Chapitre 10 ( Carly )

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Ca faisait déjà un moment que je n'avais pas regardé l'heure et Dieu seul sait pourquoi je n'osais toujours pas allumer mon portable. On était presque arrivé sur le territoire de Color et le jour était décidé à ne pas se lever. Ca ne faisait même pas vingt-quatre heures et j'ai failli être transformée en passoire avec Térésa et Yukino, j'ai retrouvé Smith que je n'avais pas vu depuis des années, Sixteen c'est faite kidnapper, les Los Angeles de la Noche on violés la triple alliance et la on s'en va en guerre contre Color le boss des Rayo Amarillo après avoir monté une équipe pour récupérer Sixteen. J'avais oublié à quel point la vie de cartel pouvait être cruelle et à quelle vitesse elle pouvait basculer. Ce matin encore Térésa reconnaît, Maya jouait à la chef, Yukino elle se maquillait devant son miroir à la façon geisha et Sixteen était fixée sur la télé, cette petite othaku n'arrêtait jamais dès qu'elle avait du temps libre elle terminait un animé au nom imprononçable. Ca petite partie de la chambre était remplie de mangas, de figurines, de posters et de babioles en tout genre. Elle avait toujours été très naïve, mais nous ne lui avons jamais reproché cela. Comme pour préserver sa part de pureté, car c'est son innocence que l'on appréciait le plus chez elle. Oh ma petite Sixteen, qu'est ce qu'elle pouvait être entrain de surmonter.

_Tiens bon ma petite Sixteen on arrive. Dis je sans me rendre compte que je parlais à haute voix.

_Elle compte beaucoup pour toi ? Me demanda Smith inquiet.

_Ouais, c'est comme une fille pour moi. Elle est si naïve et c'est moi et les filles qui lui avons tout appris. Expliquais je.

_Je comprens, alors je te promet qu'on la retrouvera, elle sera peut-être déjà traumatisé ou carrément morte mais elle sera là.

_Merci. Me contentais je de répondre pour qu'il ne remarque pas mes larmes.

Mais ce seul mot avait suffi pour qu'il le devine et il posa sa main sur ma cuisse d'un air rassurant. Ce qui me fit éclater de rire.

_Pourquoi tu rigole ? Demanda t'il surprit.

_Quand on veux rassurer quelqu'un on pose sa main sur son épaule pas sur sa cuisse et puis c'est quoi ce mouvement sensuel que t'as fait avec ton poignet sérieux. Lui fis je remarquer le sourire aux lèvres.

_Pas du tout, t'y connais que dalle en attouchement d'abord. Rétorqua t'il.

Je passa légèrement mon index sur le dos de son oreille. Ce qui le fit frissonner et qui engendra une oscillation brutale de la voiture. L'exemple parfait de l'effet papillon.

_Qu'est ce que tu fous merde. Jura t'il brusquement.

_Tu vois que je m'y connais en attouchement. Répondis je d'un air satisfait.

_C'est pour ça que t'as failli nous tuer ?

_Je suis une pute les attouchement c'est mon métier merde.

_Vas te faire foutre.

_Non, toi vas te faire foutre.

On se regarda cinq secondes avant d'éclater de rire ce qui eu pour effet de détendre l'atmosphère, mais surtout de refaire osciller la voiture.

_Bon sérieux concentre toi sur la route ou on va finir par crever. Lui ordonnais je.

_Ok. Répondit il simplement.

C'est ce que j'aimais le plus chez lui, la facilité avec laquelle il passait d'adulte hyper mature à ado déjanté. Il avait deux ans de plus que moi je crois, mais il a toujours été un petit frère pour moi.
Comme pour me rappeler à la réalité, une sirène de police retentit derrière nous et la panique m'envahit. Je n'avais jamais été arrêté par les flics et ça me faisait peur qu'on puisse remonter jusqu'à Salem à cause de moi.

Smith continua à conduire jusque dans une ruelle sombre et étroite. Je vis les voitures des autres passer devant tandis que Smith gara dans sa ruelle de roman policier. La voiture de police se gara juste derrière nous et une policière en sorti. Smith fit de même et c'est le ventre noué que je le suivi. La première chose qui m'était venu en tête c'est qu'on allait la tuer, alors je cachais tranquillement le Lunger que j'avais récupéré dans l'entrepôt des Reyes dans mon dos. Mais arrivé face à elle je vie une caméra à l'angle de la ruelle, on était fait. Puis Smith et elle se prirent dans les bras l'un de l'autre avant de sourire. Étonnée je resta bouche bée.

_Laisse moi te présenter Carly c'est une amie de confiance. Lui dit il.

_Enchanté. Dit elle. Je compris immédiatement que c'était une de ses petites bourgeoises, pimbeche et distingué qui avait assez de thune pour se payer un jacuzzi.

_Yoh. Répondis je bêtement.

_Elle c'est Le lieutenant Shelby Reykjavik plus connu sous le nom de code El Vira. M'expliqua t'il tout excité.

_Attends ton vrai nom c'est pas... ? Commençais je.

_Si, Naysmith Reykjavik. Termina t'il fièrement.

_C'est ta sœur. Compris je.

_Et tu ne le sait peut-être pas mais Salem s'appelle Edril Reykjavik. Ajouta t'il.

_Vous êtes donc trois! M'exclamais je.

_Non, quatre. Rectifia la blondasse, l'autre te sera dévoilé en temps voulu, alors tu peux enlever ton dois sur la détente. Dit elle en me gratifiant d'un sourire un tiers rassurant, un tiers moqueur et d'un dernier tiers plus que supérieur.

Elle était comme Smith, je pouvais le sentir mais elle avait quelque chose en plus. Elle, elle n'avait pas besoin de rire pour m'énerver, son sourire seul était insupportable, il avait l'air de dire tellement de choses que ça m'en donnait des mots de tête.

_Et la caméra ? Demandais je.

_On fait croire qu'il est mon informateur or qu'il me permet juste de gravir les échelons. M'expliqua Shelby.

Plus elle l'ouvrait moins bien je me portais. Elle avait quelque chose de snobinard que Smith possédais aussi mais qu'il ne montrait qu'à de rares occasions.

_La seule chose que j'ai à faire c'est ventre le chef d'un gang rivale tous les sept ou huit mois c'est pas magique ça ? Me fit remarquer Smith.

_T'as pas l'impression de trahir le cartel ? Lui demandais je inquiète.

_Non, c'est pas comme chez vous où on prône l'entraide et la solidarité, chez nous c'est l'anarchie et la haine, pour ce faire une place il faut savoir ruser. Dit il en sortant son sourire pervers, il m'avait toujours fait peur.

_Pourquoi on est là ? Demandais je lasse de leurs speachs interminables.

_On est là pour une seule choses, choisir qui lors de cette opération sera livré à la police. Répondit il.

_Ok alors décidez vous dis je en ouvrant  la portière. Pour monter dans la voiture.

_Oh, mais le choix est déjà fait, et tu vas devoir le séduire pour le distraire lors de l'opération. Ajoutais Shelby.

_Et qui est la cible ?

Ils se regardèrent dans les yeux avant d'avoir le sourire jusqu'aux oreilles.

_La cible c'est William Lawson... commença Shelby.

_Alias Nameless... conclut Smith d'un air effrayant.

The Cartel (Carlyxnameless)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant