CHAPITRE 3

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                          **MAME YOUNOUS**

Eskey ! Les femmes, on ne les comprends jamais. Elles font tout pour te plaire mais il suffit juste que tu t'intéresse à eux jusqu'à les mariées et bonjour les problèmes "so wakhé niounane djiguene nou wene yi seugué nonou la xélmi seugué dagnoukoy xétali " ( la femme est une marrée de défauts il faut la comprendre ).
Voilà pourquoi les occidentaux nous dépassent largement, ils ne cherchent pas d'excuse pour justifier leurs faits et gestes, ils assument toujours leurs responsabilités.
Cent quarante cinq minutes maintenant que je ne lui ai pas donné signe de vie. Je pense que j'ai bien fait sinon ça créerait plus de tension entre nous surtout me connaissant aussi impulsif, je risque de dire un mots de trop pour aggraver les choses et je finirai par le regretter.
Mieux vaut rester dans mon havre de paix mon refuge " fi mom kene xamoufi à part imam " ( l'endroit est inconnu à tout le monde sauf imam ) et c'est normal on se connaît depuis toute jeune. Nos parents étaient les meilleurs amis du monde, d'ailleurs, on nous fait toujours la remarque que nous avons pris exemple sur eux.
Masamba fait partie de ces rares personnes qu'on pourrait réellement appeler " ami " il est plutôt un frère pour moi, un frère que j'aurai vraiment voulu avoir si mes parents n'avaient pas fait cet accident mortel sur la route de khombole.
Ah seigneur ! Mes parents comme ils me manquent vraiment, parfois je suis tellement triste de voir certaines personnes maltraitées leurs parents ou même aller jusqu'à les manquer du respect, s'ils savaient la chance qu'ils ont réellement d'avoir leurs parents à leurs côtés, ils les chériraient davantage.
J'aurai tellement aimé user de cette formule préférée des jeunes sénégalais " dama beug am teral samay wadiour " ( je veux être riche et rendre fier mes parents) ou ceux des lutteurs sénégalais " dama beug yobb sama yaye makk " ( j'aimerai amener ma mère à la mecque ). Mais même si mes parents ne sont pas là, les parents de Masamba me considère comme leur fils.
D'ailleurs imam parfois fait le gamin allant jusqu'à dire que je suis leur préféré et ça finit par des éclats de rire et des taquineries. Cette famille je les dois tout ce que j'ai, en parlant de bien mes parents étaient vraiment riche, nous avions une grande villa, c'était la plus belle du quartier.
Mes parents avaient l'habitude de cuisiner pour les démunis et n'hésitait jamais à m'inciter toujours partager avec les autres ce que je n'utilise jamais mais après leurs enterrements, oncle Djibril m'a tout prit vu que j'étais encore jeune sans frère ni sœur.
D'ailleurs, je ne pouvais rien demander puis j'ai été accueilli par cette belle famille qui n'ont fait que renforcer les valeurs dont m'inculquait mes parents à savoir le respect de l'autre et des plus âgée, l'amour de mon prochain, l'honnêteté, le partage et de ne jamais nuire à quelqu'un etc.
Je revins sur terre lorsque je sentis une personne devant moi c'était ce con de Masamba.
MASAMBA: Frère ! La dernière fois que je t'ai vu comme ça, c'était après ta dernière dispute avec ton ex Ayah. Alors je me demande bien qu'est-ce qui s'est passé avec ta femme pour que tu reviennes ici ?
MOI: J'ai failli m'énerver en entendant le nom de cette femme. Boy soit sérieux ! Tu vas vraiment me parler de cette saleté de femme ?
Je suis là à cause de ma capricieuse de femme. On ne les comprends jamais même pas six mois de mariage elle commence avec des problèmes.
MASAMBA: Excuse-moi frérot ! J'ai oublié que nous devrions plus prononcer ce nom.
Mais tu sais mieux que moi que les femmes sont problématiques d'autant plus que tu l'as choisi pour toujours alors apprends à lui pardonner ses caprices voire y céder et là tu l'inquiète frère.
Tu ne peux pas à la première malentendu ne plus donner signe de vie et venir ici. T'es marié maintenant, tu as l'obligation de régler vos problèmes dans la communication, on dirait un gamin tchipp.
MOI: Blablabla ! Tu es devenu expert en amour maintenant ? Mais bon j'avoue que tu as raison, je devrais être plus responsable mais comme tu le sais je suis impulsif et c'était la meilleure solution que j'ai trouvé pour pas en rajouter.
Masamba a raison sur toute la ligne.
Je pense qu'il est temps que je m'ouvre à ma femme. Je ne devrais pas fuguer juste à la première dispute sinon je ne pourrais jamais lui reprocher une telle chose si jamais elle le fait.
Nous rentrions avec Masamba et sur le chemin du retour nous passâmes chez le haoussa Rano, lorsque nous partageons notre vie avec une autre il faut connaître ces moindres faiblesses pour pouvoir se faire pardonner. Comme ma femme en raffole, c'est le meilleur approche que j'ai pour régler tout ça.
Masamba fait les commandes, c'est un adepte de "dibi ", c'était aussi ma façon de le remercier. Entre temps j'envoie un message coquin à mon saphir et l'informe que je suis chez le haoussa j'arrive dans quelques minutes.

                                                               À suivre...

Ce chapitre vous a plu j'espère ? Rdv mercredi prochain même heure et un nouveau chapitre aussi😌.

LE BOUT DE CHEMIN DE MAME YOUNOUS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant