Rose s'éveilla doucement, quelques heures plus tard, dans sa cabine, allongée sur son lit. La sensation de petits morceaux de métal froid sur sa peau la sortit quelque peu de sa torpeur. Elle entrouvrit ses paupières et aperçut, pencher au-dessus d'elle, en train d'entourer son bassin d'un fin bandage, un petit robot orange avec une petite tête rectangulaire arrondie sur le dessus et une petite visière au-dessus d'un écran noir où s'affichaient deux ronds blanc et un petit ovale de la même couleur ; c'était Minho. Son corps était composé d'une boule orange et métallique, d'où partait deux bras robotiques de la même couleur, une deuxième boule rotative noire se trouvait juste en-dessous de la première et surplombait une unique roue bombée au centre orange et noire, rétractable et pouvant se convertir en propulseur pour permettre à Minho de voler. Le robot mécano était en train de soigner la jeune femme depuis qu'elle s'était évanouie au milieu du sas d'entrée. Elle commença à se relever et Minho afficha sur l'écran qui trônait au centre de sa tête, deux petits sourcils froncés au-dessus des ronds habituels qui formaient ses yeux. Le robot ne pouvait pas parler, il n'était pas équipé de haut-parleurs, mais il faisait très bien comprendre à sa propriétaire tous ce qu'il voulait grâce à ce petit écran qui pouvait s'apparenter à son visage. Elle lui renvoya un air bougon, comme celui d'un enfant que l'on force à faire quelque chose qu'il n'aime pas du tout, et se recoucha en replaçant sa tête sur l'oreiller, tel que Minho lui avait implicité de le faire par son air mécontent. Elle laissa le robot terminer ses soins et resta allongée aussi longtemps que le tas de ferraille demeura dans la pièce pour surveiller qu'elle se remette bien de ses blessures.
Le soir venu, Rose se rendit dans la cuisine, son ventre criant famine. Bien qu'en réalité la pièce soit à la fois, la cuisine, la salle à manger, le salon et que la porte du cockpit soit juste derrière la table. Cela ne dérangeait pas le moins du monde Rose d'évoluer dans un espace aussi réduit, pour plusieurs raisons : déjà elle vivait seule, ensuite elle n'était pas très friande des grands espaces et pour finir elle avait tout de même sa cabine qui était ce que l'on pouvait appeler « un grand espace ». En plus de ça, juste sous ses pieds, au bas de l'échelle se trouvant en dessous de la trappe au centre de la pièce, se trouvait une grande salle d'entrainement. Rose se prépara un rapide diner et s'installa à table. Elle souffrait encore de ses blessures mais celles-ci se refermaient doucement. Alors, elle ne pouvait pas faire grand-chose d'autre qu'attendre d'être parfaitement guérie.
« Madame, je maintiens que nous devrions retourner sur Jupiter, affirma l'IA pour la troisième fois de la journée.
-Roh... s'agaça la terrienne. Tu ne vas pas me refaire le coup Colin ! Il n'y avait pas de dieu nordique sur cette planète !
-Elle est la seule du système abritant la forme de vie que vous m'avez décrite, madame, renchérit Colin pour appuyer ses propos.
-De toute façon, je ne peux pas remettre un pied sur Jupiter sans me faire agresser par une horde d'indigène bien remonté alors... se défendit-elle, sans trop d'arguments. »
À ce moment-là, Minho entra dans la pièce. Virevoltant avec agilité entre le bazar étalée dans tout le vaisseau de Rose, il se planta devant la table et, grâce à une petite propulsion, put se poser sur celle-ci et se dresser devant la terrienne. Il se mit alors à détailler vivement sa propriétaire de ses grands yeux blancs, digitales.
« Qu'est-ce que t'as toi ? grogna la jeune femme.
-Il vient de réparer les derniers dommages du moteur, madame, lui expliqua l'IA.
-Et c'est censé me dire pourquoi il me fixe comme ça ? répondit-elle, sarcastiquement.
-Il pense que vous devriez toujours être en train de vous reposer, ajouta la voix robotique. »
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Deux âmes solitaires
FanficUne midgardienne qui ne sens plus chez elle sur Terre. Un Loki qui n'a plus de chez-lui. Deux âmes solitaires qui cherchent la rédemption. Ils se sont vus, se sont traqués, finiront-ils par s'aimer? Il est le mal, elle n'est pas meilleure. Elle est...