Is It Love Drogo: Le jeu de notre amour

Chapitre 3: La voix

Fin du chapitre précédent:

Je lui tendit ma main.

Moi: Tu vas perdre.

Drogo sourit.

Drogo: Je n'ai pas de cœur...

Il attrapa ma main et la serra doucement.

Drogo: Le jeu commence, maintenant.

Si seulement j'étais rentré à pied... Si seulement je n'avais pas accepté... Mais l'alcool parlait pour moi. Voila! Ce fût ce jour là que ma vie changea complètement. Un vampire venait d'entrer dans ma vie et c'était accroché à moi comme une sangsue.
Ne jouer jamais avec un vampire... sinon, votre vie ne sera plus jamais la même...
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Assise sur l'un des bancs du parc de ma fac, j'écoutais di'traitement parler Sarah, tout en dessinant.

Sarah: Tu sais ce que j'ai entendu? Apparemment, Loan aurait couché avec l'une des amies de Samantha! Tu te rends compte? Cette peste lui a fait tout un cinéma, alors que, d'après Loan, il ne sorte même plus ensemble! Elle a...

Je détacha. Un nouveau traits de crayon. Mais mains bougeaient sans que j'en ai le contrôle, trop absorbé par mes pensées. Voila 3 jours que mon pire ennemi, l'alcool, m'avais fait  accepter ce défi stupide. Et depuis de jours, je regardait chaque homme d'un œil different. A commencer par Peter. Je l'avais trouvé avec Nicolae dans la cuisine, je n'avais pas répondu  à son petit sourire. Il en avait été étonné. Mais je ne pouvais pas me permettre de perdre ce défi, pas alors que, pour la première fois depuis que j'étais arrivé, j'avais une chance de fermer la gueule de ce connard de blond!
Hypocrite!
Peter n'avait rien fait pour mériter ça, j'irais m'excuser en rentrant.
Menteuse!
Non! J'irais vraiment et je m'excuserais! Ce sera sincère.
Le dessin commençait à prendre forme. Les visage sans traits d'un homme vu la mâchoire. Des cheveux familiers éparpillés en épis. Le début d'un torse musclé. Bien que je sache ce que ce dessin allait représenter, je continua.

Sarah: Dis, c'est vrai que t'es sorti avec Drogo? Mes amies vous on vu dans un bar. Il ne t'a pas fait de mal j'espère!

Mal...
Si, il me faisait mal.
Crie!
Non!
Les traits de firent plus rapide, plus précis. Un sourire arrogant.
Il te fait mal!
Oui, mais je ne l'avouerais pas, pas à haute voix.
Crit!
Cette petite voix, qui ne cessait de me répéter de crier, me perturbait. Je l'entendais depui longtemps. Trop pour que la date me revienne. Cette voix était à la fois celle d'une femme et d'un homme. Celle d'un démon et d'un ange. D'un rêve et d'un cauchemar. Cette voix qui me disait de crier, sans cesse. Il m'arrivait de parler avec elle. De plus en plus souvent. Pff... J'étais bonne pour l'asile...
Un nouveau trait.
Des yeux rieurs.
Encore et encore.
Un nez droit.
Il me faut du jaune pour les yeux.
Jaune ou doré?
Il lui ressemble. Je pense beaucoup trop à lui depuis le défi. Ce défi stupide! Pourquoi j'ai accepté? Il me suffirait de dire non! Et là encore, qu'est-ce qui m'empêchait d'abandonner? Et pourquoi ce défi m'embête tant? Ce n'est qu'un jeu! De plus, il n'y a même pas de prix, alors qu'est-ce que j'ai à perdre?
Ta liberté!
Je l'aurais toujours ma liberté. Ce n'est pas parce qu'il me jette un défi que je vais laisser passer le grand amour.
Le défi.
Oui, le défi.
Tu a mis ta vie entre ses mains!
N'allons pas exagérer!
Mes doigts finissent les détailles. Sarah continue de parler, mais je n'en saisi pas un mot, trop absorbé par le dessin devant moi. Encore lui!
Il te fait mal.
Oui! Bon bah c'est bon, on a compris.
Nouveau trait. Je lève le dessin devant mes yeux avec un sourire satisfait. Ma-gni-fique!

Moi: Finis!

Sarah fronça les sourcils.

Sarah: Je rêve ou tu ne m'a pas écouter.

Moi: Après Loan et Samantha j'ai détaché.

Sarah: Je te demandais si c'était vrai que tu as traîné avec Drogo, vendredi soir.

Moi: Oui.

Encore trop absorbé par mon plus beau dessin, je répondis distraitement.
Beau? Le dessin ou lui?
Les deux...
Il te plaît?
Je ne répondis pas. Que répondre à ça?

Sarah: C'est quoi?

Elle attrapa le dessin. Oula... Je sens la crise de nerf arriver. Et en effet le visage de Sarah se décomposa.

Sarah: T'es sérieuse?!

Moi: Je vis avec lui.

Sarah: On se voit tout a l'heure!

Et elle s'éloigna, en laissant MON dessin tomber sur la pelouse.
Traîtresse!
Elle ou moi?
Quel question!
Je me leva, attrapa la feuille, la plia et la rangea dans ma poche. Puis je me dirigea vers le bâtiment. Les élèves bavardaient gaiement dans les couloirs.
Je suis ton seul ami.
TON? Tu es un homme?
Je ne pourrais moi-même pas te repondre.
Tu es quelqu'un?
Je suis toi.
Moi?
Toi.
Cette voix était toujours là dans ma tête. Sauf qu'en j'étais en présence d'un Bartholy. Et elle faiblissait lorsque j'étais en présence de Sarah ou du professeur Jones.
Et eux? Qui sont-ils?
Interdit.
Interdit? De quoi?
Interdit de te le dire. Ils ne veulent pas.
Qui ils?
Les Bartholy.
Ils ne le sauront pas.
Si ils sauront. Ils ne sont pas normaux pas humain.
Et alors que sont-ils? Tu vas me faire croir qu'ils viennent de Mars?
Aucune réponse...
Que sont-ils? J'ai besoin de savoir avec qui je vis!
Il te répondra.
Il? Il qui?
Il, il.
Je n'eus pas le temps de me répondre, étant donné que je venais de rentrer dans quelqu'un. J'allais tomber par terre, mais quelqu'un me rattrapa pour me plaquer contre un torse.
Il qui?!
Pas de réponse.
Je releva les yeux vers la personne qui m'avait rattrapé. Drogo... Mais alors que d'habitude, il se serait moqué de ma maladresse, là il se contenta de me fixer avec des yeux remplis de colère. Lorsque je réussi à coordonner mes jambes et que je réussis à me tenir debout, Drogo me lâcha, comme-ci je l'avais bruler.

Drogo: Me fais pas chier aujourd'hui, petite chose!

Et il repartit.
Il, lui.
Je commença donc à courir après le beau blond. Je bouscula plusieurs personne qui ralèrent, mais je m'en moquais. Le rattraper était le plus important. Il pouvait me répondre sur ce que lui et ses frères étaient. Je le rattrapa pas loin de l'université, entrain de monter dans sa grosse voiture rouge. Je monta aussi. Il me jeta un regard, mais ne dit rien et démarra en trombe. Aucun de nous deux ne parla. Le silence...
Enfin, lorsqu'il s'arrêta, ce fût pour taper dans le volant. Il posa sa tête dessus, tout son corps tendu. Je posa doucement ma main sur son épaule. Il se tendit un peu plus.

Moi: Ca va?

Il releva ses deux magnifiques yeux vers moi.

Drogo: J'vais me l'faire!

Je ria, et le vit se détendre immédiatement. Ma main tomba mollement sur sa cuisse alors que l'éclat devenait plus fou. Il commença à rire avec moi. Notre fou rire dura longtemp, un long moment de sourire complice. Lorsqu'enfin on se calma, Drogo me sourit avec malice.

Drogo: Fais gaffe où tu mets tes mains, petite chose.

Je rougis en me rendant compte que ma main se trouvait très proche de son entre-jambe. Il sourit, je lui rendis...
Pas besoin de mot. Rien que de la complicité.