Chapitre 9 : Farces

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Maryline ne savait pas par quelle farce commencé mais ce qu'elle savait, c'est qu'elle allait en faire baver à ses ennemis... qu'elle n'a jamais vu d'ailleurs.

Elle se disait qu'une petite intrusion dans la boucherie serait une bonne idée. Mais pas une intrusion normale. Elle pensa à voix haute.

Maryline : Faudrait des trucs pour déformer nos voix ou des masques...
Willy : Les tuyaux à côté de la boucherie sont connectés à toute le village.

Elle sursauta. Elle ne s'attendait pas à une réponse. Cependant elle se reprit.

Maryline : C'est à dire ?
Willy : Parle dans un tuyaux et tout le monde t'entendra si tu parles assez fort. Après c'est pas avec ta voix qu'on t'entendra. Faudrait une voix comme celle d'Oscar ou de Jean.
Maryline : Ok.

Elle n'avait pas du tout aimer la remarque du garçon vis à vis de sa voix. C'est pourquoi elle décida de se venger... mais pas maintenant.

Elle voulait lui montrer qu'il avait tort, alors elle alla à la boucherie.

Comment elle y est allée alors qu'elle ne connait pas le village ? Disons qu'une boucherie, on la repère facilement quand même.

Deux grands couteaux étaient le signe qu'elle attendait. Elle se savait maintenant à bon port.

Elle trouva les tuyaux rapidement et elle jeta un regard à Willy, en lui faisant comprendre qu'il avait bien tort. Il haussa simplement les épaules et observa la scène.

Elle hurla dedans, et sa voit fût déformer. Elle fit des bruits effrayants, indescriptible car très étrange.

Willy lui faisait les gros yeux, en mode "laisse moi la place" et une fois qu'elle avait finit de dire ce qu'elle avait à dire, ou plutôt hurler, elle lui laissa la place.

Cependant elle ria quand Willy fit du bruit.

Maryline : T'es pas du tout impressionnant mon vieux, c'est plus drôle qu'autre chose.

Willy arrêta soudain et tenta de plaquer la brune au mur, mais ce fût un échec.

Elle avait esquiver rapidement, un sourire aux lèvres.

Maryline : Tu ne m'auras pas ainsi Willy.
Willy : Pff. On ferait bien de se barrer avant que les autres gamins rappliquent.

Elle refusa en hochant la tête de gauche à droite.

Maryline : Tututu mon cher.

Elle commença à ouvrir les portes de la boucherie et elle retourna toute la boutique, avec l'aide de Willy, qui avait accepter à contre cœur.

Une fois le gros bordel mit, Maryline prit une décision.

Maryline : Faudra réussir à écrire quelque chose avec du sang...

Elle observa les bouts de viande encore présents et décida de les utiliser.

Elle prit un récipient et tordit de toute ses forces la viande au dessus, faisant couler le sang dedans.

Willy fut totalement dégoûté mais il ne montra rien.

Après avoir finit ce qu'elle avait à faire, Maryline souris au brun et sortit dehors pour écrire sur le mur de la boucherie.

Willy la suivait, ahurie.

Elle écrit "ÉCORCHÉE" sur le mur, ainsi qu'un dessin de sa cicatrice sur sa cuisse à côté.

Maryline : Au moins ils sauront que je suis là. Enfin ils sont tellement débiles qu'ils ne comprendront pas. Aller une dernière connerie et on se rentre.

Willy ne savait pas quoi dire. Il la trouvait folle mais incroyablement maline.

Willy : Et qu'est-ce que tu veux faire de plus ?
Maryline : Mmmh... Tu as une idée ?

A vrai dire, oui il en avait une, mais il ne savait pas si c'était une bonne idée.

Willy : À part chopé un chat et lui accroché quelque chose à la queue non.
Maryline : On a qu'à lui accrocher un des couteaux. On lui fout une ficelle et on accroche le couteau au bout.
Willy : Ouais mais faut pas qu'il se blesse.
Maryline : T'inquiètes pas.

Les deux jeunes ne mirent pas longtemps à trouver un chat.

Maryline, ayant un don avec les animaux, réussi à amadouer le chat et, après avoir trouver une petite ficelle, lui accrocha a la queue, le couteau ficelé a l'autre bout.

Elle laissa le chat partir et décida, avec Willy, de rentrer au QG.

Quel beau bordel.

L'étrangère de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant