Chapitre 13: Malade

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Fin du chapitre précédent: La jeune femme lui adressa un hochement de tête en dégageant quelque mèches de ses cheveux. Je pus alors l'admirer à ma guise. Elle n'était pas maquillée du tout, et je ne l'avait jamais vu aussi belle et aussi parfaite. Elle était aussi fraîche que les premières fleurs du printemps et je vis en elle a la fois ange et démon.


Moi: Berk! Tu devrais aller te maquiller tu ressemble à un gnome!


Cela parut la vexer mais elle ne répondit pas. Ses bras portèrent Lorie alors qu'elle s'éloignait vers Peter qui les attendaient dans l'entrée, le regard qu'il lança à Lyra sembla la déstabiliser. Je les suivit et on arriva à l'université en même temps.

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PDV: Lyra


J'en avais marre d'avoir peur de ce que les gens pouvait penser de moi. J'en avais marre de faire tout mon possible pour leur plaire, et que finalement rien ne marche. Voila pourquoi j'arriva a l'université, sans maquillage, mais en souriant.


Drogo: Pourquoi souris-tu?


Moi: Quelqu'un pourrait tomber amoureux de mon sourire! (NDA: Si vous avez la référence plz je me sens seule!)


Ma journée fut assez simple à vrai dire et j'en fus étonné. Je ne croisa pas Loan pour mon plus grand bonheur, mais je surpris le grand blond peroxydée a plusieurs croisement de couloir. L'impression rassurante qu'il veillait sur moi me réconforta lorsque, pour mon dernier cours, Littérature, je me retrouva devant une Samantha qui semblait tout droit sortit d'un asile.


Samantha: COMMENT OSES-TU FAIRE DES AVANCES A MON PETIT AMI?! MAIS TU T'ES PRISE POUR QUI?!


Je la regarda sans expression. Elle ne me faisait pas vraiment peur, j'avais plus envie de me moquer d'elle. Alors je tourna les talons et entra sans un mots dans la salle où la prof nous attendait, laissant derrière mois une Samantha folle de rage et sûrement surprise que je lui tourne le dos. Mais elle ne s'arrêta pas. Tout mon corps m'envoya un signal de détresse, qui me fit me décaler d'un pas sur le côté. C'est alors que je vis les sourcils de Peter, assis juste à côté de la où j'étais se froncer en fixant une forme tomber dans les escaliers. Je la regarda aussi et reconnut sans peine Samantha. La blonde fit une chute impressionnante sur plusieurs mètres d'escaliers devant des douzaines d'étudiants. Je percu vaguement, Peter se lever près de moi et murmurer un vague: "Bordel de merde!"

Avant qu'il ne me sert le poignet et ne me face sortir de force de la salle. Je le suivis, tel un robot, pas vraiment consciente du problème. J'avais une légère migraine désagréable qui m'empêchait de réfléchir. Un bourdonnement entêtant m'envahit la partie gauche du cerveau tel des centaines de cafards envahissant une pièce sale et abandonnée. Peter me traina par la main jusqu'au couloir de la bibliothèque et l'espace d'une seconde j'eus l'espoir inavoué qu'il souhaitait juste se poser avec moi à une table de la bibliothèque pour lire des livres. Mais non. A 4 portes de là se tenait un Drogo, appuyé nonchalamment contre le mur. Lorsqu'on arriva enfin à sa hauteur il fronça les sourcils et dis:


Drogo: Tu l'as sentis?


Peter me jeta un coup d'oeil nerveux. Fronçant les sourcils, je dégagea mon bras de son emprise, qui n'était pas bien ferme. J

'avais envie de m'enfuir. Mais la dernière fois j'avais mis Drogo en danger. Alors je resta figé, a ma place, les yeux écarquillés et le coeur battant.

Peter: C'est elle.

Drogo baissa les yeux vers moi comme si il venait de remarquer ma présence. Je n'étais pas bien grande mais quand même! Je recula de quelque pas, tachant de m'éloigner discrètement des deux vampires, mais Peter me rattrapa et me recolla à lui, sous le regard du blond peroxydée. D'un regard les deux frères se mirent d'accord pour me tirer vers la sortie. Bon... Je pense pas avoir le choix. Ils me firent monter dans la voiture, ce que je fis docilement. Ma tête me donnait envie de hurler. Au fond de mon corps, j'avais l'impression que quelque chose ce débattait de toute ses forces pour sortir. Je me sentais nauséeuse. J'avais chaud, sans doute une grosse fièvre. Et je remarqua à peine que le voiture avait démarrée. L'envie de vomir sur les sièges en cuir de la voiture de Drogo me prit. Juste histoire de la faire chier (😈). Mais je n'eus pas vraiment le choix puisque dans un virage très serré (que ce connard de Drogo prit à fond) mon repas décida de lui-même de se faire la malle. Drogo se retourna vers moi, tout pâle.

Drogo: Putain fais chier!

Mais je m'en foutais.

Moi: Arrête cette putain de bagnole.

Drogo ne m'écouta même pas, au contraire il accélèra.

Peter: Drogo...

Il paraissait toujours aussi nerveux.
J'avais si chaud. C'était horrible. Je donnerais n'importe quoi pour que ça s'arrête. Alors ce que je fis me surpris. J'ouvris la portière de la voiture, et n'ayant pas mis ma ceinture, je me jeta hors de la voiture. Ma tête cogna fortement, mes mains furent égratigner et un CRAC me fit comprendre que quelque chose clochait. Je m'arrêta à 7 mètre du lieu de ma chute et la voiture encore 5 mètre plus loin. Je m'étais cassé un truc? Je me redressa sur les paumes de mes mains. Elles saignaient et je sentais les gravats se planter dans mes paumes. Assis par terre je ne remarqua pas Peter et Drogo qui s'engueulaient. Peter était accroupie près de moi. Et observait mon front l'air inquiet. Ses yeux étaient rouges sang. Je ne me recula pourtant pas et me laissa tomber contre son torse. A deux mètres derrière nous, se tenait un Drogo, au yeux rouges et aux canines sortie. Il frappait furieusement dans un arbre. Peter me parla, mais je n'entendais rien. Je ne sentais rien. Mon regard se voila, ma tête était si lourde, je voulais dormir. La chaleur était partie et désormais je mourrais de froid. La dernière chose que je vis fus le regard inquiet de Drogo. Et puis tout devient noir.

Is It Love Drogo: Le jeu de notre amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant