L'étrangère de Timpelbach

Chapitre 10 : Vision et Thomas

Maryline était heureuse de son coup, et Willy était un peu déstabilisé. Il n'imaginait pas la brune ainsi.

Néanmoins il ne lui dit rien, il souriait simplement sur son fauteuil, en train imaginer la terreur des ennemis en voyant ce qui a été fait.

Le temps passa lentement et Willy s'endormit.

Pendant que le brun dormait, Maryline s'occupait de mettre en ordre le Lion d'Or. Elle s'ennuyait pas mal et elle n'avait donc que ça à faire.

En fait c'était surtout parce qu'elle n'aimait pas le bordel quand il doit y avoir un événement important.

Elle redressa les chaises et les tables, avec rapidité.

Seulement, à un moment donné, elle tomba à terre, les yeux d'abord grands ouverts, puis ensuite fermés.

Vision

? : Maryline, pourquoi es-tu aussi mauvaise ?

La brune reconnu la voix de son père, mais elle ne voyait rien, comme si ses yeux étaient fermés de force.

Maryline : Papa... je suis désolée... mais j'ai enfin trouver quelque chose à faire...
? : Tu devrais arrêter, sinon les malheurs amplifiront.
Maryline : Tu dis ça pour me dissuader !
? : Ma chérie...
Maryline : J'ai besoin d'évacuer... je suis désolé...
? : Ne fais pas de mauvaises choses. Je t'en prie... Sauve le.
Maryline : Je ne peux rien te promettre.

Réalité

Maryline se réveilla d'un seul coup. Elle cligna plusieurs fois des yeux et elle constata que Willy dormait toujours, et heureusement.

Elle se relève et monte dans sa chambre pour se changer.

Elle se coiffe, après avoir cherché une brosse dans toute sa chambre. Elle aurait pourtant juré qu'elle ne l'avait pas vu le matin même mais bon elle n'allait pas cracher dessus.

Maryline enfila la robe et repensa aux paroles de son père. Depuis le début.

Du sang, un fusil, un chapeau par terre, une place avec une fontaine, une maison, un incendie, des blessés, des flammes, un son de coup de feu, se rallier avec un garçon qui l'aime plus qui le dit et qui l'aidera...

Elle ne comprenait rien du tout à tout ça.

Elle pensait que ses visions étaient sûrement fausses et le résultat de sa fatigue, pourtant elle pensait aussi qu'elles avaient une signification.

Elle soupira longuement et alla se coucher sur son lit, pour réfléchir.

Au bout d'une heure, elle entendit du bruit en bas et surtout elle entendait quelqu'un monter les escaliers.

Elle se releva et a peine cela fait qu'Oscar entra dans sa chambre, en tenant un prisonnier aux longs cheveux blonds. Il semblait résigner à son sort.

Oscar : Maryline, nous avons besoin de ton aide.
Maryline : Pour ? Et bonjour peut-être.
Oscar : Pas le temps pour la politesse, tu dois impérativement veiller sur lui pour ne pas qu'il s'échappe.

Il désigna le blond avec son menton, un grand air satisfait sur le visage.

Maryline : Et pourquoi je devrais le faire ? T'as pas des larbins pour ça ?
Oscar : Tu dois nous prouver que tu sais t'occuper des prisonniers, pis on a besoin de Willy pour d'autres choses.
Maryline : Tss. Ça marche mais qu'est-ce que je dois faire exactement ?
Oscar : Tu dois le surveiller, le nourrir et lui donner à boire. Le soir tu dois l'emmener dans la cave du bar.
Maryline : Je vois. J'imagine que de toute façon j'ai pas bien le choix.
Oscar : Exactement ! Je vous laisse, j'ai un conseil à préparer. Rendez-vous à 16h, et emmène le.

Maryline soupira pendant que le chef des Écorchés s'en alla, en lâchant le garçon, qui s'écroula à terre.

Elle soupira encore et elle alla le relever. Elle constate aussi que le blond était ligoté et ne pouvait que marcher.

Elle pensa qu'elle devrait peut-être l'occuper, après tout se faire kidnapper n'est pas très amusant.

Maryline : Tu t'appeles comment ?

Aucune réponse du blond, qui, une fois relever, cracha du sang.

Maryline ne fut pas vraiment choqué. Connaissant Oscar il avait dû être amoché.

Maryline : Il t'as coupé ta langue ou bien ? Moi c'est Maryline.
? : Thomas.

La brune sourit légèrement. Il semblait être encore en capacité de parler.

Maryline : Et bien, tu as dû bien douiller pour cracher du sang. C'est ce qui risque d'arriver à ton clan s'ils viennent te chercher.
Thomas : Tsk. Il viendront. Ils ne m'abonneront pas.

Maryline le regarda avec un air hautain cette fois.

Maryline : N'y compte pas. On les enverras bouler avant.

Le blond eu un ricanement qui eu le don d'agacer la brune, qui tenta de lui en foutre une, avec son pied.

Seulement, Thomas saisit le pied de la jeune fille, entre ses deux mains ligotés. Cela étonna Maryline qui retira son pied et le fixa.

Thomas : Tu as à faire à plus fort que toi alors ne me cherche pas.
Maryline : Comment tu...
Thomas : J'ai tenu tête à ton chef pendant 10 minutes. Il a été lâche car en voyant sa fin arrivé il a hurler à tout ceux qui l'accompagnaient de me sauter dessus.
Maryline : Tu dois être un membre important de nos ennemis Thomas.
Thomas : Ouais. Je suis à égalité de force avec Oscar et je suis le sous-chef de Marianne.

Cela fit tilt dans la tête de la brune.

Elle se souvint de la photo que lui avait montré Oscar.

Maryline : Je vois. Il doit être jaloux alors.
Thomas : Il ? Oscar ? Sûrement. Il m'a pourtant pas capturé pour ça. Il veut que les autres se rendent en vous donnant le village.
Maryline : Qu'ils se rendent alors. Ça réglera le problème de ta présence et de notre contrôle sur le village.

Thomas ria. Maryline ne comprit pas pourquoi mais elle ne releva pas.

Le temps avait passé et 16h arriva.

Maryline descendit avec Thomas, elle affichait un grand sourire, fière de surveiller le prisonnier de guerre.