Dans les bras du Ciel - Louis Partridge & Natalia Dyer (Victoire)

chapitre 5

PDV Victoire

Mon portable sonne et je le cherche parmis les draps.

Bon sang.

Des souvenirs de la veille me reviennent en mémoire.

Je couvre ma bouche par ma main.

Comment j'ai pu en arriver là ?

Je trouve enfin mon portable et décroche.

-"Dieu que pas possible. Tu es où ?" s'écrit-elle.

-"Maman, j'arrive ! J'arrive, je me dépêche." promettais-je.

Je me précipite dans le couloir et ouvre la chambre de James et Bettany.

-"Non mais... Victoire. Quoi encore ?" peste mon amie.

-"Mes affaires. Balance mes affaires." m'écriais-je.

-"Dans mon sac." murmure-t-elle.

Je me précipite et fouille pour trouver mes affaires.

Je sors une jupe blanche plissée avec mon cardigan vert pomme. Mon serre-tête reste coincé au fond du sac, de même que mes ballerines blanches.

Quand j'eus finis de m'habiller, je me précipite vers l'entrée et Bettany me prête les clés de sa voiture.

Je promets de la lui ramener très vite et démarre en trombe vers chez mes parents.

Quelques minutes plus tard, je les retrouve sur le parvis et monte en vitesse dans leur voiture.

-"Il va falloir que tu nous expliques certaines choses, jeune fille." annonce mon père.

Sur le chemin de l'Église, mes parents me font la morale.

-"Nous avons appelé ce matin chez les Lévêque et il semblerait que vous soyez partis très tôt ce matin puisqu'ils ne vous ont pas entendu." s'étonne ma mère.

Dieu merci, ils n'ont pas vu que nous avions découchés de la chambre de Bettany.

-"Oui, en effet, je suis désolée mère et père. Nous avons décidées sur un coup de tête, avec Bettany, de faire un footing sur la plage, avec le soleil levant."

-"Et pourquoi rentres-tu avec sa voiture ?"

-"Elle a retrouvée une amie de la paroisse de Saint-André, elles ont discutées ensemble pendant de longues minutes et j'ai du finir par les interrompre pour vous rejoindre."

Je sais qu'ils ne sont pas convaincus, ils ne me font plus confiance depuis la dernière histoire maintenant.

Nous arrivons à la messe et nous installons sur les bancs.

Plus tard, quand le temps des confessions arrivent, je m'éloigne discrètement de mes parents pour aller parler au père Benoît.

Je rentre, me penche et récite intérieurement ma prière.

-"Avez-vous fait votre signe de croix ?" me demande-t-il.

-"Oui, mon père."

-"Bien. Toute cette belle église n'est là que pour vous. Pouvez-vous sentir son énergie résonner en vous ? Pouvez-vous sentir la grandeur du royaume du Seigneur et sentir que vous en faites partie ?"

-"Oui, mon père."

Les genoux au sol, je reste le front appuyé sur mes mains jointes vers le Ciel.

-"Dieu et moi vous écoutons."

-"Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché. Je ne me suis pas confessé depuis... Je ne sais plus à vrai dire, de longs mois."