𝐇𝐔𝐍𝐆𝐄𝐑 𝐆𝐀𝐌𝐄𝐒 | kpop ✔︎

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐒𝐈𝐗 - 𝐸𝓃𝓉𝓇𝒶î𝓃𝑒𝓂𝑒𝓃𝓉

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>>----------𝕯𝖎𝖘𝖙𝖗𝖎𝖈𝖙 𝕮𝖎𝖓𝖖---𝕸𝖞𝖔𝖚𝖎 𝕸𝖎𝖓𝖆----------<<

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Mina poussa un soupir, heureuse que la parade soit terminée. C'est-à-dire que lorsqu'on était vêtu de câbles électriques et d'ampoules lors d'un défilé devant plus de cinq mille personnes, on n'était guère à l'aise. Pas comme les deux Tributs du Un.

Eux deux avaient rayonné pendant tout le défilé. La foule n'avaient eu d'yeux que pour eux. Non pas que Mina ne se soit attendue à être observée de toutes parts, mais elle aurait au moins apprécié qu'une ou deux personne la regarde, elle.

Elle inspira un grand coup pour calmer l'appréhension qui montait en elle. Une odeur forte de foin se fit sentir, et elle grimaça. Chez elle, il n'y avait peu, pour ne pas dire pas, de végétation et d'animaux. Elle n'avait pas l'habitude d'être autour de chevaux – dont elle avait d'ailleurs une peur bleu – et encore moins de foin. 

Elle passa une main dans sa longue chevelure châtain, autant pour se recoiffer que pour optimiser sa réflexion. Lors de son trajet vers les appartements des Tributs du 5 et de leurs mentors, elle resta plongée dans ses pensées. 

Mina n'avait aucune « force » à proprement parlé. C'est à peine si elle savait quelque chose sur l'électricité qui pourtant était la spécialité de son District. Elle avait grandi dans une famille riche ; elle était même la fille du maire ! Dans cette environnement protégé où elle n'avait jamais eu à demander des teseraes, la jeune fille s'était sentit en sûreté. Mais elle avait eu tort... 

Son mentor, Kim Namjoon, lui proposa de dîner, mais Mina refusa poliment. Elle avait besoin de réfléchir. 

La jeune fille se dirigea vers la chambre qu'on lui indiqua comme étant la sienne, et s'allongea. Presque aussitôt, ses yeux se fermèrent d'eux-mêmes. Mina ne put s'empêcher de se dire qu'ici, tout était calme, contrairement à dans le District 5. Là-bas, il y avait un constant bourdonnement que les centrales d'électricité produisaient. Et alors que la Tribut aurait dû se sentir heureuse d'en être débarrassée, mais elle sentait comme une absence. Elle avait été bercée par ses bruits pendant quatorze ans. 

Une larme rebelle s'échappa de son œil et vint ruisseler le long de sa joue. 

Bon, concentration, pensa la jeune fille, chassant du bout du doigt la goutte d'eau.

Les leçons et l'entraînement commençaient le lendemain : il lui faudrait y faire très attention. Observez. Apprendre. Chercher un moyen, une manière, par laquelle peut-être, elle pourrait survivre à ses Jeux. 

Mais à l'instant présent, Mina ne pouvait pas faire grand-chose. Elle se glissa donc sous ses couvertures ; elle ne s'était ni démaquillée, ni changée, mais qu'importe. Le sommeil la rattrapa bien vite : toutes les émotions de la journée aidèrent beaucoup. 

Mina n'avait plus qu'à espérer qu'en effet, la nuit porte conseil. 

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Mina fut réveillée par quelqu'un qui toquait à sa porte. Elle entrouvrit les yeux, et fut agréablement surprise par la lumière orangée avec laquelle le soleil éclairait sa chambre. Elle serait volontiers restait là, à observer ce spectacle, si une deuxième slave de frappement contre sa porte ne s'était fait entendre. Elle poussa un long soupir avant de ne se résigner à répondre.

- Oui ? s'enquit-elle d'une fois fatiguée en se frottant les yeux.

- C'est Rosé, dit Rosé sa mentor. Je souhaitais simplement te prévenir que tu n'as plus qu'une heure avant le début de l'entraînement.