Chapitre 15 : Le début de la fin

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Arrivant lentement dehors, Maryline sentait quelque chose de mauvais planer dans l'air. L'atmosphère était lourde, malaisante. Il n'y avait pourtant rien sur son chemin, pas un incendie, pas un cri. Et ça faisait peut-être plus peur à Maryline qu'autre chose.

En effet, on disait souvent le calme avant la tempête, et c'était sûrement ce qu'il se passait.

La brune accéléra alors le pas et se mit même à courir pour aller le plus à la place de la fontaine, cette foutue place où tout se jouera. Elle le savait, ses visions ne mentaient quasiment jamais.

Le paysage du village et ses maison avait rapidement défiler sous ses yeux émeraudes, et finalement, la fontaine apparu dans le champ de vision de la jeune fille, mais avec aussi deux clans d'enfants qui commençaient déjà à se battre.

Des coups partaient dans tous les sens. Des coups de poings, de pieds, de batterie de baseball, de bâtons, en bref, de tout ce qui pouvait passer sous la main de ses enfants qui se haïssaient.

Maryline surgit alors au milieu de tout ça, et c'est là qu'elle se fit remarquer. Oscar, Willy, et Thomas étaient sous le choc.

Elle avait résisté au coup à la tête du blond, et en plus elle se tenait ici comme si de rien n'était. Comme si elle n'avait pas été dans le coma.

Et cela eut le don d'inquiéter Thomas, et de ravir Oscar et Willy, même si l'inquiétude les envahissaient un peu, ce n'était pas bon d'être immédiatement debout après ce qu'il s'était produit, mais au moins ce n'est pas eux qui allaient se faire massacrer.

Seulement, Maryline ne comptait pas se battre, du moins pas comme les autres le voulait. Elle fila droit vers les maisons et en fit le tour, quelques enfants à ses trousses, dont Thomas.

En fait, la brune cherchait la moindre trace d'un produit inflamable, ou quelque chose du même style, quelque chose qui pourrait mettre le feu au village.

Mais après quelques maisons, elle se fit attraper violemment par quelqu'un, et projeter contre un mur. La jeune fille fut un peu sonné, et elle ne leva la tête que quelques secondes après, pour voir son assaillant. Thomas.

Il semblait assez énervé, et bien déterminé à en découdre avec Maryline.

La brune ne lâcha pas un rire narquois ou sourire en coin, elle lança uniquement un regard noir à Thomas, avant de lui attraper une jambe, et de le pousser de toutes ses forces.

Aussi étrange que cela puisse paraître, ça avait fonctionné. Thomas avait été surpris et il avait perdu l'équilibre, basculant en arrière avant de se rattraper. Mais trop tard, la brune avait déjà fuis et elle se dirigeait vers les autres maisons.

Le blond se mit ainsi à la pourchasser, encore, mais, alors que Maryline tourna dans un angle, et qu'il allait la suivre, il fit face à un problème. Il tomba d'un coup, ayant percuté quelque chose, ou quelqu'un.

Il releva rapidement la tête et fit face à Willy, qui avait suivit la scène des yeux et qui avait anticipé le passage de Maryline et Thomas dans cet angle, ainsi il s'y était posté et il avait surgit au bon endroit pour ralentir le blond.

Une bagarre commença entre eux, pendant que Maryline courait encore, faisant le tour de chaque maison. Elle se fit une fois de plus attraper, par Marianne cette fois, qui l'avait plaqué au sol assez fortement.

Cela fit crier la brune, de surprise, et elle se mit à se débattre assez fort.

Maryline : Relâche moi la rouqmoute !
Marianne : Dans tes rêves. Tu es une trop grande menace pour nous.

L'étrangère de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant