sais que ma présence ne t'enchante pas mais malheureusement on va être obligé de se supporter. Du moins pour cette nuit. Alors ça serai peut-être bien de faire des efforts. De toute façon je ne compte pas rester longtemps.

— Ouais, ouais. 

Je rêve ou il se fous complètement de ce que je dis ?! Il rit puis s'en va dans une autre pièce de sa chambre. Je pense que c'est la salle de bain mais comment pourrais-je le savoir il ne m'a pas adressé une seul fois la parole depuis que je suis ici. Sauf bien évidement pour me dire des choses méchantes ou pour se moquer ouvertement de moi. J'entends l'eau de la douche couler. J'en profite pour me balader dans sa chambre et observer tous ces objets étranges posés sur les meubles. Mon regard s'arrête sur une étagère. Il y a un couteau une boussole et plusieurs cartes. J'en prends une dans les mains puis je remarque que c'est une carte du royaume. Elle ressembla à celle que j'ai vu sur la table de la grande salle fenêtrée. En regardant les autres je constate que se sont en réalité les carte de plusieurs autres châteaux et villages. Puis en les plaçant l'une à côté de l'autre je découvre qu'elles sont toutes reliées.

— Mais c'est pas possible d'être aussi curieuse ! je t'ai dit de pas mettre ton nez dans mes affaire !

C'est Zeidan. J'étais tellement fascinée par ces cartes que je n'ai pas entendu l'eau s'arrêter de couler. Lorsque je relève la tête vers lui, je m'aperçois qu'il porte simplement un boxer noir. Je remarque aussi qu'il est plutôt musclé comparé à ce que je pensais. Dans la gêne je détourne mon regard de son corps puis je m'empresse de ranger les cartes.

— Je suis désolée, dis-je

— Ouais eh bien, t'as intérêt à ranger ce que tu as mis en désordre.

Toujours aussi aimable. Je l'ignore puis après quelques seconde je lui demande :

—  Pourquoi tu as toutes ces cartes ? 

Je ne m'attends pas vraiment à une réponse de sa part mais je suis vraiment curieuse de savoir. Tandis qu'il met un t-shirt rouge clair [qui parait d'ailleurs vraiment normal], il s'avance vers moi, me prend les cartes que je suis en train de ranger des mains puis répond sans vraiment faire attention :

— J'étais en mission.

— Quel genre de mission ?

Il lève les yeux au ciel puis me regarde d'un air agacé :

— Le genre de mission qui ne regarde pas les humains. Et puis estime toi heureuse que j'ai répondu à une de tes questions sans intérêts.

Quelle humeur ! Il s'assois au bout de son lit pour jouer à une sorte de jeu vidéo elfique. Un petit écran en verre qui est posé sur le meuble en face de son lit s'allume et fait apparaitre un jeu écrit complétement dans une langue qui m'est étrangère. Ce monde ne finira jamais de me surprendre. Je détourne les yeux de l'écran puis je croise les bras et penche la tête vers lui :

— Et comment je peux faire pour que tu en répondes à d'autre ?

Il lève les yeux vers moi puis répond avec un sourire comme si une idée venait de lui traverser l'esprit :

— Bon vu que j'ai pas trop envie que tu m'harcèle toute la nuit j'ai un marché à te proposer.

Je lève un sourcil puis je lui fais un signe de la tête pour qu'il continue.

— Voilà le deal : Si tu gagnes au moins une partie sur trois de mon jeu tu pourras me poser la question que tu veux.

Je prends le temps de réfléchir. Il faut que je réfléchisse à ma question parce que sachant comme il est, il ne me cèdera pas une question de plus. Même si le pari semble peine perdue vu que je suis nul aux jeux, j'accepte puis il me fait signe de m'assoir à côté de lui. Enfin, nous commençons à jouer. Je perds la première partie. Zeidan n'as fait que de rire pendant qu'on jouait. Il se moque bien évidement mais cette fois ce n'est pas méchant. Tout à coup je me dis que je pourrais presque l'apprécier quand il n'essaye pas d'être méchant. Mais tout ça n'a pas d'importance puisque d'ici la fin de la semaine je serai rentrée chez moi.

— Je ne comprends vraiment rien à ce jeu.

— Tu abandonnes déjà l'humaine ? dit-il avec un sourire moqueur.

— Jamais ! dis-je en lui rendant son sourire.

Nous commençons une nouvelle partie mais ce jeu semble compliqué. C'est un jeu de course de bateaux sauf que toutes les informations pour le contrôler sont écrites dans une autre langue que la mienne. A la fin de la deuxième partie, j'ai encore perdu. Zeidan pause la manette en verre bleu sur le côté du lit puis il se lève :

— Qu'est-ce que tu fais ? Il nous reste une partie à jouer je te signal.

— Reste calme je vais juste chercher à boire. Tu veux quelque chose ?

Je rêve ou il vient d'être gentil là ? je fronce les sourcils. Il passe une main dans ses cheveux bouclés puis il se justifie agacé :

— Olkane et Othar me tuerai si tu mourrai de soif donc dépêche-toi l'offre est sur le point d'expirer.

Le naturel revient toujours au galop. J'ignore sa justification et je fais comme si c'était simplement un acte de gentillesse. Nous passons un bon moment et je ne veux pas me le mettre à dos encore une fois. Je fini par lui répondre que je veux juste de l'eau. Il sort de la chambre et me laisse seule. Il commence à se faire tard et je suis vraiment épuisée de cette journée. Je repense soudain à tous les évènements qui se sont passés. J'en ai mal aux ventres. Je préfère m'allonger le temps que Zeidan revienne. Sans m'en apercevoir, mes yeux se ferment puis je tombe dans le sommeil.

Elfen: Un Monde EnchantéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant