Chapitre 39

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Alors que je courais à l'aveugle dans les sombres couloirs qui empestaient la fumée, j'aperçut au fond de celui-ci une porte. Si cet enfoiré disait vrai, elle était censée se trouver derrière cette dernière. Sans perdre une minute, je m'élança à toute vitesse contre la porte qui céda et s'écroula parterre après que je lui ai donné un violent coup de pied en y mettant toutes mes forces. Je m'aventura dans cette chambre et y découvrit une personne, gisant inconsciente sur le sol. Je me précipita vers elle et j'en perdit l'équilibre ce qui me fit tomber parterre à ses côtés. Je me redressa à la hâte et m'approcha d'elle. Elle était bel et bien là, devant moi, en vie mais dans un sale état. Je la pris délicatement dans mes bras et la colla contre mon torse d'un geste craintif, par peur de lui faire du mal. Elle tremblait et sa peau montrait un certain nombre de brûlures dues à l'explosion. Mais elle était là, dans mes bras. Et cette fois-ci, je ne comptais plus jamais la lâcher.

Je resta un moment parterre à la serrer dans mes bras sans vraiment réaliser ce qui était entrain de se passer

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Je resta un moment parterre à la serrer dans mes bras sans vraiment réaliser ce qui était entrain de se passer. J'étais bel et bien conscient qu'elle était là mais ça me semblait tellement irréel, après tout ce temps passé. J'étais d'autant plus inquiet pour son état car je ne la voyais pas réagir lorsque j'essaya tant bien que mal de lui faire reprendre conscience. Je m'extirpa alors avec difficulté des pensées qui traversaient mon esprit en la voyant dans cette position de faiblesse et de fragilité dans mes bras, ça me faisait souffrir de la voir dans cet état et de ne rien pouvoir faire pour l'aider.

Je me releva alors l'ayant prise dans mes bras et parcouru le même trajet que j'avais réalisé à l'allée, mais cette fois c'était pour sortir de cet endroit. Une fois dehors, je remarqua que le combat n'avait pas pris fin et que le sang continuait de couler à flot dans les deux camps faisant ainsi un nombre incalculable de blessés. À partir du moment où j'atteins la zone illuminée par les rayons de soleil, une figure héroïque s'approcha à toute vitesse. Je reconnu rapidement All Might mais il ne fit pas attention à moi, se focalisant sur l'état de sa fille qui gisait blessée dans mes bras. J'étais encore dans une sorte d'état de choc et n'arriva à articuler aucun mot lorsque celui-ci me demanda ce qu'il s'était passé et où est-ce que je l'avais retrouvée.

Il comprit rapidement mon état et nous escorta jusqu'à une des voitures dans laquelle il nous fit rentrer. Je déposa (tp) sur le siège à côté du mien et laissa sa tête retomber sur mes genoux. Je caressa alors tendrement sa douce chevelure que se faufilait entre mes doigts. J'étais à présent très nerveux et inquiet pour elle, ne voulant qu'une chose qui n'était autre que de la voir ouvrir les yeux et d'entendre le son mielleux de sa voix. All Might s'assit aux devants de la voiture et la démarra sans plus attendre, prenant la route vers le lycée.

All Might : J'ai prévenu les autres héros de notre départ, ils ne tarderont pas à nous rejoindre. Notre priorité est (tp), comme elle l'a toujours été depuis le début.

Ça me rassurait un peu d'entendre ces mots. Il est vrai que j'avais douté de ses réelles intentions à un moment ainsi que de ses priorités. J'avais cru comprendre que pour lui, le plus important était la réussite de la mission et non pas l'état de sa fille.

BAKUGO X READEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant