Chapitre 3 : Rétablissement

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Maryline ne reconnut pas directement qui venait de lui parler mais elle s'en fichait.

Maryline : Ça se voit pas ? Je regarde les étoiles abrutis.
? : Parle moi sur un autre ton tu veux.
Maryline : Willy ?

Elle se tourna et vit effectivement Willy qui souriait bizarrement. Un sourire satisfais, sans doute, car il venait de prendre Maryline en flagrant délit.

Willy : Je t'ai dis de pas bouger.
Maryline : Je te l'ai dis, je m'ennuyais. Fixer le plafond c'est pas pour moi.
Willy : T'es têtue toi.
Maryline : Et toi t'es énervant à croire que je me soumettrai à tes ordres. La souffrance est juste temporaire et dès que je vais mieux je vous en fais voir de toutes les couleurs.
Willy : Certe elle est temporaire mais suffisante pour que tu écoutes. Je vais te remettre sur ton lit et continuer à te faire ton attèle. J'ai pas l'impression que tu comprennes que tu as bien failli mourir. Ah mais oui c'est vrai, toi tu préfères prendre le risque d'empirer ton état juste pour regarder les étoiles !!!

Maryline ne répondit pas, prise d'une soudaine fatigue. Willy la porta tant bien que mal, il détestait les contacts physiques, et il se rendit compte que Maryline dormait dans ses bras.

Maryline commençait déjà à l'agacer mais Willy n'avait pas le choix, il était obliger de prendre soin d'elle, ordre du chef.

Il ne pouvait pas imposer son avis sur cela car il n'était ni imposant physiquement ni fort comme Oscar.

Willy : Bon je vais être obliger de la surveiller toute la nuit et donc faire nuit blanche... Pff Oscar pouvait pas choisir quelqu'un d'autre que moi pour s'occuper d'elle ?

Élipse de 4 jours

Maryline n'osait pas descendre au bar depuis son combat. Non pas qu'elle ai peur des autres mais elle ne voulait pas bouger de son petit cocon qu'elle s'était formé dans cette chambre.

Erna venait souvent la voir pour lui raconter des histoires, marrantes ou non, sur Timpelbach.

Maryline la trouvait un peu puérile mais elle l'aimait bien.

Il y avait aussi Oscar qui venait la voir mais elle en avait plutôt peur. Il est vrai que ce grand gaillard inspirait la crainte. Pourtant il essayait d'être gentil avec Maryline mais rien n'y faisait, elle le craignait.

Willy venait également mais il n'était pas bavard. Il lui disait juste de faire attention à ses blessures et d'arrêter de bouger partout.

Un matin, Maryline se décida à descendre. Elle ne voulait pas que les Écorchés la croient faible.

Malheureusement elle devait toujours demander à Willy si elle voulait ne serait-ce que d'aller au toilette. Alors imaginez un peu pour descendre.

Maryline : J'peux descendre ?
Willy : Et le s'il te plaît c'est en option ?
Maryline : Ouep.
Willy : Je te laisse 1 heure. Si tu montes pas au bout d'une heure je te ramène de force en haut !
Maryline: Du calme le nabot. J'ai pas d'ordre à recevoir. Pis si tu pouvais m'aider a descendre ça serait sympa. Faut dire que même si je fais les 100 pas dans ma chambre mes jambes me font souffrir.
Willy : Demande à Erna, je suis pas ton pote. J'ai pas que ça a faire.
Maryline : Ouais genre te regarder dans un miroir pendant des heures ?
Willy : Non. Préparer la bataille finale, ça te dit quelque chose ? Et aider Oscar ?
Maryline : Roh ça peut bien attendre. Ça te prendra à peine 2 minutes pour me faire descendre c'est bon.

Willy soupira mais l'aida à descendre les escaliers. Il l'emmena à la table où jouait Erna et il partit s'installer à la table d'Oscar.

Erna : Je rêve ou Willy t'as aider à descendre ?
Maryline : Tss je lui ai forcé la main c'est tout. Tu penses bien qu'il aurait pas accepté, fier comme il est.
Erna : C'est clair, tu dois vraiment être forte pour le forcer à t'aider.
Maryline : Pas besoin de force physique dans son cas. Juste de la force mentale.

Jean les rejoint en cours de partie de poker et ils jouèrent tout les 3 pendant une bonne heure.

Les gens regardaient le petit groupe joué, surtout Maryline. Il voulait voir à quoi ressemblait la nouvelle Écorchée.

Maryline repensa à ce que Willy lui avait dit mais elle s'en foutait un peu à vrai dire.
Mais apparemment lui non.

Willy quitta la table où il était assis et se dirigea vers celle de Maryline.
Celle-ci ne le vit pas arriver mais elle le vit quand il lui prit le bras avec force.

Maryline : Eh ! Ma partie ! J'allais gagner !!

Willy la ramena dans sa chambre malgré ses protestations et les murmures dans le bars.

Une fois dans la chambre il l'obligea à rester tranquille le temps qu'il revienne.

Maryline : Que ce soit clair, je suis pas ton chien. Je fais ce que je veux.
Willy : Tu veux finir sans bras droit ?
Maryline : Non mais je ne veux écouter personne. J'ai déjà suffisamment donné.
Willy : Qu'est-ce que tu insinues ?

L'étrangère de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant