LE BOUT DE CHEMIN DE MAME YOUNOUS

CHAPITRE 14

                                 AYAH

Nul ne peut échapper à la vérité, tôt ou tard on finira par la confronter. Voilà la première chose que je me suis dite en voyant MAME YOUNOUS. J'avais les mains qui tremblotait et comme un enfant qui a pris peur l'envie d'uriner m'est venu spontanément les souvenirs me sont revenus tels un rappel dans une autre situation j'allaitasse courir et l'embrasser, mais ce temps est révolu, il me repousserait et me traiterait de tous les noms d'oiseaux si je le faisais. Je me demande comment sortir d'une telle situation ? Il se dirait certainement que je le fuis alors non je garderai mon calme.
Les présentations furent faite mais lorsque KHALIL me l'a présenté comme étant son beau frère là je fus vraiment stupéfaite. Dans quoi je me suis encore fourré ?
Les deux se regardèrent, les yeux fixent sur l'un et l'autre comme des statuettes. On pouvait s'apercevoir qu'ils se connaissaient déjà ce qui ne fit pas tarder la réaction de ceux qui étaient au alentour et Hawoly ne tarda pas poser la question à AYAH.
HAWOLY : hey ! Ça va vous deux ? On dirait des personnes qui se connaissaient depuis des années.
Je suis tellement gêné, que vais-je la répondre et j'ai l'impression qu'elle en sait plus que les autres sinon pourquoi elle poserait cette question. Lorsque je m'apprêtais à la répondre MAME YOUNOUS le fit à ma place.
MAME YOUNOUS : Oui, je la connais très bien.
Mais qu'est-ce qu'il fait ? Il n'a pas intérêt à m'humilier. S'il leur raconte ce qui s'est pass entre nous alors c'est sûr que je ne vaudrai plus rien. Cette famille m'estime beaucoup et malgré ma situation de femme divorcée KHALIL n'a pas hésité une seule fois à m'avouer ses sentiments à m'être fidèle et surtout il ne cesse jamais de me chérir.
Je sais que dans la société sénégalaise, la femme divorcée est stigmatisée, elles sont souvent maltraitées alors qu'être une femme divorcée ce n'est pas une fatalité. On divorce pour plusieurs pour plusieurs raisons et certains mariages ne sont pas censés durer éternellement.
MAME YOUNOUS : je la connais car nous étions dans la même boîte. Je suis ravis de te revoir (rire)
Voilà tout ce qu'il a eu à dire mais son rire en disait plus et ceux qui étaient là à côté ne pouvait comprendre.
Nous continuons à faire les tours de table puis saluer les vieux qui étaient au chevet de l'arbre avec le père. La situation avec MAME YOUNOUS doit être le plutôt possible régler sinon cela risquerait d'autres problèmes, pour le moment je devrais moins m'inquiéter et profiter de la fête.
Nous passâmes un bon après-midi, il m'a présenté à tout le monde même si je ne pouvais pas retenir tous les noms, mais les visages je saurais les reconnaître. HAWOLY a eu à me présenter à ces amies d'enfances et elles ont vraiment l'air sympa. Un moment, je monte sur la terrasse pour voir s'il y avait et au fond de moi tout ce que je souhaitais c'est le voir seul afin de lui parler. Alors je vois un homme assis sur une chaise manipulant son téléphone. Je le reconnais bien c'est lui peut-être je devrais lui parler ou est-il mieux de laisser tomber seulement la procrastination ce n'est pas mon truc il est temps de vider mon sac alors je me lance s'il m'écoute ou pas je lui parlerai quand même.
MOI : YOUNOUS ! YOUNOUS c'est à toi que je parle. Tu pourrais au moins être gentil et me répondre s'il te plaît ?
N'ayant pas répondu, sur le coup j'ai voulu abandonné ne plus continuer cette discussion mais dans mon fort intérieur il est nécessaire de tout lui dire.
Je sais que je t'ai fait assez de mal j'ai brisé ce qu'il y'avait de plus sacré entre nous. Tu te diras sûrement que je suis pas une bonne personne que je ne mérite pas ton pardon. Laisse moi s'il te plaît une chance de m'expliquer.  D'accord laisse tomber.
Lorsque je me retourne pour descendre, je croise les yeux de Hawoly et de l'autre côté YOUNOUS qui enlevait ses AirPods.

                                                                  À suivre...

Bonne lecture ! Et excusez-moi pour les fautes.