Chapitre 6 ( Nameless )

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Ma mère m'avait fait demander dans le hall principal de la villa, et je me pressait sans plus tarder. A vrai dire elle ne me demandait que très rarement, alors cela devait être grave. Le garde qui était venu m'annoncer la nouvelle était retourné à son poste, et semblait nerveux. Ma mère à du le menacer, elle le fait tous le temps. Cette manière de faire m'exaspère au plus haut point, elle démoralise nos troupes et les effraie.
Une fois dans le hall, je fus subjugué par la beauté des lieux. Il était vrai que j'y résidais mais je rentrais toujours par la fenêtre de ma chambre, les seules occasions que j'avais de voir le hall c'était lors des réunions inter-gangs que j'évitais royalement. Au début mère me réprimendait mais elle décida finalement de prendre parti de ma nonchalance et de mes compétences de sniper pour me transformer en son assassin personnel. Quelqun d'autre dans ma position aurait sans nul doute pété les plombs mais pour moi il n'y avait pas plus belle situation, enfin elle s'intéressait à moi.
Je vis ma mère me faire confiance pour la première fois de ma vie alors même si les portes de l'enfer me sont destinés, je pourrais y aller s'en aucun regret. Du moins c'est ce que je m'étais dis à l'époque. Aujourd'hui je ne suis plus un adolescent et cette situation me gonfle plus que tout.

En sortant de mes pensées je vis dans ce hall peint en jaune doré avec des représentations chérubaines et des vitraux, ma mère assise sur une chaise en plastique une arme de poing à la main, a vrai dire, les armes je sais seulement les utiliser mais pour les noms c'est une autre affaire. La majorité du temps je leurs trouve des surnoms rigolos même si la plupart ont des noms de prostituée. Mais bon, d'autres sont doués pour gagner leur vie légalement et moi je suis douée pour donner des surnoms de pute à mes armes, chacun son truc elle est pas belle la vie.
Je me mis à marcher dans le noir à travers le hall, la lumière filtrée par les vitraux donnait à la grande pièce un côté attrayant. Une fois derrière mère je pus remarquer que la salle était entourée de garde qui pointait leurs armes sur moi. J'eu vite fait d'enlever ma cagoule pour qu'il reconnaisse ma tignasse noir et mes yeux noir. Et pour les plus réticents, ce qui n'eut pas baissé leurs armes j'hota mon tee-shirt bleu des Black Sperm mon groupe de rock préféré pour qu'il voient sur mon dos le crucifix blanc ailé entouré de barbelés et présenté devant une lune noir, symbole de notre cartel, les Los Angeles de la Noche. Puis les gardes du corps retournèrent dans l'ombre me laissant seul derrière mère.

Mère pointait son arme sur un homme attaché sur une chaise en bois, le même bois qu'on utilisait pour faire des chalets, il était solide mais pas trop. L'homme qui y était installé était plutôt bien constitué, des muscles développés mais pas trop, il était plutôt grand de taille mais pas trop, sa cagoule sur la tête et sa tenu mi-cambrioleur mi-militaire lui rajoutais un côté mystérieux mais pas trop. En gros il était cool mais pas trop. Leur discussion semblait palpitante mais on m'avait tiré de ma précieuse grasse matinée du soir, comme je l'appelais. Alors leur discussion à la con je m'en battais les couilles. J'eu vite fais de me racler la gorge pour signaler ma présence. Mère se retourna et je pus admirer sa tignasse noir et ses yeux de la même couleur. Elle portait une robe rouge très jolie et avait pour seul maquillage un rouge à lèvres rouge sang. Elle me donna son arme de poing qui s'avéra être un M1911 ou plus communément appelé par ma personne Kristy, que je pointa sur l'homme cagoulé. Il me regardait fixement puis me ri au nez. Stupéfaite et outrée, ma mère claqua des doigts et un homme totalement vêtu de noir apparu avec une batte de baseball et lui asséna un coup à la tête, qui ne lui fit pas broncher. Au contraire, il le fit rire de plus belle, et à haute voix en plus. Énervé, je sortis de mes gonds.

_Qu'est ce qui te fait marrer? Lui demandais je.

_Ta tronche William ta tronche. Répondit il.

_D'où tu me connais? Lui demandais je étonné.

_C'est vrai que depuis que tu n'es plus un voleur de voiture tu me prends de haut. Répondit il simplement.

The Cartel (Carlyxnameless)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant