La veuve de mon meilleur ami

Chapitre 6. Coeur à coeur, corps à corps (lemon)

Leurs deux cœurs battaient la chamade et leur respiration était plus forte.

La pièce était sombre et froide. Il était évident que cette chambre d'ami n'accueillait pas souvent... d'amis.

Une faible lumière filtrait au travers des rideaux tirés, mais elle était suffisante pour distinguer les gros meubles et leurs silhouettes.

Hinata serrait Sasuke autour du cou. Elle tremblait quelque peu, réalisant ce qui allait se passer. L'homme quant à lui, emmena la belle jusqu'au lit situé au milieu de la pièce.

Hinata embrassa légèrement Sasuke sur la bouche. Il sourit de son geste, il n'aurait pas cru qu'elle oserait commencer.

Il la déposa sur le côté du lit où ils étaient et s'assit en biais sans la quitter des yeux. Elle n'avait pas lâcher son cou et ses doigts furetaient dans les cheveux noirs de l'homme. Il l'embrassa profondément avant de glisser ses mains sous la veste de la femme.

Elle portait cette simple veste mi-longue de couleur claire, sur une robe de nuit blanche en coton. Hinata rougit en sentant le contact des mains de l'homme plus proche de sa peau. Il caressait délicatement son dos et ses hanches à travers le tissu fluide.

Sasuke se redressa et commença à enlever son t-shirt suivi de son jean. Hinata rougit en découvrant le corps de l'homme malgré la pénombre. Il était large d'épaules, musclé mais fin. Elle l'imita après quelques instants et enleva sa veste. Elle se mit à genou sur le lit et leva sa robe par-dessus sa tête. Elle laissa ses vêtements tomber par terre.

Il faisait noir, mais leurs yeux s'étaient habitués à l'obscurité. Sasuke discerna parfaitement les courbes voluptueuses de la jeune femme à genou en face de lui. Ses sous-vêtements étaient simples, mais il était inutile pour elle d'en faire plus avec un tel corps. Il sentit les vibrations du sang circulant rapidement au niveau de ces tempes, ainsi que les palpitations au niveau de son bas-ventre qui s'accéléraient.

Il se saisit de la taille maintenant dénudée de la femme. Elle se cachait la poitrine avec ses avant-bras mais lorsqu'il s'approcha d'elle, elle l'enlaça au cou.

Il l'embrassa doucement au départ puis de plus en plus fougueusement et en même temps qu'il redécouvrait sa bouche, il glissait lentement ses mains le long de ses hanches et de son dos. Elle se crispait et se contractait par réflexe à chaque mouvement. Il trouva sa peau chaude et douce, son corps était agréable pressé contre le sien. Il osa caresser ses fesses rebondies et sentit qu'elle se crispait contre lui, alors il remonta ses mains sur ses omoplates. Cette femme était la perfection même entre ses doigts.

En dépit de son succès auprès de la gente féminine, il n'avait jamais été amoureux et n'avait jamais eu de relations charnelles avec ce sentiment qui l'animait. Et pour la première fois, à 33 ans, il vivait cela. Aucun rapport avec ses expériences passées où seule la pénétration comptait et lui donnait du plaisir.

Non, avec Hinata, il aurait voulu y être toute la vie, que ce moment ne connaisse pas de fin. Il voulait découvrir chaque parcelle de son corps. Corps divin à ses yeux, et ce que ses mains touchaient le confirmait. Elle semblait avoir été sculptée, avoir été pensée pour lui. Ses cheveux fins tombaient en cascade dans son dos et frôlaient les avant-bras de l'homme. Chaque détail de la femme le subjuguait.

Il descendit ses bretelles de soutien-gorge le long des bras fins de la jeune femme, il embrassa ses épaules. Elle-même se plongea dans son cou pour l'embrasser timidement. Ses petits bisous sur sa peau le chatouillèrent. Elle entendit un petit rire s'échapper de la bouche de l'homme, elle le trouva trop mignon.

Il descendit, aidé de ses lèvres et de sa langue jusqu'à la naissance de ses seins encore retenus par le sous-vêtement. Il les saisit de ses deux mains et les malaxèrent à travers le tissu, tout en se délectant de sa peau. Hinata retint un couinement. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas été intime avec un homme. Elle n'en avait connu qu'un, et ce seul l'homme l'avait toujours comblée.