Me laisse pas Newt....

~2~

*

Pdv Tp:

Je me réveille dans une sorte de chambre allongée sur un lit. Minho était assis sur le sien, et semblait réveillé depuis quelques minutes.

Minho: Tp ! Tu vas bien ?

Moi: Je...

Je me rappelle soudain de appels de Newt et de Thomas, avant d'avoir perdue connaissance.

Moi: Newt ?

Il mit quelques secondes avant de me répondre.

Minho: ...Désolé Tp... le cauchemar n'est pas fini..

Je le vis hésiter un instant puis il continua finalement.

Minho: Ils... ils se sont trompés de wagon.

En entendant ces mots je senti des larmes monter. Ils étaient venu nous chercher, ils nous avaient trouvé ! Comment c'est possible j'étais sur de les avoir entendu près de notre wagon.

Minho se rapproche de moi pour m'enlacer.

Quelques minutes plus tard, des gardes ont ouvert notre porte et nous ont brusquement emmenés dans une pièce de test et d'expériences encore plus barbares les unes que les autres. En me débattant je me suis pris un coup de coude dans le ventre, ce qui me fit pousser un petit cri.

Moi: Aie !! Lâchez moi !!

Je tapais le plus fort possible sur le bras du garde pour qu'il me lache. Mais il changea sa prise en me prenant les deux mains pour les mettre dans mon dos afin d'éviter mes coups. Il me poussa vers l'avant et je me rapprochais dangereusement d'une sorte de lit droit qui permettait à la personne « allongée »  d'être maintenu debout.

Je savais que ce qu'on allait endurer allait être pire que ces derniers mois. Ils avaient perdu une centaine d'immune, il fallait « rentabiliser » les pertes.

Je lance un dernier regard à Minho installé de force dans le « lit » juste à côté de moi. Il se débattait et repoussait les gardes en vain. Ils étaient bien plus équipés que nous. On nous a finalement injecté un liquide anesthésique auquel je ne résiste pas longtemps.

*

Je me réveille dans le labyrinthe. Seule. Les cabanes sont détruites, la forêt brûlée, des corps ensanglantés et sans vie sont au sol. Je regarde l'état dans lequel est le bloc ou j'ai vécu plusieurs années, des larmes coulaient sur les joues. C'était peut être les meilleures années de ma « vie » après mon amnésie.
    Soudain j'entendis des bruits se rapprocher de moi, je couru le plus vite possible dans le labyrinthe. C'était le premier endroit auquel je pensais pouvoir être en « sécurité ». Étant une ancienne coureuse, je le connaissais comme ma poche.
J'arrive vers un mur avec du lierre, je me cache derrière en attendant que la bête qui me suivait passe. J'entendais les pas métalliques se rapprocher de plus en plus de moi. C'est un griffeur !
Je sentis mon cœur accélérer dans ma poitrine, en même temps que ce dernier se rapprochait de ma cachette. Je mis ma main devant ma bouche pour ne pas qu'il entende ma respiration.
Les bruits s'éloignaient et disparaissaient dans le silence. J'attendis encore quelques secondes pour être sur qu'il soit loin.
Je sortis alors de ma cachette et me retourna ne sachant pas trop où aller ni quoi faire. Je décida alors de continuer à courir.
Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, comment est ce que j'avais pu me retrouver dans le labyrinthe ? On en était sorti ! Où sont tous les autres ?

J'entends une voix m'appeler.