Chapitre 45

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Je me réveilla lentement, dérangée par les rayons de soleil qui se filtraient à travers les rideaux de la chambre de Bakugo. La chambre de Bakugo... Les souvenirs de la veille me revinrent comme une claque en plein visage. Ça avait été simplement incroyable. Je fus parcourue de frissons incontrôlés rien qu'en y repensant. Je me retourna dans le lit, dans l'espoir de retrouver Bakugo endormi à mes côtés mais je fus vite déçue. Il n'y avait aucune trace de lui dans la chambre, et en vue de la froideur des draps, il avait du partir il y a un moment déjà. Mais où pouvait-il bien être? Avait-ce été qu'un simple rêve? Les événements de la veille au soir s'étaient-ils bel et bien réalisés?

Je me leva du lit avec une boule au ventre à cause de ces questions et ces pensées qui me traversaient l'esprit. J'avais peur, peur d'avoir rêvé. Et si ce n'avait pas été un rêve, avait-il été déçu? N'avait-il pas autant apprécié que moi ce que nous avions fait la veille? Avais-je fait quelque chose de mal? Toutes ces questions me trottaient dans la tête, me faisant plus souffrir qu'autre chose tandis que je descendais lentement les escaliers, me dirigeant vers le salon. En y arrivant, je découvris... personne. La maison était vide, aucune trace de Bakugo.

Alors que je commençais à vraiment m'inquiéter, j'entendis la porte d'entrée claquer derrière moi. Avant même que je ne puisse me retourner pour découvrir d'où provenait ce son, des grands bras passèrent autours de ma taille pour venir m'entourer et me serrer fermement. Ces bras me collèrent contre un torse musclé tandis que je sentais un souffle chaud sur ma nuque. Je tourna légèrement la tête vers cette personne dont je devinais l'identité sans trop de difficulté.

Bakugo : Bonjour toi! T'as dormi toute la matinée, j'espère au moins que tu t'es bien reposée après hier soir...

Toutes mes peurs et mes inquiétudes me quittèrent à l'unisson, pour mon plus grand soulagement. Il commença à déposer des légers baisers le long de mon épaule alors que je respirais la joie et là sérénité dans ses bras.

 Il commença à déposer des légers baisers le long de mon épaule alors que je respirais la joie et là sérénité dans ses bras

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(tp) : Attend... "Toute la matinée"? Il est quelle heure?

Il me fit me retourner pour que je me retrouve face à lui, sans pour autant déplacer ses mains de ma taille puis se mit à rire.

Bakugo : Il est au moins midi. T'es vraiment une paresseuse putain j'te croyais pas comme ça!

(tp) : Oh merdeee!

Il rigola encore plus face à ma mine dépitée. J'avais gâché notre matinée en dormant!

(tp) : Mais, et toi? T'étais où ce matin?

Bakugo : Au début j'ai attendu à que tu te réveilles mais j'ai vite compris que c'était peine perdue... Du coup j'ai pris une douche et je suis allé acheter de quoi faire à manger aujourd'hui et demain. Parce que, ceux qui me servent de parents n'ont même pas pensé à nous laisser quoi que ce soit à manger. Alors que je les considérais déjà suffisamment peu utiles, ils auraient pas pu faire pire...

BAKUGO X READEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant