The Cartel (Carlyxnameless)

Chapitre 13 (Carly)

Me voilà enfermée dans une chambre au papier peint verdâtre avec des petits dessins de poney et de la moisissure par-ci par là. Le planché était en plutôt bon état mais le plafond était jonché de toile d'araignée à croire que c'était un lieu d'élevage. À coté du lit où le matelas est bien évidement dénué de couverture, une étagère en bois sur laquelle il y avait un petit biscuit mais je ne pris pas le risque de le toucher même si il n'y avait pas de trace de moisissure apparente. Et dans cette chambre à  l'étage il y'avait cette meuf que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Ève. Et en musique de fond, des hurlements, j'avais vraiment le dont de me mettre dans des situations plus qu'embêtante. Pourquoi je suis là déjà ? Ah oui, pour Sixteen. Mais je me demandais si j'allais être vraiment utile, est ce que je n'allais pas les gêner ? J'étais venus sur un coup de tête en grande fan de film d'action et aussi parce que je ne voulais pas prendre le risque de me sentir impuissante face à la situation.

_Comment tu t'appelles, dit la fille.

_Carly. Répondis je sèchement.

_Moi c'est Stars. Ajouta t'elle avec un gros sourire.

Je sentais que ça allait mal finir. Elle ne m'inspirais pas confiance et elle me faisait penser aux loly qui jouait aux putes dans les lycées des films de cheerleader. Ça simple vu m'énervait à un point  inimaginable. Mais je prenais sur moi, et le fameux Nameless, j'ai préféré me montrer poli avec lui, Smith va bientôt s'occuper de son cas. Mais il aime autant les armes que moi, ça se voyait dans ses yeux c'était la seule chose attirante qu'on pouvait lui trouver. Il avait un corps à peine musclé et fragile, en plus je suis à peu prêt sur qu'il a pas d'abdos alors... C'est pas vraiment une perte. De plus si je me mettait à aimer tous ce qui kiffais autant les armes que moi on serait pas sorti de l'auberge.

_Comment tu trouves Nameless ? Demanda t'elle curieuse.

_Pas ouf.

_Il ne t'attire pas ?

_Pas le moins du monde.

_Tu es vraiment sûr ?

_Bien sûr que oui.

Elle m'agaçait à un point avec ces questions j'avais presque envie de la descendre.

_Ca me rassure, dit elle en me fixant. Je savais qu'elle voulait que je pose cette question et que si je ne la posait pas elle n'allait pas arrêter de me fixer, alors je me lança.

_Pourquoi ? dis je d'un ton fatigué et sans conviction.

_Parce que je l'aime et que je rêve de l'épouser.

Si je reste ici je crois que je vais vomir. C'est écœurant. Oh mon Dieu.

_J'y crois pas. Fis je d'un air faussement étonné.

_Si si c'est vrai.

_C'est trop beau dis je d'un ton sarcastique qu'elle ignora complètement avant de me serrer dans ses bras.

_Ok, dis je simplement.

_Tu veux bien qu'on devienne copine ?

_Tu sais l'amitié, c'est une valeur sur évalué et dans la vie de cartel... je n'eu pas le temps de finir ma phrase que je sentis une arme sur mon sein gauche.

_Tu veux bien qu'on devienne copine? Redemanda t'elle en approchant son visage du mien.

_Oui, on sera même les meilleures amies pour la vie. Dis je pour échapper à cette taré.

Elle attrapa mes mains et se mit à sautiller comme une gamine de quatre ans. Elle me faisait vraiment peur. Dans la recherche d'un échappatoire je finis par trouver une excuse.