petit mot n°224

8 1 3
                                    

Depuis que tu es née, on t'impose une identité, et des codes à respecter pour être acceptée en société.

Et puis, tu grandis, tu te construis, tu te poses de plus en plus de question.

Est ce que je me sens vraiment femme ?
Est ce que je ne suis attirée que par les hommes ?
Est ce que je suis capable de ressentir des sentiments ?
Est ce que je me reconnais dans mon nom ?
Est ce que mon prénom me correspond vraiment ?

Tu rentres dans une période de doutes, tu n'as plus aucun repère, tu essayes de te construire, tu ne trompes de chemin, tu recommences à zéro.
La société sera toujours là pour te montrer quel est le chemin le plus large, le plus facile, une sorte d'autoroute identitaire que la pluspart des gens prennent sans même se poser des questions.

Mais il te reste des chemins sinueux, parfois même semés d'embûches.
Mais c'est un peu comme les labyrinthes que l'on faisaient quand on était petit, le but est juste de trouve la bonne sortie.

L'identité n'est pas prédéfinie,
L'identité est changeante,
L'indetite est personnelle.

Tous ceux qui me disent "Vous n'en avez pas marre d'inventer des drapeaux et de nouveaux mots"
Je leur réponds qu'il existe un peu près autant d'identités qu'il existe de personnes sur cette terre, et souvent on a besoin de mot au début pour arriver à définir ce que l'on ressent, alors si ces personnes n'ont pas la force de se questionner vraiment sur ce qu'elles sont ou qu'elles rentrent dans les codes de la société, très bien pour elles.

Mais laissez nous être qui l'on veut devenir, qui l'on est vraiment,
laissez nous casser les codes, changer cette société pour qu'elle laisse chacun s'épanouir comle il le souhaite.

On ne devrait jamais culpabiliser d'être quelqu'un ou de ressentir quelque chose.
Ce n'est plus à nous de nous cacher, c'est aux autres de ne pas regarder ou simplement d'accepter.

mes petits mots 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant