Chapitre 6 : Passé

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Maryline s'endormit assez vite, elle ne voulait plus penser à sa vision.

Alors qu'elle dormait, quelqu'un entra dans sa chambre. Cette personne s'assit sur son lit et mit sa tête entre ses mains.

Cette personne lâcha une larme, puis deux, puis un torrent de larme s'échappa de ses yeux ainsi que des petits cris de colère.

Maryline se réveilla à cause du bruit causer par la personne. Elle était énervée à peine réveillée. Qui osait donc venir dans sa chambre ?!

Maryline : Bordel dégage pervers avant que je t'en foutes une !!
?: Je... Je... RAAAH
Maryline : Attends mais t'es qui ?

Maryline commençait à voir plus clair, ses yeux s'étant habitués rapidement à l'obscurité.

Maryline : Bordel de canard boiteux, Willy ?!
Willy : Maryline...
Maryline : Mais tu pleures où je rêve ?
Willy : Non...
Maryline : Pourquoi tu pleures ? Oscar à remis en cause ton orgueil ?

Elle était sarcastique mais elle se rendit compte que Willy n'était vraiment pas d'humeur.

Maryline : Qu'est-ce qu'il y a ?
Willy : Je...MA VIE EST NULLE !!

Il sanglota encore plus fort. Maryline fut obliger de se redresser avec son bras valide et de s'assoir sur son lit, à côté de Willy.

Maryline : Qu'est ce que tu me racontes ? T'es le second du chef du plus puissant clan de Timpelbach.
Willy : Je... parle pas... de... de... ça
Maryline : Calme toi un peu et tu me diras tout après.

Une bonne demi-heure permit à Willy de se calmer entièrement.

C'est à ce moment là que Maryline remarqua qu'il puait l'alcool.

Elle se dit qu'elle pourrait utiliser son était d'ivresse à son avantage.
Elle pourrait en apprendre plus sur lui et surtout savoir si il y a un garçon qui l'apprécie chez les Écorchés... si elle n'oublie pas de lui demander.

Maryline : Alors, y a quoi ?
Willy : Ma mère. Elle essssssssst prooooostiiiiituuuuué dans leeeeee viiiillaaaaaage.

Maryline pensa que l'alcool avait de drôle d'effets sur Willy.

Maryline : Continues.
Willy : Ceeeeee quiiiii faiiiiit qu'eeeelle troooompe moooon pèèère eeeeeeeet queeee toooout leeee mooonde leeee saiiiit !
Maryline : Sauf lui, c'est ça ? Et elle s'occupe pas de toi mais quand elle essaie de refair le lien c'est trop tard ?
Willy : Ouiiiiii !!
Maryline : Je voulais savoir comment tu as rejoint les Écorchés. Et s'il te plaît rallonge pas les sons des voyelles sinon je t'en fous une.

Le chapeauté garda son ton bizarre mais conta son histoire.

Willy : Tout commence un jour d'hiver. J'avais 9 ans, peut-être 10. Je marchais dans les rues enneigées et j'ai reçu une boule de neige en pleine face.
J'ai pas eu le temps de voir qui m'agresseait car on venait de me lancer une tonne de boule de neige, partout. Je suis tombé, gringalet que je suis, et on m'a donné des coups. Partout. Avec les pieds, les poings. On m'insultait en même temps. J'ai eu peur. J'ai fermé les yeux et j'ai attendu.
Au bout de 3 minutes tout a cessé. Plus rien, plus de coup. J'ai rouvert les yeux et j'ai vu un grand garçon, de 11 ans ou peut-être 12 qui se tenait devant moi et qui me regardait. Il m'a aidé à me relever et il m'a raccompagnée chez moi pour que ma mère me soigne. Il s'avérait que c'était Oscar. Depuis ce jour là, je lui suis extrêmement reconnaissant. On a formé ce clan pour se venger.
Maryline : Pourquoi on t'as tabassé ?
Willy : À cause de ma mère. Elle venait de commencer ses activités et ça plaisait pas à tout le monde.
Maryline : Tu as dû avoir très peur pour ta vie, je me trompe ?
Willy : Effectivement j'ai eu peur
Maryline : Tu veux que je te raconte un truc ?
Willy : Oh ouiiii !

Maryline ne savait pas si c'était une bonne idée de lui confier son histoire mais bon il était saoul et elle en avait marre de tout garder pour elle.

Maryline : Alors. Tout commence quand j'avais 8 ans, quand mon père était partit de la maison. Mon père était soldat et il partait souvent en mission un peu partout.
J'avais mis une robe ce jour là, une belle robe blanche. Je m'habillais seule car ma mère dormait jusqu'à midi et le matin pour aller à l'école je devais me débrouiller toute seule. Je suis rentrer à midi quinze, ma mère était à peine réveillé. Elle me regarda de haut en bas et elle prit la décision de me prendre par les cheveux et de me trainer jusque dans une flaque de boue. Elle me jeta dedans et elle me laissa là. J'avais deviner qu'elle avait bu, encore. Elle avait tellement peur pour mon père qu'elle buvait je sais pas combien de litres d'alcool par jour.
J'avais beaucoup pleuré ce jour là car je ne comprenais pas son comportement. Elle était très gentille d'habitude mais a partit de ce moment tout a changé.
3 ans plus tard mon père est décédé dans une mission à l'étranger. Et là c'est devenu encore pire. Je peux pas tout te dire car je n'y arriverais pas mais si tu veux j'ai une marque sur le mollet que je peux te montrer.

Elle releva un peu sa robe et on vu effectivement une marque au fer rouge

Elle releva un peu sa robe et on vu effectivement une marque au fer rouge

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Cette marque était fraîche apparemment. Une semaine tout au plus.

Maryline : J'ai jamais eu d'amis à cause de plusieurs choses. Je voudrais bien avoir des amis Willy. Tu veux être mon ami ?

Maryline n'avait pas réfléchi à ce qu'elle disais et elle s'étonna elle-même à demander que Willy d'être son ami.

Willy : Mmmh........ eh bien....

L'étrangère de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant