Chapitre 2 (Carly)

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J'avais laissé les autres en pleine plonge Maya m'avait envoyé chercher du chanvre indien pendant qu'elle calmait ses humeurs de femmes avec Térésa. Pour cela je devais partir au garage de Steel, c'était un vieux garagiste qui customisai des voitures pour le compte de différents gangs mais il était aussi connu dans le milieu pour être la mule préférée des Diablo Rojo. C'est lui qui passait la frontière mexicaine, et nous ramenait de la beuh. Il touchait comme salaire quelque kilos alors il nous les revendait. Une fois arrivée à son atelier, l'odeur d'huile et de peinture me donna envie de vomir. Il était tout au bout d'une ruelle dont les murs étaient maculés de graffitis en tous genre, et dont le sol était jonché d'immondices. Mais une fois dans son atelier, hormis l'odeur, c'était le paradis des amateurs de course de rue. Il y avait des voitures de malade et les motifs sur leurs carrosseries étaient splendides. J'étais entrain de m'extasier sur une Ford Cupra avec des motifs de crâne de bélier tagué sur ses portières quand son assistant apparut.

_C'est pour quoi? Demanda t'il.

_Niké ta mère, répondis je.

Il s'en alla appeler Steel qui me pris dans ses bras en arrivant. Personne ne connaissait son âge, son secret a été emporté dans la tombe avec sa mère. Tout ce qu'on savait de lui c'est qu'il avait fait la guerre, qu'il avait fait tous les métiers possibles et imaginables, qu'il avait été un véritable Casanova et qu'il trafiquait des voitures des son plus jeune âge. Sa tête était ornée de cheveux blancs et des yeux bleus se présentait sur son visage, il avait sa même tenu de garagiste, ces assistants disaient qu'il ne l'enlèvait jamais et qu'il se lavait avec. Malgré son âge avancé qui n'était perceptible que sur son visage, il avait le corps d'un vrai athlète. Il était musclé et passait son temps à fumer tout en promettant d'arrêter un jour. Il était polonais d'origine et avait épousé une américaine après la chute de l'union soviétique. Il avait toutes les qualités qu'une femme recherche chez un homme, il était beau à l'intérieur comme à l'extérieur, son seule défaut étant d'être devenu impuissant quelque temps avant la mort de sa fille aînée dont il gardait toujours la photo.

Une fois son long câlin durant lequel il ne lâcha pas mes fesses terminé, il se mit à me questionner.

_Que me vaut l'honneur de ta visite? Me demanda t il perplexe.

_Je suis venu pour la beuh, lui répondis je.

_Alors suis moi, me dit il en m'emmenant dans un coin sombre de son garage.

Il regarda fixement mes fesses avant de se lécher la lèvre, une fois la cargaison entre mes mains, il me proposa le genre d'offre qu'on ne peut refuser lorsqu'on est une prostituée et que notre liberté ne nous appartient pas, ce qui me ravissait au plus haut point de ça part.

_J'ai une idée, et si tu prenais du chanvre gratuitement et qu'en contre partie, tu venais avec deux de tes amis pour m'accompagner à une course ce soir. Me demanda t'il.

_Décidement, tu n'ouvres ta bouche que pour me questionner aujourd'hui. Lui fis je remarquer.

_Aller accepte et on fera une petite twerk partie après.

Je feint de réfléchir quelque minutes et lui répondis:

_Je sais pas pour les autres mais moi j'y serais.

_Super, mais comment tu vas faire avec Salem? Me demanda t'il.

_Je sais pas encore. Répondis je franchement.

_Tu veux que je l'explique?

_Non je vais me démerder.

_Tu es sûr?

_Absolument!

_Ok alors marché conclu. Dit il avant de soulever mon délicat tee-shirt rose pour me scotché les paquets de chanvre au-dessus de ma fine taille.

Puis je repartis sans rien ajouter, si Steel savait faire quelque chose c'est poser des questions. Il le faisait à longueur de journée, et parfois même avant les courses. Mais ça ne le déconcentrais jamais, je l'avais vue rouler deux ou trois fois et il était doué. Même si Salem était sans conteste le meilleur dans sa Toyota hybride tellement customisé qu'on ne pouvait plus en distinguer la série. Moi je ne roulais pas, il faut se dire que j'étais un objet sexuel, de quel droit j'oserai demander à conduire.

Une fois rentrée, j'eus à peine le temps de déposer la beuh sur la table que Salem me tira par le bras et m'emferma avec lui dans la chambre qu'il partageait avec Maya. Sous le choc, les filles n'eurent même pas le temps de réagir. Il me plaqua contre un mur et me demanda l'air de rien:

_C'est l'anniversaire de Maya dans deux jours qu'est-ce que je peux lui offrir ?

D'un coup, un fou rire me pris, je ne compris pas bien pourquoi je riais jusqu'à ce que je le regarda à nouveau dans les yeux avant d'intensifier mon fou rire. Je me foutais de sa gueule.

_T'as finis ? Me demanda t'il avec un peu de gêne dans le regard.

_Excuse moi mais je m'attendais à tout sauf à ça. Répondis je pour ma défense.

_Alors t'as une idée ?

_Ouais mais avant ça est ce que t'es rouge sous ta cagoule ? Ajoutais je en reprenant mon fou rire.

_C'est pas grave je demanderai à Yukino. Dit il en se préparant à sortir de la pièce.

_Demande si tu veux mais ça ne rime à rien, dis je en le retenant par le bras. Ne lui offre rien de matériel elle n'aime pas les objets encombrants pense plutôt à une journée romantique, ou quelque chose d'autre qui puisse se graver à jamais dans sa mémoire. Ajoutais plus sérieusement.

_Tu vois quand tu veux. Me dit il en guise de merci avant de me frotter la tête.

Il s'apprêtait à sortir quand la proposition de Steel me revint à l'esprit. Alors avant qu'il ne puisse franchir la porte, je lui fis part de la situation. Il me répondis simplement.

_Aucun problème on peu considéré ça comme une paye, prend Yukino, Sixteen et Térésa avec toi.

_Ok. Me contentais je comme approbation.

On sortit tous deux de la chambre sous les regards toujours interrogatifs des filles et le regard mauvais de Maya. Alors je pris la parole et annonça:

_Yukino, Sixteen, Térésa on part à la course de ce soir.

Les concernés sautaient de joie et les autres ronchonnais la jalousie sur le front tandis que Maya s'éclipsais avec Salem. Le soir venu, nous fîmes tous une ronde et Salem emtamma la prière en demandant miséricorde pour nos activités malsaines passées, présentes et à venir. Car oui, le soir même, nous désobéiront à tous les commendemant. Puis il pris de la beuh qu'il roula dans un cigare et tira une grosse bouffée avant de passer le cigare à Maya qui fit de même. Ainsi de suite jusqu'à ce que tout le monde ait tiré une bouffée puis Salem fini le cigare qui ne ressemblait déjà plus à rien.

En fin de compte, comme tous les soir, après notre bouffée rituelle, comme on l'appelait, chacun parti de son côté, ne sachant pas que cette nuit allait être un rêve éveillé pour les uns et un véritable cauchemar pour les autres. Car la vie de cartel n'est pas et n'a jamais été de tous repos et ne le sera sûrement jamais en ce monde où il faut choisir entre niké et être niké.

The Cartel (Carlyxnameless)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant