Chapitre 5 : Vision

109 4 0
                                    

Maryline : MAIS BORDEL TU M'ESPIONNES ESPÈCE D'ENFOIRÉ ?!!!

Maryline avait simplement vu un chapeau mais elle savait rien qu'à cela qui était là. Willy.

Willy : Je vois pas de quoi tu parles. Y a une différence entre espionner et entendre parler pendant qu'on s'en va.
Maryline : Ça revient au même. Je voudrais savoir ce que tu as entendus.
Willy : Tout. Du début à la fin ma vieille et je trouve ça assez touchant à vrai dire.
Maryline : DÉGAGE DE MA CHAMBRE, JE VEUX PLUS TE VOIR !

Willy ne bougea pas d'un cil ce qui énervait encore plus Maryline. Elle se leva et se dirigea vers Willy. Avant qu'il n'ai pût le temps de dire quelque chose, elle le gifla.

Maryline : Dégage avant que je fasse pire.

Willy allait lui attraper le bras mais Maryline lui bloqua la main.
Soudain, ils entendirent des bruits de pas dans l'escalier.

? : C'est quoi de ce raffut encore ?!
Willy : Mademoiselle veut que je dégage de sa chambre sous prétexte que je l'ai espionné.

Maryline reconnut la voix. Oscar.

Oscar : C'est vrai ?
Willy : Ouais. J'ai juste entendu parler et j'ai crû qu'elle parlait avec un complice. J'ai eu peur qu'elle s'en aille.
Maryline : Toi, avoir peur ? Fais-moi rire !

Elle ria d'un rire incontrôlable. Les 2 garçons restèrent stoïques, ce qui amplifia son rire.
Une fois qu'elle arrêta de rire les garçons purent enfin lui parler.

Oscar : C'est bon ?
Maryline : Ouais.
Willy : Oscar il va falloir qu'on prévienne les Timpelbachiens qu'on a une véritable arme de guerre avec nous. Demain matin.
Oscar : Ouais j'y vais avec les jumeaux et Jean.
Willy : Et moi ?
Oscar : Reste avec Maryline pour la surveiller. J'emmène aussi Erna.
Willy : Mais je veux pas encore la surveiller ! J'ai déjà fais 3 nuits blanches pour elle ! Ça devrait suffire !
Oscar : Tu es mon soldat le plus sûr, je suis bien obligé de te confier des missions.
Willy : Oui mais-
Oscar : Pas de mais mon vieux . Tu préférais surveiller Éric ?
Willy : Non ça ira.
Oscar : Alors voilà. On reviendra pas avant 14 heure on a des trucs à faire.
Willy : Vous allez faire quoi ?
Oscar : On va chercher des provisions un peu partout.
Willy : Prends aussi tête de fouine. Je veux pas le voir ici.
Oscar : D'accord mais je te jure que tu te trompes, c'est pas un espion.
Willy : MAIS OUVRES TES YEUX OSCAR !!

Maryline ne suivait plus la conversation. Elle s'était installer sur la fenêtre. Elle noya son regard dans le ciel étoilé. Le temps avait filer si vite aujourd'hui, pour elle.

Soudain elle eu une vision. Elle tomba au sol, inconsciente.

Vision

? : Maryline, Maryline, MARYLINE !
Maryline : Nien ? Quoi ?
? : Ouvres tes yeux et observe.

Maryline ouvrit ses yeux et elle vit des choses horribles. Du sang, un fusil, un chapeau par terre, une place avec une fontaine, une maison, un incendie, des blessés, des flammes.

Maryline : ARRÊTEZ ARRÊTEZ !!!

Elle ferma les yeux mais le son des flammes qui crépitent et l'odeur du sang restèrent dans son esprit.

Elle se mit à sangloter, tout cela devenait insupportable.

Elle entendit un son de coup de feu et elle rouvrit les yeux.

Elle ne vit pas qui tira sur qui, mais elle revit le sang sur la place avec la fontaine.

? : Tu dois arrêter ça. Sinon il y aura des innocents de tuer.
Maryline : Je ... Qui es-tu ?
? : Tu ne me reconnais pas ? Je suis ton père Maryline. Je te parle depuis l'au-delà. J'ai réussi à franchir la barrière invisible des morts et des vivants pour te parler et t'avertir. S'il te plaît, ne laisse pas ces innocents mourir.  Rallie toi à un garçon qui t'apprécie beaucoup plus qu'il ne le dit ma chérie, il t'aidera si tu le convaincs. Je t'aime.
Maryline : Mais... je ne comprends pas... moi aussi je t'aime papa...

Fin de la vision

Maryline était allonger par terre, les yeux désormais grands ouverts mais elle ne bougeait pas et ne parlait pas.
Oscar et Willy ne l'avait même pas entendu tomber tellement ils se disputaient.

Maryline avait toutes les images de cette vision qui tournaient dans sa tête. Elle n'en pouvait plus, elle cria, d'un cri inhumain, un cri terrifiant.

Willy et Oscar arrêtèrent immédiatement de se disputer et ils allèrent voir la jeune fille qui avait les yeux humides et qui était allonger par terre.

Oscar : Maryline, ça va ????
Maryline : Je... Non...
Willy : Qu'est-ce qu'il y a ?
Maryline : Un... Un souvenir c'est tout... laissez moi seule s'il vous plaît.

Les garçons sortirent de sa chambre sans rien demander de plus.

Ils descendirent au bar pour rassurer les autres enfants qui avaient entendu le cri.

Maryline se leva et se coucha sur son lit.

Maryline : Papa... pourquoi ?

Elle laissa échapper une larme en se demandant pourquoi elle avait eu cette vision. Et surtout pourquoi son père lui avait infligé une vision aussi atroce.

Elle trouvera la réponse dans quelque jours, quand l'engrenage s'enclenchera qu'elle et le garçon devront arrêter.

L'étrangère de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant