One Piece "Héritage"

Cruel Destin

Plusieurs km plus loin, Ira avait atterri sur une plage, sur une île qu'elle ne connaissait pas. Elle avait pris un terrible coup sur la tête et ne se souvenait pas de l'intégralité tout ce qui s'était passé ou encore comment elle avait fait pour se retrouver là où elle était. Sur cette nouvelle île elle tenta tant bien que mal de se souvenir de qui elle était réellement et d'où elle venait. cela lui a été permis lorsqu'elle vit son Katana. elle revit sous forme de flashback sa vie, ses promesse et l'attaque de l'île.

- « Ce n'est pas possible. J'ai mangé un fruit du démon mais je n'ai pas pu protéger ces gens des pirates. Et la marine ! Ils ne sont pas là pour défendre les gens ? Mais alors pourquoi ils n'ont rien fait ? Je les ai vus, ils n'ont pas bougé, comme s'ils regardaient ce massacre comme un spectacle. Ce n'est pas vrai. Bon c'est décidé, je veux devenir plus forte pour que plus jamais personne ne meurt quand je serai dans les parages. Je veux devenir la puissance même et que les gens tremblent rien qu'en entendant mon nom »

Ira resta sur l'île. Les deux premières semaines elle essaya de contacter son père. pour cela elle s'était rendue à plusieurs reprises dans une des bases de la marine présente sur l'île, mais à chaque fois elle était reçue de la pire des manières qui soit et pour rien arranger personne ne crut son histoire

- Soldats « et gamine tu veux quoi ? tu fais quoi ici ?

- « Je voudrais contacter mon père s'il vous plait ?

- Soldats « ton père hein ? et de qui il s'agit au juste ?

- « Mon père est Aokiji »

- « L'amiral Aokiji ? je ne te crois pas gamine, l'amiral n'a pas d'enfant »

- « Appelez-le et dites que je m'appelle Ira »

Le soldat s'approcha d'elle et lui mit un coup de pied qui la fit voler à plusieurs mètres

- « Mais pourquoi vous faites ça ? »

- « Alors déjà gamine je n'ai aucun ordre à recevoir d'un clodo comme toi, est-ce-que tu t'es vue je ne crois pas que l'amiral laisserait sa fille être aussi sale et avec des vêtements aussi abimés. En plus de ça tu crois vraiment que nous pouvons contacter le QG central comme ça, les amiraux sont des hommes très occupés et personne ne va les contacter pour une morveuse comme toi et surtout pas pour un prétexte aussi nul tu n'as donc rien trouvé d'autre pour être importante dans ce monde que de mentir sur ta famille »

- « D'accord j'ai compris pas la peine d'être aussi méprisant envers moi je vais plus vous déranger

- « c'est ça va-t'en et que je ne te revois plus trainer par ici. Les amiraux sont des hommes importants pour la défense de la justice ils n'ont rien à faire d'une gamine comme toi ».

Bien évidemment cet homme ne se doutait pas qu'il contribuerait à la création de la personnalité que cette petite fille allait devenir. Ira était encore jeune et pourtant elle avait déjà tant de fois fait face à la cruauté de l'être humain.

Après cela Ira comprit que quoi qu'elle sorte comme excuse pour être mise en contact avec son père cela ne marcherait jamais. Alors dans un ultime espoir elle tenta de lui écrire plusieurs lettres et attendit dans l'espoir de le voir arriver, mais cela ne marcha pas non plus et après une douzaine de tentatives, elle laissa tomber le désir de contacter son père. Elle espérait simplement qu'il allait bien et que même s'il la croyait morte qu'il ait la force et surtout le courage de se relever. Elle savait très bien qu'il ne serait pas seul dans cette épreuve. Comme toujours elle pensait plus aux autres qu'à elle-même.

Ira se fit une raison et décida d'utiliser ce temps pour s'entrainer, ce qu'elle fit pendant 5 mois et finit par se rendre à la ville qui se trouvait sur la côte, à l'opposé de l'île.

A l'intérieur de l'enceinte, il y avait une deuxième muraille. La ville était composée de deux secteurs, une première partie était destinée à tous les hommes et femmes qui n'avaient aucune appartenance avec la noblesse, c'était la ville basse. L'autre secteur était destiné à tous ceux qui étaient liés de près ou de loin à une famille noble ou royale, tous ceux qui avaient un titre de noblesse ou de royauté.

On ne mélange jamais deux mondes qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre.

Ira ne comprenait pas pourquoi des hommes pouvaient être capables d'un tel mépris envers leurs semblables. Elle alla et vint dans cette ville, durant un an. Elle y avait vécu mais pas dans la ville même, dans la forêt en sa bordure.