BAKUGO X READER

Chapitre 50

Point de vue de Bakugo:

J'étais entrain de courir comme un fou dans les rues de la ville, plongées dans l'obscurité de la nuit tombante. Mon appel avec (tp) venait de se couper malgré mes hurlements lui demandant de me répondre, quelque chose lui était arrivé, il n'y avait plus aucun doute. Pendant ma course effrénée, je composa un numéro sur l'écran de mon téléphone et la personne au bout du fil décrocha sans se le faire prier.

?? : Oui allô?

Bakugo : All Might? All Might c'est moi, c'est Bakugo! Écoutez il vient de se passer quelque chose... quelque chose avec votre fille.

J'étais complètement essoufflé et je peinais à parler, alignant difficilement les mots les uns après les autres sans pour autant arrêter de courir.

All Might : Calme toi mon garçon je comprend rien du tout de ce que tu me racontes. Qu'est-ce qu'il se passe avec ma fille?

Bakugo : Elle- elle... je sais pas vraiment... Mais il lui arrive quelque chose de grave j'en suis sur. Faites moi confiance All Might, elle est en danger!

All Might : Très bien, dit moi où elle est.

Il parlait d'un ton bien plus grave et sérieux que d'habitude. Il restait malgré tout calme mais semblait me faire confiance ce qui me rassura.

Bakugo : Dans la forêt autours du lycée, à l'opposé de la grande route... Dépêchez vous All Might!

All Might : J'arrive.

Il me raccrocha au nez, mais peu m'importait les banalités des règles de formalité. Je courais à en perdre le souffle, semblant sûrement complètement déboussolé aux yeux des gens que je croisais dans la rie et qui me dévisageaient avec curiosité. Mes poumons me brulaient, c'était comme si un feu s'y était déclenché et me consumait de l'intérieur. Je pouvais presque ressentir une saveur de sang remonter le long de ma gorge et se loger dans ma bouche. Je me sentais étrangement léger et mes jambes me portaient toutes seules, se déplaçant à une vitesse déconcertante à travers la dense forêt.

J'arriva alors dans ce qui semblait être une clairière au milieu de l'obscurité de cette forêt. Je ressentis la présence de plusieurs personnes dans cet endroit mais je ne prêta attention à qu'une seule d'entre elles. Elle était là, au milieu de la clairière, entourée de dizaines de vilains. Elle peinait à tenir debout et son corps entier tremblait, ses jambes menaçaient de la lâcher à n'importe quel moment et son bras était ensanglanté. Je ne m'autorisa pas le temps de réfléchir ni d'élaborer une quelconque stratégie que je m'élança vers elle. Je me positionna face à ses assaillants, mon corps faisant office de mur infranchissable entre elle et ceux qui lui voulaient du mal. J'étais près à me battre pour elle, à donner ma vie pour elle.

Mon corps se mit à trembler sous la colère et l'excitation face à ce combat qui approchait. Je n'avais jamais été aussi déterminé à me battre de toutes mes forces, à dépasser mes limites. Je bouillonnais d'impatience et mes muscles étaient crispés, mes jambes prêtes à bondir à tout moment et mes mains pétillaient sous les explosions incontrôlées que je produisais inconsciemment.

Bakugo : EH LE CROCODILE! TU OSES L'APPROCHER OU LUI TOUCHER NE SERAIT-CE QU'UN CHEVEUX ET T'AURAS À FAIRE À MOI! JE VAIS VOUS TUER AVANT MÊME QUE VOUS AYEZ LE TEMPS DE RÉALISER CE QUI VOUS ARRIVE BANDE D'ENFOIRÉS!

L'homme-lézard, qui avait reçu comme mission de s'attaquer à (tp) fit une pause dans sa démarche et me détailla de la tête aux pieds. Il était sûrement entrain de m'analyser et de se demander jusqu'à où ma puissance pouvait-elle porter. Il doutait de mes capacités et de si je serais un adversaire digne de l'affronter? Il n'en fallut pas plus pour que je m'élance sur lui.