Gute Küsse von Pegasus (1)

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/!\ Attention ce chapitre peut contenir des moments éprouvant. 

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2 Décembre 1942.

Allemagne.

Munich Est. Quartier de Bogenhausen. 9h47.


Sa cravache en main et reposant sur ses genoux, Minos patientait, tranquillement installé près d'une fenêtre offrant une vue imprenable sur le porche d'entrée de sa splendide résidence Munichoise.

Les yeux, presque révulsés, par ce compte à rebours qu'il avait imposé, il savourait d'avance sa victoire. Dans quelques jours, il serait trop tard. Pegasus ne retrouverait que l'ombre de celle qui lui avait, à lui, couté sa mobilité. Ces deux là, allait payer. Kido pour avoir eut la mauvaise idée de se payer sa tête, la seconde pour l'avoir rendu infirme. 

Sur une console de bois précieux, reposait une petite cloche, il s'en empara et son "infirmière" particulière apparu aussitôt après qu'il l'eut sonnée.

"Quelle brave petite, cette Raymonde... Aussi fidèle qu'un gentil toutou et si dévouée." Reconnu sans peine le désormais Generalfeldmarschall, en lui adressant un sourire. Il s'enquit auprès d'elle des derniers préparatifs, la jeune femme lui confirma que tout était prêt pour recevoir leur charmante "invitée".

Dans l'allée, la splendide Mercedes-Benz 770, fit doucement crisser le gravier d'une blancheur immaculée.

Minos et Raymonde échangèrent un regard, chargé de la même cruauté. Le jeu allait pouvoir commencer. Après tous ces longs mois de patiences et de recherches, ils allaient l'un comme l'autre pouvoir profiter de la présence de celle par qui leurs malheurs étaient arrivés.

Lui avait perdu l'usage d'une partie de son corps et pour elle l'espoir définitif de pouvoir être la seule élue du coeur de Seiya Kido. La vengeance aurait un goût exquis, proche de l'extase.

Débloquant les freins de son fauteuil roulant haut de gamme, Minos claqua des doigts, Raymonde saisit les poignées et conduisit vers l'entrée de la résidence, l'homme qu'elle avait comme chaque matin, assistée de ses soins. Elle vérifia sa cravate et posa sa casquette rigide sur sa tête.

La prisonnière, escortée par Rune, montait les marches, la tête baissée. Le même sourire s'épanouit sur leurs lèvres. Ils allaient bien s'amuser.


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France.

Même jours, même heure.


Le Sanctuaire.


Pegasus avait déboulé au petit matin, sans avoir dormi de la nuit, cogitant comme un fou, sur la manoeuvre à suivre et les possibilités envisageables. Il en arrivait toujours à la même conclusion, il n'avait pas d'autre choix que de se rendre sur place.

Cependant, son instinct lui disait aussi clairement, qu'un piège aussi grossier, devait cacher autre chose. Le jeune homme avait fait son calcul très rapidement, s'il partait le jours même, il arriverait le lendemain à Munich, bien en avance et pourrait de là bas, peaufiner son plan d'action.

Il avait fermé son appartement, calé dans le coffre de la 7A, une valise contenant du change, son appareil photo, son propre MK V, miniaturisé au maximum et prit, après s'être assuré qu'il n'était pas suivit, le chemin menant au manoir. Il se méfia tout particulièrement d'un certain embranchement, ayant retenu la leçon de la fois précédente, qui avait faillit de peu, leur être fatal à tous, car c'est à cet endroit précisément, qu'il avait baisser sa garde et sa vigilance.

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