Chapitre 53

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Aujourd'hui était un jour important, c'était le dernier jour de l'année scolaire. On était à présent le 30 avril, soit dix jours après l'anniversaire de Bakugo. Il m'avait finalement avoué que la petite fête surprise que nos amis et moi lui avions préparé lui avait plu. Ça faisait un petit moment déjà que j'appréhendais le jour que nous étions aujourd'hui. Il marquait une fin indéniable et je détestais plus que tout de mettre fin aux belles choses de la vie. Pourquoi toute bonne chose devait-elle avoir une fin? Pourquoi ne pouvait-elle pas durer éternellement, tel le souvenir qui lui me suivra pour toujours?

Bakugo : Tu m'écrases.

J'ouvris péniblement les yeux en entendant sa voix à mes côtés, et ce fut lorsque ces derniers s'ouvrirent complètement que je remarqua avec amusement la raison de ses plaintes. Bakugo se trouvait couché sur le ventre dans notre lis tandis que je reposais sur son dos. Je m'étais endormie sur lui la veille en lui faisant un câlin et nous n'avions pas changé de position de toute la nuit. Même après avoir constaté la position, probablement inconfortable pour lui, dans laquelle nous nous trouvions, je ne pris pas la peine de bouger ne serait-ce que mon petit doigt. Quel meilleur moyen de commencer la journée que de l'énerver?

 Quel meilleur moyen de commencer la journée que de l'énerver?

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(tp) : Shut, je dors.

Bakugo : Orhh ferme la et bouge.

(tp) : T'as même pas la force de supporter mon poids sur ton dos?

Bakugo : Je l'avais les premières heures de la nuit oui, maintenant je pense qu'il me manque une côte et que mon poumon droit est entrain de se dégonfler.

(tp) : T'abuses, je suis pas si lourde que ça! Et puis on est bien là, tu trouves pas?

Bakugo : Parle pour toi...

(tp) : Dis que je te dérange tant que t'y est!

Bakugo : Bah oui, tu me déranges.

(tp) : Pffff...

Bakugo : T'as toute ta moitié du lit pour toi et tu t'endors sur mon dos? Tu cherches vraiment la merde.

(tp) : Mais c'est que t'es confortable, et en plus tu donnes chaud.

Bakugo : Mon poing dans ta gueule va te donner chaud oui, maintenant bouge.

Il se retourna ce qui me fit glisser de son dos puis tomber sur le lit à côté de lui.

Bakugo : Ahhhh c'est ça qu'on appelle la liberté alors!

(tp) : T'es pas drôle.

Bakugo : Et toi t'es chiante. Aller, debout.

Il commença à se redresser sur le lit mais je lui attrapa le poignet afin qu'il ne parte pas.

(tp) : Noooon!

Bakugo : Bah quoi? On doit aller au lycée je te signale. C'est le dernier jour donc Aizawa voudra sûrement faire un petit discours ou quelque chose du genre...

BAKUGO X READEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant