Chapitre 48

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Je me réveilla dans les bras de Bakugo en cette nouvelle journée au ski. Aujourd'hui aurait lieu le réveillon de noël mais nous n'avions absolument rien pour le diner de ce soir ni pour le déjeuner du lendemain. On décida alors d'aller faire les courses ce matin pour acheter de quoi préparer un bon dîner et un repas de noël tels qu'il se doit. Enfin, pour ça il fallait d'abord se lever du lit.

(tp) : Aller Bakugo, il va bientôt être 10h et t'es toujours pas levé. Si tu continues de glander comme ça les magasins seront vides et on devra s'alimenter de pain et d'eau ce soir!

Bakugo : Mhhhh.

Il était étalé sur le lit et refusait de se lever parce que soit disant monsieur s'était blessé hier en snow et qu'on était en vacances donc qu'il méritait du repos si il en avait l'envie.

(tp) : Si tu te lèves pas je vais te pousser du lit.

Bakugo : Tch.

(tp) : Tu sait que j'en suis capable et que je vais le faire si j'ai pas d'autre choix.

Bakugo : ...

(tp) : Très bien, tu l'auras voulu.

Alors que je m'étais agenouillée sur le lit et que je m'apprêtais à le pousser violemment en dehors de celui-ci, il agrippa mon poignet et me fit passer par dessus lui pour que je m'étale sur le lit à côté de lui. Il passa ensuite une jambe de l'autre côté de mon corps et s'assit en califourchon sur moi, tenant mes poignets au dessus de ma tête à l'aide de sa main droite. Il se pencha sur moi et approcha son visage de mon oreille, je pu sentir son souffle chaud qui et pour effet de me faire frissonner.

Bakugo : Tu comptais faire quoi là exactement?

(tp) : Humm... R-rien.

J'avais perdu toute l'assurance et l'envie de l'embêter d'un coup car ces sentiments furent vite remplacés par de l'incommodité et de l'envie.

Bakugo : Je préfère.

Pour mon plus grand désarroi, il libéra mes poignets et se décala sur le côté du lit pour ensuite se relever et enfiler un t-shirt qu'il avait lancé parterre la veille. Pendant qu'il se rhabillait, j'étais restée couchée sur le lit sans bouger. Il se retourna et me regarda avec un sourire moqueur avant de pester.

Bakugo : Eh gamine tu comptes te bouger le cul? "Si tu continues de glander comme ça les magasins seront vides et on devra s'alimenter de pain et d'eau ce soir!"

Il avait fait exprès de reprendre exactement la même phrase que j'avais utilisé il y a à peine quelques minutes pour me narguer et me lancer un pique. Je me leva alors en ronchonnant et passa devant lui pour descendre dans le salon. Ils y étaient déjà tous présents entrain de finir leur petit-déjeuner tout en discutant allègrement. Je pourrais m'habituer à ce genre d'ambiance joyeuse et détendue dès le matin, c'était plus qu'agréable. Bakugo et moi on s'installa à notre tour autours de la table et on pris un rapide petit-déjeuner pour remonter s'habiller chaudement et se retrouver à nouveau tous ensembles dans le salon.

Bakugo et Hanta, qui étaient ceux qui savaient le mieux cuisiner du groupe, avaient fait une liste d'ingrédients que nous devions acheter pour ce soir et à laquelle nous devions nous tenir. Nous nous répartîmes les tâches, certains devaient aller acheter les fruits et les légumes, d'autres la viande et le poisson, d'autres les apéritifs salés et pour finir les desserts et gourmandises. En ce qui me concernait, je devais me charger d'acheter les apéritifs salés ce qui incluait le fromage, les olives, les chips, les tapenades, les canapés et les petits fours. On se mit alors tous en marche et Bakugo et moi on se dirigea vers un petit supermarché afin d'acheter ce dont nous avions besoin. Lui s'occupait du sucré et moi du salé mais tout se trouvait au même endroit, voilà pourquoi nous n'avions pas eu à nous séparer.

BAKUGO X READEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant