Chapitre 17: Coucher de soleil

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Fin du chapitre précédent:


Moi: Lyra...?


Lyra: Ouais?


Moi: Tu dirais quoi si je t'embrassais?


Elle parut un instant surprise. Puis comme si elle hésitait, elle se mordit la lèvre avant de me lâcher un petit sourire en coin.


Lyra:...

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Lyra: Essaie et tu sauras...


Je souris malicieusement à mon tour en avançant doucement vers elle. Elle parut s'en rendre compte et ria. Un petit son mélodieux avec un soupçon de stresse. Alors je posa mes mains sur ses hanches, me baissa vers elle et goûta a ses lèvres. Elles avaient un goût de café, pas des plus agréables mais quand on parlait de Lyra, tout aurait été extraordinaire. Elle m'intriguait, me transformait de ses fins doigts, elle me faisait devenir quelqu'un que je n'étais pas. Ça me terrorisait. Mais le meilleure moyen de résister à la tentation était d'y céder. Et avec elle... Putain... Elle se recula à bout de souffle. Il m'arrivait parfois d'oublier qu'elle était humaine, petite, fragile et têtue.


Moi: Tu sais pour l'autre jour

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Moi: Tu sais pour l'autre jour...


Lyra: Je veux rien entendre. Si c'est pour me dire que ce baiser ne signifie rien je le sais déjà c'est bon...


Je resta silencieux. Putain j'étais vraiment le pire des cons! Connard de Drogo! Connard de Drogo! Connard de Drogo! J'eus envie de me transformer en Dobby pour me taper la tête contre les meubles.


Moi: Ne dis plus rien et suis moi!


Je lui repris la main et la tira après moi sans qu'elle ne proteste. Son silence était pourtant plus glaçant que n'importe qu'elle mots. On arriva au lieu, une falaise en hauteur, au beau milieu de la forêt, qui surplombait la ville. Oui très cliché, mais ce n'était que le début. Je passa derrière elle et denoua le bandeau. Elle ouvrit de grands yeux, sûrement heureuse de retrouver la vue. Et la je vis son regard pétille quand il se posèrent sur la ville, illuminé en contre bas. Il était 19 heures, le soleil se couchait, forçant les gens à allumer leurs lumières. Car on peut dire tout ce qu'on veut, l'éclat d'une lampe ou un bon feu on quelque chose de rassurant. Nous, les créatures surnaturelles, nous préférons agir à la faveur de la lune, lorsque son éclat couvre tout juste nos mouvements. Et je savais que la nuit, la ville n'était pas sûre, du tout.

Is It Love Drogo: Le jeu de notre amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant