Chapitre 7 ( Nameless )

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Je ne compris pas tout de suite ce qui mettait arrivé. J'avais été projeté au sol par Salem qui lui avait plongé de l'autre côté. Mère frappa violemment du point sur la table et sa horde de sbire sortie de l'ombre et prit part à la fusillade. Puis mère se leva et nous fit signe de la suivre, elle nous emmena dans un long couloir à l'opposé de celui de ma chambre alors je ne su pas vraiment où on allait. Une fois arrivée au bout du couloir on déboucha sur une grande terrasse, accompagné d'une grande étendue de gazon, c'était le jardin. La fenêtre de ma chambre n'en était pas loin, alors quand je rentrais je passais souvent par ici. Il était vraiment magnifique, quelque fois la nuit j'ouvrais ma fenêtre pour m'allonger sur le gazon et contempler le ciel étoilé, mais bon je dis le ciel étoilé or qu'il n'y en a jamais. On ne voyait les étoiles que très rarement et quand on les voyait c'était juste deux ou trois à tous casser.

Une fois le jardin traversé, derrière la bâtisse qui nous servait de serre ou à entreposer les grenades, tous dépend de la saison, il y avait un petit bois. Il faut ce le dire, ça ne m'a pas franchement étonné. La villa était située derrière une montagne, et celle ci était situé à deux ou trois kilomètres de la ville. On traversa le petit bois en suivant une chaîne en fer qui traînait par terre. Mère dans ses escarpin noir et sa robe de soirée rouge n'arrêtait pas de trébucher, au début je l'aidais de temps en temps mais au final je du la soulever.

On déboucha sur une pleine ou un hélicoptère nous attendait. Il était bleu Marine et portait une inscription bleu ciel où on pouvait lire ''Cartel''.

_Très discret, dit Salem ironiquement.

Mère se contenta de pester. On pouvait distinguer six silhouettes autour de l'hélicoptère, je reconnu immédiatement l'une d'entre elles qui fonça dans mes bras.

_Stars ? Demandais je tout en étant persuadé que c'était elle.

_Nameless ! Dit elle en désserrant son étreinte.

_Ca fait un bail. Remarqua t'elle avant d'enlever sa cagoule.

Elle avait les yeux vers et était rousse, elle avait des taches de rousseur qui lui donnait un côté enfantin. Côté qui était accentué par son appareil dentaire, elle ressemblait à une vrai adolescente, la binoclard cliché. Et elle n'y ressemblait pas seulement. On se croirait dans un de ces films à l'eau de rose, avec la geeks timide amoureuse du beau gosse, c'est à dire moi bien sûr, qui la repousse tout le temps. A vrai dire je ne sais plus quoi faire, ce n'est pas qu'elle fait semblant de me suivre ou qu'elle fait semblant que je l'obsède, non. Elle me suis vraiment et je l'obsède vraiment. Pourtant je lui est parlé de la fille de laquelle j'étais amoureux mais mademoiselle m'a simplement répondu je cite :<< super une rivale >>. Sans déconné elle va me tuer. Elle eu à peine desserrer son étreinte qu'elle me bombardait de questions.

_Vous allez où comme ça ?

C'est vrai ce n'était qu'une question mais je détestais les questions qui étaient dénuées de sens ou qui n'avait pas lieu d'être. Heureusement mon téléphone résonna et la voix de Megan Thee Stallion dans son single B.I.T.C.H retentit comme un  chant de triomphe. J'eu vite décroché et mis sur haut-parleur. C'était Smith.

_Yo! Dit il simplement.

_C'est à quel sujet ? Demandais je pleins d'impatience.

_Un kidnapping. Répondit il simplement.

_Désolé je suis sur une affaire similaire.

_Ah, Salem est venu te voir.

_Tu recherches aussi Sixteen ? Demanda Salem sans prévenir.

_Ouais. Répondit une voix inconnue à travers le téléphone.

_Tu as emmené Carly avec toi ?

_C'était ça ou me prendre le risque qu'elle y aille seul. Répondit Salem.

_On va sur le territoire de Color et vous vous êtes où ? Demandais je.

_On va récupérer mon gang et on vous rejoint dès qu'on a assez d'infos sur sa planque. Répondit sagement Smith.

_Tous les chefs de gangs son absent. Dit Salem à ma mère qui se contenta de pester.

Une fois l'appel terminé et mère repartie, on embarqua pour le territoire de Color. On survolait les quartiers chauds de la ville, quand on regardait en bas on pouvait voir des embouteillages, les voleurs s'enfuir et j'ai bien cru voir un gars se faire abattre derrière un bâtiment. Vu du ciel, on avait une vue imprenable sur la face cachée de la vie de cartel. Est ce que c'est comme ça que Dieu nous voit nous membre du crime organisé ? Si oui il doit pas vraiment nous apprécier. Vu de cet angle on ne se rend pas compte qu'on ne cherche qu'à survivre, on voit nos crimes mais on minimise nos raisons. Vu de cet angle on voit très bien un humain tuer un autre ,mais on ne le voit pas bien donner de l'argent à l'enfant du voisin pour qu'il puisse acheter à bouffer. A vrai dire comment un être parfait ose t'il nous juger ? Lui qui ne connaît ni la faim, ni la douleur, ni le doute. Tous ce qu'il ressent c'est de la colère et de la jalousie. Et son incommensurable compassion ne se manifeste que sur de rares élus. A ce demander si on est pas trop nombreux pour qu'il nous aimes tous. Il nous tri depuis la nuit des temps, on crois tous en lui mais sa volonté reste aussi injuste qu'un caprice de gamin. Mais bon que peut on face à lui ? C'est bien le seul à qui je peux coller une balle dans la tête malgré le fait que ça me démange vachement.

En tournant ma tête vers Salem, je le vis mains jointes entrain de prier, ce qui m'irrita au plus au point.

_Qu'est ce que tu fous ? Lui demandais je.

_T'es myope le sniper ? Me rétorqua t'il.

_C'est vraiment nécessaire ?

_De demander la protection du créateur de toutes choses ? Oui !

_Combien de fois ton créateur t'as porté secours ?

_Des tonnes de fois.

_Moi, jamais, devant cette injustice que pense tu de ton créateur ?

_Qu'il est infiniment bon, car il t'as sûrement déjà aidé sans que tu ne t'en rende compte et que même si il peut se montrer injuste il a droit de vie et de mort sur nous car on est ses créatures. Qu'il nous traite comme ses enfants ou comme des rats de laboratoire ça ne regarde que lui.

_J'aimerais être aussi croyant que toi. Lui avouais je.

_C'est simple, imagine que tu fait un dessin, tu peux le jeter ou le garder c'est ton choix car c'est toi qui l'a fait c'est aussi simple que ça Dieu est le dessinateur et nous les dessins.

_Alors moi je suis le genre de dessin qui se laisse pas jeter.

_Comme la gomme qui efface le dessin la mort te prendra peut importe ce que tu fais.

_Laisse tomber, continue à prier ton Dieu imparfait toi homme incapable de lutter pour ça survie.

_Il vaut mieux capituler que de démarrer une guerre perdue d'avance. Toi qui te rebelle c'est comme lancer un papillon à l'assaut d'un sous-marin.

Je ne pus m'empêcher de rire en imaginant sa comparaison. Il a toujours eu le don de rendre le sérieux drôle. Quand on était gamin il arrivait à me faire oublier la faim en me faisant rire en critiquant des passants. A cet époque il était encore ouvert au monde, à cette époque il n'avait pas de cagoule sur la tête.

Tout à coup, la voix de Stars retentit masqué par les bruits de l'hélico.

_On est arrivé.

The Cartel (Carlyxnameless)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant